Après un duo avec Halima Alaoui, le jeune chanteur et réalisateur de vidéoclips, Abd-Samad Charaf, vient tout récemment de joindre ses cordes vocales à celles de Samira Belhaj, lauréate de Studio 2M dans sa troisième édition (2006). Ils ont conçu une histoire d'amour qu'ils ont intitulée «Ya lemmima zgherti w ferhi lia» dont les rythmes sont tadjiks et adaptés à la marocaine. En réalisant cette œuvre musicale qui sera bientôt tournée en vidéoclip, Samira Belhaj, qui s'installera fort probablement aux Emirats Arabes Unis, et Abd-Samad Charaf veulent faire d'une pierre deux coups. «Nous voulons que cette chanson, difficile à chanter et qui sera lancée avec son vidéoclip, rafle un grand succès et soit souvent interprétée lors de cérémonies de mariage», déclare Abd-Samad Charaf à ALM. De quoi créer une bonne ambiance dans de telles occasions ! Outre «Ya lemmima zgherti w ferhi lia», Abd-Samad Charaf prépare d'autres chansons qu'il partagera avec le public bientôt selon ses dires. En parallèle, ce réalisateur entamera le mois prochain le tournage de vidéoclips pour la chanson «Ana Horra» (Je suis libre) de Halima Alaoui et «Hbibi ma yensani» (mon amant ne m'oublie pas) de Zakaria El Ghafouli, également lauréat de Studio 2M dans sa 7ème édition (2010). En plus de vidéoclips, Abd-Samad Charaf a, pour rappel, réussi à réaliser un premier long-métrage en langue amazighe intitulé «Ifri nta gay warin» bien qu'il ne parle pas berbère. Une œuvre dont la production a été assurée par Öyun Audiovisuel, appartenant au réalisateur, et Vala vidéo, une société de production à Taroudant. A propos de la diffusion de ce film, le réalisateur précise qu'il «négocie avec la SNRT pour l'émettre sur la chaîne amazighe». Mais va-t-il abonder dans le sens des productions amazighs ? Selon lui, «tout dépend de la réussite d'«Ifri nta gay warin ». Quand même, il est en train de préparer des courts-métrages en arabe dialectal pour se lancer dans le domaine de la réalisation. Bonne continuation !