Le pilote de la Scuderia Ferrari, Fernando Alonso, a remporté, dimanche 12 mai, le Grand Prix d'Espagne de Formule 1, 5ème manche sur 19 du Championnat du monde, sur le circuit de Catalogne à Montmelo, près de Barcelone, devant le Finlandais Kimi Räikkönen (Lotus) et le Brésilien Felipe Massa (Ferrari). Parti sur la 3ème ligne de la grille de départ, Alonso a fait une très bonne course, seulement interrompue par quatre changements de pneus, et reprend par la même occasion 13 points à l'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull), triple champion du monde en titre, qui n'a pu prendre que la 4ème place de cette course disputée en plein soleil, devant des tribunes mieux garnies que ces dernières années. C'est la 32ème victoire en F1 de l'Espagnol de 31 ans, double champion du monde (2005, 2006) chez Renault, et sa deuxième victoire d'affilée dans son pays, après le GP d'Europe remporté à Valence en juin 2012. Il n'avait plus gagné à Barcelone depuis 2006, dans une Renault, l'année de son 2ème titre mondial. Seuls Räikkönen et l'Allemand Nico Rosberg (Mercedes), parti en position de pointe, ont réussi à ne faire que trois arrêts au stand pour changer de pneus. En effet, le Finlandais qui a démarré en Médiums rodés s'est arrêté au bout du 10ème et 26ème tours mais ce n'est qu'au 45ème tour qu'il est passé en Durs rodés. Alonso, lui, a alterné les pneus puisqu'il a démarré en Médiums rodés, est passé en Durs rodés au 9ème tour, au 21ème il a mis des Durs neufs, des Médiums rodés au 36ème tour avant de mettre des Durs neufs au 49ème tour pour finir la course en tête. Felipe Massa s'est également arrêté à 4 reprises utilisant les mêmes pneus que l'Espagnol. Une stratégie qui s'est révélée payante et qui a permis à Ferrari de réaliser le doublé. Pour ce qui est des meilleurs tours, c'est Gutiérrez Esteban qui se classe en tête en bouclant le 56ème tour en 1'26''217, suivi de Massa en 1'26''394 au même tour. Bien que la monoplace d'Alonso soit au-dessus du lot, il a réalisé son meilleur tour en 1'26''681 devant Räikkönen. Un Grand Prix d'Espagne, qui s'est déroulé sans accrocs, malgré les abandons de Jean-Eric Vergne et de Romain Grosjean. Une fois encore, les stratégies d'arrêts et les pneus choisis se sont révélés primordiaux, permettant aux écuries de faire la différence alors que la polémique fait rage quant à la dégradation des gommes, poussant même Pirelli à les changer de nouveau.