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Des Chantiers non achevés à Casa
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 26 - 03 - 2002

Les mesures de sécurité dans les chantiers limitrophes des sites sensibles ou situés dans des zones à forte circulation des piétons se posent et s'imposent.
Les chaussées se délabrent en permanence, les trottoirs se dégradent chaque jour et les chantiers demeurent non achevés ou mal effectués. La constatation est de mise dans la majorité des artères et des boulevards de la capitale économique du pays. De Sidi Bernoussi à Aïn Chock Hay Hassani, du centre-ville à Ben M'sik Sidi Othmane, en passant par les autres quartiers, le constat est amer.
La question interpelle à plus d'un titre notamment lorsqu'il s'agit des chantiers avoisinant des sites sensibles ou situés dans des zones à forte circulation des piétons. La notion de mesures de sécurité semble pratiquement absente chez les responsables du chantier. L'année dernière, dans les parages de Mers Sultan, une pierre tombe, d'en haut d'un immeuble en construction sur un piéton qui marchait sur le trottoir.
Dans quelles catégories va être classé cet accident ? A qui incombe la responsabilité dans d'autres cas pareils ? Le cahier de charges, selon lequel ces travaux sont lancés, ne prévoit-il pas certaines mesures à respecter lors de la réalisation du projet.
L'ordonnateur de ces travaux n'impose-t-il pas des conditions à respecter au chantier. Indubitablement, la responsabilité est partagée par les différents intervenants. Lorsque le chantier est limitrophe d'un site sensible ou tout simplement à proximité d'un immeuble vétuste, on ne prend pas en considération ni la nature du site, banque, administration, ni la vétusté de l'habitation voisine. Les travaux demandent d'aller creuser parfois au dessous de ces sites, sans autorisation préalable des voisins et sans consultation d'experts en la matière. Il y a presque plus de deux ans dans la préfecture de Hay Mohammadi-Aïn Sebaâ, lorsque les travaux de rénovation d'un bain ont provoqué l'effondrement d'un immeuble, où il est situé, faisant des morts, des blessés et des dégâts matériels importants.
C'est donc à un laisser-aller que l'on assiste, n'épargnant aucune artère, aucun quartier et aucune commune du grand Casablanca, en plus du dérangement que cet état de choses provoque pour la circulation déjà congestionnée dans la ville.
La question concerne également les petits travaux, dans la ville, qui sont généralement exécutés à la va-vite. On creuse, par exemple, une tranchée pour poser des lignes téléphoniques, des câbles électriques ou des conduites d'eau, on n'y remet que de la terre. Résultat. Les excavations se transforment en nids-de-poule et la voie publique demeure ébréchée. Lorsque la pluie tombe, ces tranchées, fosses et autres ouvertures se transforment en boue, en flaques d'eau et même en mares dangereuses pour la circulation. Les automobilistes en savent beaucoup de choses. Combien de fois, un motocycliste, qui tente d'éviter une crevasse, un taximan, qui quitte subitement la file, ou un automobiliste, qui freine brusquement à cause de ces deux premiers, provoquent des accidents, sans parler des piétons qui risquent de tomber dans la tranchée s'ils ne font pas attention.
La communauté urbaine et les autorités de tutelle sont appelées à agir en vue de mettre un terme à ces pratiques qui ne font que ternir l'image de la capitale économique du pays.


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