La sauvegarde de l'environnement demeure incontestablement l'une des préoccupations nationales d'extrême acuité. Depuis déjà quelques temps, le Maroc met les bouchées doubles pour être au diapason des nations protectrices de l'écologie, sous ses diverses formes et dimensions. D'autant plus que les changements climatiques et les pollutions multidimensionnelles défraient continuellement la chronique, à travers tous les coins du globe. La charte nationale de l'environnement qui rallie cette dynamique universelle dans cette optique vitale, retient en haleine toutes les constituantes de la société marocaine, à la lumière des premiers jalons jetés à la concertation et l'action citoyenne, consciencieuse et responsable. La promulgation récente de la loi de préservation de l'environnement en est pareillement une illustration claire et forte de ce volontarisme affiché dans les sphères décisionnelles des institutions suprêmes de l'Etat. Un autre projet de loi relatif à la protection de l'espèce séculaire mythique qu'est l'arganier, débattu sous la voûte de l'hémicycle, depuis mardi dernier, constitue également une volonté avérée d'entourer ce spécimen fabuleux de toutes les conditions de subsistance et de régénération. Paradoxalement à toutes ces mesures de haut degré de maturité et de civisme, les atteintes infâmes à l'essence même de la flore nationale ne cessent, malheureusement, d'hypothéquer cet effort magistral et crucifier cette biodiversité environnementale de haute facture. Emportés par ces errements aveugles, des promoteurs immobiliers, dans un souci d'urbaniser à outrance, abattent sans relâche, des milliers d'arganiers pour ériger des séries de bâtiments, suscitant un tollé dans les milieux écologiques, notamment les adeptes de cet arbre emblématique qu'est l'arganier, classé, au côté du palmier-dattier comme une réserve de biosphère par la communauté planétaire. Des dizaines d'hectares d'arganiers sont impitoyablement arrachés pour monter la nouvelle fabrique des ciments du Maroc, à proximité de la commune rurale d'Imi M'korne, relevant de la province de Chtouka Ait Baha, sans qu'on ne s'y interpose, malgré les réactions énergétiques de la société civile qui s'était vainement époumonée à tue-tête pour circonscrire ce génocide macabre. De même, on déplorera le carnage qu'avaient subi les dunes de la baie d'Agadir dans le but de planter, en lieu et place, des complexes hôteliers haute de gamme, pieds dans l'eau, aux dépens de ces merveilles dunaires qui scellaient, à l'époque, une splendeur écologique hors pair. Actuellement, on s'apprête à s'attaquer, sans répit, à une multitude d'arganiers dans le couvert végétal jouxtant la commune urbaine de Koléa, liée à la province d'Inezgane Ait Melloul. Là encore, des structures associatives, par le truchement des communiqués et des pétitions de protestation, s'insurgent vivement, avec indignation et colère, contre ces massacres morbides qui anéantiraient des zones de grosse qualité environnementale, pour des voracités urbanistiques. Récemment aussi, la faune marine du large de la première station balnéaire du royaume vient d'être envahie par les carcasses éventrées et coulées de pas moins de cinq chalutiers, longtemps abandonnés dans l'un des bassins du port de pêche d'Agadir. Ce sordide sabordage des embarcations dont la flottaison des coques a été percée, après les ultimatums de l'ONP adressés aux propriétaires concernés, porterait, sans doute, préjudice aux équilibres marins par ces intrusions nocives. Certes, on n'est nullement pas sans convenir que, pour des fins à utilité générale, la voie express Agadir/Taroudant, via l'aéroport Al Massira, avait exterminé des superficies non négligeables d'arganiers du côté de la forêt d'Admim meublant la commune rurale d'Ouald Dahou. Dans ce sens similairement, on ne pourrait pas ne pas tolérer, non sans amertume d'ailleurs, pour les mêmes raisons utilitaires, l'extraction de milliers d'arganiers du côté de la commune rurale d'Ameskroud, relevant de la préfecture d'Agadir Ida Outanane, pour édifier, dans ce tronçon délicat, le premier bout de l'autoroute salvatrice Agadir/Marrakech dont les retombées bienfaitrices ne sont plus à démontrer. Nonobstant, il va sans dire non plus que l'anéantissement cynique de l'arganier est un phénomène qui prend de plus en plus de l'ampleur, malgré les avancées notoires qu'enregistre notre pays en terme de sauvegarde de cet arbre multifonctionnel, avec l'intervention louable des partenaires étrangers, en particulier l'organisme américain l'USAID et la fondation germanique la GTZ qui ont mis en place des mécanismes et des dispositifs performants, en compagnie des ONG locales, fédérées et agissantes. On se souviendrait comment ces associations, accompagnées d'une mobilisation médiatique revigorée, se sont parvenues à dissuader les responsables de l'ONE, lorsqu'ils