Seules celles au vin seraient en baisse, une baisse de moitié dont les explications restent pour le moins peu convaincantes. On parle de la renonciation définitive d'une grande enseigne à la vente de l'alcool; on invoque aussi l'augmentation de la TIC… Premièrement, quand une enseigne décide de devenir sobre, d'autres en profitent aussitôt après pour trinquer du matin au soir. Et puis, ce n'est pas la première fois que cette taxe - qu'on appelait jadis, je crois, la taxe du «bouchon» - augmente, mais ça n'a jamais entraîné autant de pertes de consommateurs. Et pourquoi seulement le vin et pas, par exemple, la bière ou les autres spiritueux plus ou moins costauds ? La réponse à toutes ces contradictions m'a été soufflée par un confrère électronique qui se reconnaîtra et que je remercie au passage : «Cette baisse historique… ne tient pas compte du marché informel». Autrement dit, si la baisse des buveurs reste encore douteuse, celle des recettes de l'Etat est sûrement plus sûre. A demain