C'est ainsi que la deuxième transplantation hépatique à l'hôpital Ibn Rochd a été réalisée sur un patient. Il a aussi été procédé à une greffe de rein au profit d'un autre patient souffrant d'insuffisance rénale terminale. Une autre transplantation rénale a été réalisée à l'hôpital Avicenne de Rabat. Dans un communiqué, le ministère de la santé signale que cet exploit a été réalisé grâce au don d'organes fait par la famille d'une personne décédée qui a ainsi permis de sauver des vies humaines. Rappelons que la première greffe hépatique au Maroc a été réalisée le 13 février 2014 au CHU Mohammed VI de Marrakech chez un enfant de 10 ans à partir d'un donneur vivant. L'intervention a été réalisée en urgence par le comité greffe hépatique du CHU en collaboration avec l'équipe de chirurgie hépato-biliaire du Pr. J. Belghiti de l'hôpital Beaujon de Paris et en présence d'une équipe chirurgicale du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Le donneur n'est autre que le père de l'enfant qui a été admis le 7 février 2014 en réanimation pédiatrique du CHU, dans un état d'insuffisance hépatique grave suite à une hépatite virale de type (A). Il s'agissait du seul traitement capable de sauver la vie du patient. Avec seulement 25 greffes par an et par million d'habitants au Maroc, la transplantation d'organes et de tissus reste bien en dessous des besoins épidémiologiques.