La situation géographique de la région de Guelmim–Smara comme point de relais entre le nord et le sud du Royaume a grandement favorisé la mise à profit d'un réseau routier, qui connaît régulièrement des opérations d'aménagement et de construction. Ainsi une enveloppe totale de 348 millions de dirhams (MDH) est allouée à des projets routiers programmés dans la région de Guelmim-Smara, à l'horizon 2016. Selon la direction régionale de l'équipement, du transport et de la logistique, ces projets, prévus au niveau de l'axe routier N°1, concernent l'élargissement et le renforcement d'un tronçon de 58 km à partir de Guelmim, dans la direction de Tan Tan, pour un investissement de 145 MDH, de 35 km de route entre Bouizakarn et Guelmim (87 MDH) et de la route entre El-Wetya et Chbika sur 31 km (76 MDH) et entre Oued Drâa et Tan Tan sur 18 km (40 MDH). Par ailleurs, la même source fait état de projets routiers en cours de réalisation au niveau de l'axe routier N°1, pour une enveloppe globale de 99 MDH. Il s'agit de l'élargissement et la consolidation de la route reliant l'aéroport de Tan Tan à la commune d'El-Wetya (21 km) pour un coût de 34 MDH et d'un tronçon de 20 km à partir de Guelmim, dans la direction de Tan Tan (50 MDH) ainsi que la reconstruction d'un ouvrage d'art sur Oued Essyad, au point kilométrique 1.084 (15 MDH). La région de Guelmim-Smara dispose d'un réseau routier long de 4.735 km, répartis entre des routes nationales (1.342 km), régionales (761 km) et provinciales (2.632 km). A noter que cette région est largement desservie par nombre de lignes de transport public surtout entre villes. Le transport par taxis reste le plus important par rapport aux autres modes offerts, surtout les autocars. Cependant la région souffre d'une carence en gares routières équipées malgré l'importance du trafic. Le milieu rural souffre aussi d'une rareté des lignes de transport public autorisé, le rendement escompté d'une telle initiative se trouve compromis par le faible effectif des voyageurs réguliers et par l'état de certains itinéraires. En milieu urbain, les sociétés de transport interurbain font encore défaut, malgré divers projets d'investissement privé.