Résilience à toute épreuve. Voilà comment on peut résumer l'esprit d'Attijariwafa bank qui affiche, au premier semestre 2013, de bonnes réalisations dans l'ensemble de ses activités malgré un environnement peu porteur. En effet, marquée par le ralentissement de la croissance économique (hors agriculture) et la contre-performance des marchés financiers au Maroc, la conjoncture n'est pas des plus propices aux résultats positifs. Cependant, les dépôts consolidés enregistrés par Attijariwafa bank progressent de 7,9%, à 238,7 milliards de dirhams, et les crédits consolidés augmentent de 1,6%, à 253,6 milliards de dirhams. Le produit net bancaire s'en trouve, par conséquent, amélioré de 4,7%, à 9,1 milliards de dirhams. Pour sa part, le résultat brut d'exploitation s'établit à 5,1 milliards de dirhams, en progression de 4,6%, grâce notamment à une croissance maîtrisée des charges d'exploitation en hausse de 4,9%. Par ailleurs, le résultat net consolidé et le résultat net part du groupe reculent respectivement de 1,9% à 2,7 milliards de dirhams et de 4,8% à 2,2 milliards de dirhams sous l'effet de l'augmentation du coût du risque. À ce titre, Attijariwafa bank souligne dans sa communication financière que «le bon comportement de l'activité et l'amélioration continue de l'efficience opérationnelle ont permis de maintenir une rentabilité financière aux meilleurs standards internationaux». Ainsi, le RoE et le RoA s'établissent respectivement à 16,1 et à 1,4% malgré la poursuite du renforcement des fonds propres et une approche rigoureuse en matière de suivi et de couverture des risques. S'agissant de la banque au Maroc, Attijariwafa bank souligne que cette dernière confirme son engagement en tant que premier financeur de l'économie en enregistrant une progression supérieure au marché. Aussi, en dépit d'une concurrence exacerbée dans un marché atone, les parts de marché dépôts et crédits gagnent respectivement 0,58 et 0,51 point entre décembre 2012 et juin 2013. La contribution au PNB consolidé de la banque au Maroc clôture le premier semestre 2013 avec une progression de 4,8%, à 4,9 milliards de dirhams. Pour leur part, les sociétés de financement spécialisées totalisent, au premier semestre 2013, une contribution au PNB de 1,1 milliard de dirhams, en hausse de 2,7% dans une conjoncture difficile et des marchés en faible croissance. La contribution au RNPG progresse de 27,6 % grâce à une maîtrise accrue des charges et des risques. Dans le même sillage, la Banque de détail à l'international (BDI) affiche, au terme du premier semestre 2013, une croissance significative de l'ensemble de ses indicateurs. La contribution au PNB consolidé de la BDI a atteint 2,3 milliards de dirhams, marquant une hausse de 10,4%. Cependant, l'assurance évolue dans un contexte financier peu favorable, marqué par la poursuite du mouvement baissier de la Bourse de Casablanca et par la hausse des taux obligataires. Ainsi, son chiffre d'affaires, au premier semestre 2013, se maintient à 3 milliards de dirhams, comparé à la même période de l'année dernière et la contribution au PNB de l'assurance s'établit à 926,3 millions de dirhams, en recul de 4,4% suite à l'augmentation de la sinistralité de la branche automobile et à la baisse des résultats financiers.