Bien que la saga Z ait débuté avec les 240 Z, 260 Z et 280 ZX, on peut dire que c'est la 4ème génération, à savoir la 300 ZX, qui a préparé le terrain pour les générations futures auxquelles le public a réservé un accueil plutôt chaleureux. Alors que son histoire a commencé dans les années 80, elle a su marquer les esprits pour faire parler d'elle 3 décennies plus tard. La Nissan 300 ZX est apparue dès son lancement comme la première GT japonaise capable de concurrencer sérieusement les références européennes de la catégorie. Véritable vitrine du savoir-faire japonais, elle a contribué durant toute sa carrière à l'image de la marque à travers le monde. Unanimement reconnue pour sa ligne spectaculaire, la Nissan 300 ZX apparaît aux yeux du public dès 1983 avec la Z31. La «Fairlady», son vrai nom au japon, est un beau coupé armé de prétentions élevées pour s'imposer sur le marché des sportives face aux références européennes du segment. En effet, le but de la 300 ZX est de venir contester la suprématie que l'on croyait irrévocable des constructeurs de la vieille Europe. Nissan, ex-Datsun, est aussi une marque qui a besoin d'image en Europe. Un modèle sportif haut de gamme correspondait donc exactement à la stratégie de la marque. Restylée par Kazumasi Takagi et son équipe en 1987, elle affichait une ligne plus dynamique qui n'a pas laissé le public indifférent. Pour son époque, la voiture était très bien équipée avec la climatisation, la direction assistée, les vitres électriques, la fermeture centralisée, le régulateur de vitesse, les rétroviseurs électriques, l'ABS, l'intérieur cuir ainsi que le fameux T-Top, dit «Toit targa» qui avait créé un fort engouement sur la gamme Fairlady Z à partir de la 280ZX aux Etats-Unis. En 1989, c'est la Z32 qui a vu le jour avec ses différentes versions, à savoir l'Atmosphérique 2+2, réservée à certains marchés, la Bi-turbo 2+2 & 2+0 dont seule la version 2+2 a été distribuée en Europe ainsi que le Cabrio. Sous le capot de la japonaise, Nissan a installé un V6 24 soupapes à admission variable de 3 litres. Ce moteur déjà respectable s'est adjoint les services de 2 turbos, refroidis par eau. Véritable vitrine technologique, la Nissan 300 ZX a aussi été le porte-drapeau du savoir-faire des motoristes du constructeur japonais. Ce bijou mécanique développait 280 chevaux et un couple maxi de 36,9 MKg, ce qui était déjà suffisant pour animer sans mal les 1.600 kg de la bête. Les performances étaient d'ailleurs au rendez-vous, malgré un poids qui peut paraître élevé pour une sportive. La «Fairlady» se déclarait comme une GT, confortable et performante et non une pure sportive misant tout sur le chronomètre. Sa cible était la Porsche 928. Dans ce domaine, le but a été atteint sans souci puisque la 300 ZX était l'une des voitures les plus agréables à conduire au quotidien. Sa mécanique, souple et silencieuse, était un régal de souplesse. Les reprises étaient étonnantes de vigueur. La 300 ZX était aussi posée sur des rails et sa tenue de route impressionnait en toutes circonstances bien que certains la trouvaient un peu lourde ou pataude. La Nissan 300 ZX, c'était plutôt la force tranquille. Remplacée à la fin des années 90 par la 350 Z, la 300 ZX a gardé une place particulière dans la famille Z de Nissan. Bien que ce modèle soit devenu très rare dans le monde et encore plus chez nous, si vous avez un peu de chance vous pourrez croiser un exemplaire dans un parfait état. Historique : • 1983 : Appelée Fairlady au Japon, la Nissan 300 ZX Z31 débute sa carrière pour succéder à la 280 ZX. • 1985 : La 300 ZX, avant de prendre le nom Nissan, a commencé sa carrière avec l'appellation Datsun. 1987 : La GT a eu droit à un restylage par Kazumasi Takagi et son équipe pour afficher une ligne particulièrement aérodynamique. En 1989 : Pour se renouveler, la Z31 est remplacée par la Z32 avec plusieurs modifications au rendez-vous. • 1996 : Alors que la commercialisation s'est arrêtée en Europe, elle s'est poursuivie au Japon, jusqu'en 1999 avant qu'elle ne soit remplacée par la 350Z.