avaient mis sur orbite la réserve de Cap Guir, relevant de la commune rurale de Tamri, où nichent des espèces rares tels l'ibis chauve et le flamant rose, pour y installer une station thermique qui aurait pu occasionner des dégâts écologiques alarmantes. Cette synergie civique de tout acabit devrait, en fait, se relancer et motiver toutes les bonnes volontés en vue de mettre fin à tous ces agissements incontrôlés et irréfléchis de ces saccageurs qui enfreignent toutes les prouesses environnementales nationales légiférant les conduites humaines à cet égard. Point de mire Renforcer la capacité litière Il ne fait pas de doute, la destination Agadir est en passe de recevoir des flux de plus en plus accentués en termes de visiteurs. Les nouvelles dessertes aériennes provenant des marchés scandinaves, russes, polonais et autres renforcent ces drainages consistants. Cependant, on ne peut cesser de déplorer l'exigüité de la capacité litière qui stagne, depuis déjà des décennies. En effet, l'offre hôtelière est, depuis longtemps, à hauteur de 26 mille lits, alors que la cité ocre en est à plus de 60 mille et entrevoit dans un proche avenir les 80 mille. La première station balnéaire du royaume ne progresse guère au niveau de son éventail d'accueil, à la grande déception des professionnels. Pis encore, plus de la moitié de ces hôtels classés se trouve toujours dans un état piteux, en dépit des opérations de rénovation entreprises dans certaines structures. En plus de ce phénomène de délabrement qui use, depuis des lustres, une série d'hôtels trônant au cœur du secteur balnéaire et y occupent une place de choix, on relèvera pareillement la fermeture d'une panoplie de complexes qui moisissent dans l'abandon le plus lamentable, tels Salam, transatlantique…, sans parler d'une multitude projets hôteliers qui arrêtent leurs travaux de réalisation à mi-chemin, notamment Targa, Hospitality…Voilà donc qui affecte tout effort de relèvement de capacité d'accueil, au regard de la conquête de marchés potentiels et porteurs. On ne saurait alors prétendre développer le secteur, au vu des exigences de la vision 2020, sans le renforcement de ce paramètre fondamental. On ne peut également avancer rivaliser avec les destinations régionales, en particulier en Turquie, en Grèce et autres, en portant préjudice à ce fondement majeur de l'épanouissement touristique dont les assises sont aussi malmenées par la prolifération du système nocif du «All Inclusive». Si l'effort est porté, ces temps-ci, sur l'attraction des flots de touristes à destination d'une ville attractive par ses splendeurs naturels et ses arrières pays saisissants, à travers des actions de promotion judicieuses, on devrait inéluctablement accompagner toutes ces ébauches prometteuses par une campagne volontariste en termes de consolidation de la capacité litière, à commencer par la restauration des édifices délabrées, la réouverture des hôtels fermés, l‘achèvement de ceux qui sont toujours en état d'arrêt, en activant les procédures de réactivité et se lancer dans des projets d'investissement hôtelier à grandes échelles, avec une approche plus souple et incitative. Eriger Agadir en une destination balnéaire de haut standing est un choix national, encore faut-il assumer ce choix stratégique, en mettant en place toutes les conditions idoines pour honorer ces engagements. Ce n'est nullement une question de tempérament de tel ou tel opérateur qui se permet d'hypothéquer toute une orientation pour des fins souvent anachroniques. L'ancien ministre de tourisme qui n'est autre que l'actuel instigateur de cette révolution touristique dans la région Souss Massa Drâa, n'a jamais cessé, depuis son avènement, d'axer toute son énergie pour l'éclosion de la capacité litière. Autant s'en réjouir et en concrétiser ces vœux de taille ! S .E.A TIZNIT L'Espace civique débat des réformes constitutionnelles Partout au Maroc, dans le centre comme à la périphérie, des débats continuent à s'organiser autour de la reforme de la constitution. Pour sa part, Tiznit ne fait pas exception, et l'Espace civique est là pour apporter sa contribution à cette problématique. Animée par Me Abdellatif Ouammou, parlementaire et farouche défenseur des droits de l'Homme, et en présence d'une nombreuse assistance composée de militants des droits de l'Homme, d'associatifs et d'intellectuels locaux ; il a relaté l'importance de la reforme constitutionnelle dans cette étape historique, et a mis en exergue les attentes des différentes composantes de la société marocaine. Les multiples interventions de l'assistance cherchent des éclaircissements, mettent en relief des questionnements légitimes sur le contenu de la prochaine constitution, à savoir le rôle du Roi et la Imarate Almoumine, et le statut du Premier ministre, du gouvernement comme celui du parlement et l'indépendance