D'après la même source, des fichiers multimédias «à connotation jihadiste» auraient été retrouvés en possession du prévenu. Une partie de son «matériel de propagande et d'endoctrinement était exclusivement destinée à la radicalisation de femmes», souligne également le ministère espagnol dans un communiqué rendu public hier, mercredi, précisant que cette opération a été menée par la police nationale espagnole en collaboration avec la DGST. Le prévenu est âgé de 29 ans, de nationalité espagnole. La veille, le ministère de l'intérieur marocain annonçait le démantèlement d'une «cellule terroriste» composée de huit personnes et active dans les villes de Tanger, Bouznika, Khouribga et Taounate. Ces personnes auraient porté allégeance au «calife» de Daech, Abou Bakr Al Baghdadi. Selon les premiers résultats de l'enquête du Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ), cette cellule aurait été en contact direct avec des responsables de Daech en Irak et en Syrie en vue d'héberger des combattants entraînés dans les camps de Daech avant de leur fournir des passeports étrangers. L'objectif de cette cellule, d'après le BCIJ, était de constituer une sorte de milice qui conduirait des attentats sur le sol marocain contre des personnalités publiques et des institutions sensibles.