L'Association professionnelle des cimentiers et les fédérations professionnelles des matériaux de construction, du bâtiment et des travaux publics s'attaquent à la culture de la sécurité au sein des PME-PMI, au sein des unités de production et dans les chantiers. A ce titre les cimentiers ont organisé un séminaire, en partenariat avec le collectif des entreprises sous-traitantes, pour promouvoir un travail engagé depuis une décennie dans le domaine. En effet, selon un communiqué des cimentiers, cet événement a été pensé suite à la multiplication ces dernières années des activités et des chantiers de construction, d'extension d'usines ou de maintenance, qui augmentent les risques de façon sensible. De même que la multiplication d'intervenants sur les mêmes chantiers avec des cultures et des sensibilités différentes pour la sécurité. Ainsi, vu leur vif intérêt pour la sécurité, toutes les parties prenantes ont rejoint les politiques et programmes prônés dans le pays par les pouvoirs publics. Elles ont ainsi mis en place des collectifs pour fonctionner en réseau. Résultat, des programmes ont été élaborés et des engagements ont été pris pour promouvoir une véritable culture de la sécurité au sein de la profession aussi bien en matière de sécurité des personnes que de respect de la réglementation. «La nécessaire prise en compte de la sécurité et la conscience partagée des risques et des moyens de les prévenir, ne pouvant se faire sans l'adhésion de tous et l'engagement concerté et effectif des parties prenantes, les cimentiers et leurs partenaires ont engagé un travail en commun dans différents champs d'actions», précisent les cimentiers dans leur communiqué. Ainsi, le séminaire a permis des échanges sur l'expérience et les difficultés effectives que posait la mise en place des techniques et des modes de management propres à développer des comportements responsables et à donner véritablement corps à une culture de la sécurité dans le quotidien. Les expériences enregistrées, qui ont fait l'objet des interventions des différentes entreprises sous-traitantes, témoignaient d'un côté d'une spectaculaire réduction des accidents avec et sans arrêt, malgré la forte augmentation des heures travaillées et la multiplication des risques. Les différentes entreprises sous-traitantes, membres du Collectif qui sont intervenues et qui ont témoigné de leurs propres expériences en matière de gestion de la sécurité au sein de leurs entreprises respectives et leur plein engagement pour tendre vers l'objectif du zéro accident. De ce fait, «conscients des difficultés pour aller au-delà de ce palier, au-delà des coûts économiques de la sécurité et surtout de la non-sécurité, l'ensemble des intervenants se rencontraient sur l'enjeu fondamental, le coût humain et social de la sécurité», a conclu le communiqué.