de l'appareil judiciaire. La question tamazight, la régionalisation avancée et la séparation des pouvoirs ont été décortiquées et amplement discutées. Il s'agit, en fait, pour de nombreux intervenants, de procéder à la refonte pure et simple de la loi suprême. Chtouka Ait Baha Large sit-in des ouvriers agricoles Les ouvriers agricoles dans la province de Chtouka Ait Baha ont observé, jeudi dernier devant la délégation de l'emploi à Biougra à partir de 15h et à proximité de la société Duna Export à partir de 16h30 des sit-in de protestation. Initiée par l'Union Marocaine de Travail, FNSA, section d'Agadir, cette action de masse suivie par une large foule de manifestants revendique une panoplie de droits légitimes dont principalement : - Respect du droit syndical et de la dignité des ouvriers et la préservation des acquis de la classe ouvrière dans la société Duna Export - Réintégration de tous les ouvriers licenciés et suspendus de Duna Export, Tectra et Maressa 9 - Augmentation et alignement du SMIG et SMAG au sein de l'industrie et de l'agriculture - Unification des horaires de travail dans l'industrie et l'agriculture - Respect des conditions de santé et de sécurité au transport et dans les fermes - Levée de la discrimination contre les ouvriers agricoles Cette manifestation à laquelle ont pris part massivement les ouvriers agricoles à l'appel de l'UMT a connu un franc succès au niveau de la mobilisation, de la responsabilité et de la détermination pour aboutir aux objectifs escomptés devant un Patronat vorace, une Administration indifférente et une Autorité complice. Les ouvriers lésés par ce comportement irresponsable et révolu exige un dialogue équitable pour la ‘accomplissement de tous leurs droits légaux, dans un contexte national qui n'admet plus l'atermoiement et l'exclusion. Biougra-Saoudi El Amalki Pignon sur rue Journée de sensibilisation et d'information Dans le cadre des journées de sensibilisations organisées par l'université Ibn Zohr, visant une meilleure proximité des futurs étudiants et une meilleure orientation de ces derniers, une campagne d'information et de sensibilisation sera organisée par la Faculté Polydisciplinaire de Ouarzazate en partenariat avec la Délégation provinciale du ministère de l'éducation nationale de Ouarzazate le mardi 19 Avril 2011. Cette faculté s'est distinguée, depuis sa genèse en 2006, par son offre de formation représentant les premières licences professionnelles du genre au Maroc, et qui répond mieux aux besoins nationaux et internationaux en matière de techniciens et cadres liés aux domaines de la production cinématographique et audiovisuelle, du tourisme, de la gestion et la communication, et des techniques d'exploitation des énergies renouvelables. Cette campagne servira, par ailleurs, d'opportunité pour faire connaître les potentialités et les ressources tant humaines qu'intellectuelles dont dispose l'Université, et sera animée par des experts des sciences de l'éducation, des étudiants tuteurs représentant l'ensemble des établissements de l'Université et des experts des domaines de la formation et de l'emploi ainsi que par des professeurs universitaires confirmés. Les bacheliers à Guelmim Dans le cadre de la politique de proximité de l'élève et l'ouverture sur l'environnement socioéconomique, l'université Ibn Zohr organise, les Vendredi et Samedi 15 et 16 Avril 2011, une campagne d'orientation à Guelmim en partenariat avec l'Académie régionale de l'Education et de la formation de la région Guelmim-Smara, et ce au profit de l'ensemble des lycéens des délégations de cette dernière. L'objectif de cette initiative est essentiellement de mieux orienter les futurs étudiants dans le choix de leur cursus universitaire tout en leur présentant les filières et formations offertes par l'ensemble des établissements de l'Université, et notamment par ses nouvelles créations comme pour les Facultés Polydisciplinaires de Taroudant et d'Ouarzazate qui offrent des formations complètement harmonieuses avec le développement local et régional, et qui prévoient une capacité d'accueil importante des étudiants. Cette opération vise, en outre, la présentation des perspectives de l'emploi qui seront ouvertes aux jeunes lauréats de l'Université. Pour mener à bien cet événement, des experts des sciences de l'éducation des domaines de la formation et de l'emploi ainsi que des professeurs universitaires confirmés et des tuteurs de tous les établissements veilleront sur l'animation de cette campagne et sur son amplification. Les projets des étudiants et les plus importantes créations de l'Université seront présentés dans ce sens, du fait de leur apport marquant dans la distinction de l'Université au cour des dernières années, et leur contribution significative au développement des aptitudes personnelles professionnelles et scientifiques de l'étudiant.