La Libanaise Diana Haddad a ainsi épousé les vibrations de ce festival pour enchanter le public. Habillée en caftan, la chanteuse libanaise a partagé avec les festivaliers ses anciens et nouveaux opus. La scène amazighe s'est ainsi, encore une fois, donné en terre d'accueil de la diversité. Moments de symbiose immortalisés par la chanteuse Diana par un selfie pris avec le public pour sauvegarder en instantané l'intensité du moment. Les rythmes de la Libanaise et de la dabka ont donné suite à un autre registre. Celui de l'icône du «chaâbi» Daoudia. Du devant de la scène les festivaliers ont brandi des sacs à main l'invitant ainsi à partager avec eux sa dernière chanson qui a suscité un large débat sur les réseaux sociaux ou autres. Souhait exaucé par la chanteuse marocaine. Le pari adopté par les organisateurs, «Les artistes amazighs accueillent les artistes du monde», depuis le lancement de ce festival a été encore une fois relevé. La capitale du Sud a su s'ériger en terre d'accueil des artistes venus d'ici et d'ailleurs. Des moments forts de cette édition, les festivaliers retiendront entre autres Saïda Charaf, Reda Taliani, Stati, Khansa Batma, H-kayn, Rayssa Fatima Tihihit, Zahra Hindi Mario Lucio et Yuri Buenaventura et tant d'autres. «On peut dire que cette édition a été un vrai succès d'abord par la qualité des artistes qui ont pris part à ce festival. Nous avons eu au programme des célébrités nationales et internationales. La qualité de l'organisation fait que tout se passe dans de bonnes conditions. Chaque année nous tentons d'apporter des améliorations et on peut dire que le festival a mûri et a que nous avons pu créer une fidélité avec notre public», notent-ils. Timitar Signes et Cultures est devenu une fête annuelle très attendue à la fois par les artistes et par le public. Et c'est vrai que ce festival permet au-delà de valoriser la musique amazighe et la diversité internationale de faire un bel écho de la ville et du pays.
Le festival Timitar signes et cultures a su conserver la même âme, se développant dans le temps pour ainsi enrichir la scène culturelle régionale, nationale et internationale. Pour cette 12ème édition, des artistes amazighs et artistes du monde se sont rencontrés sur la même scène pour partager avec le public leurs créations. L'ouverture, comme à l'accoutumée, a été faite par une troupe régionale «Ahwach Ait Baamrane».
Au-delà de la scène principale, les deux scènes «Bijaouane» et «le théâtre de verdure» ont accueilli d'autres rythmes pour répondre aux demandes des différents goûts. Cette édition a duré du 22 au 25 juillet et vient d'éteindre sa 12ème bougie en donnant rendez-vous aux festivaliers pour une nouvelle autre en rythmes et chants l'année prochaine.