Le printemps touristique à Ouarzazate s'annonce vraiment de bonne augure. La capitale de l'industrie de cinéma grimpe, en effet, les échelles pour renouer avec les chiffres du début de la première décennie du nouveau siècle. Le nombre estimé de nuitées réalisées dans les établissements d'hébergement touristique classés dans la province affiche une hausse de +21% durant les deux premiers mois de 2011 par rapport à la même période de l'année 2010. Les touristes de la cité des mille et une Casbahs ont ainsi comptabilisé près de 60 mille nuitées, dont près de 8 mille par les résidents. A lui seul, le mois de février a enregistré une hausse de 29 %, par rapport au même mois de l'année précédente. Les catégories d'hôtels classés 3*, 4*, et les 5* cumulent 59 % des nuitées totales enregistrées à Ouarzazate pour le mois de février 2011. Ces catégories d'hôtels affichent des résultats contrastés en termes de nuitées en comparaison avec février 2010 (-33% pour les 3*, 1% pour les 4* et +15% pour les 5*). Pour le mois de février 2011, le taux d'occupation des chambres des établissements d'hébergement touristique classés s'est stabilisé par rapport à la même période de l'année 2010 (19%), un chiffre prévu à la hausse dans les mois prochains, en raison de la haute saison. Ceci dit, les observateurs estiment que plusieurs établissements touristiques non classés accueillent un grand nombre de touristes et restent de ce fait, en dehors de toute comptabilité officielle. Presque toutes les zones rurales comptent des gîtes, des auberges, des bivouacs… Au terme des deux premiers mois de 2011, le taux d'occupation des chambres des établissements d'hébergement touristique classés à Ouarzazate s'est stabilisé à 16 % par rapport à l'année précédente. Un constat qui met en garde à la fois les professionnels et les responsables, notamment contre la régression du taux d'occupation et de la durée de séjour. En fait, le changement de cette durée qui campe aux deux jours depuis près de dix ans, n'est pas pour demain. L'on mise sur la nouvelle stratégie de promotion, reposant sur la conquête du marché allemand et hollandais, à travers des éductours d'agents de voyage et de journalistes, initiés par l'Office National Marocain du Tourisme (ONMT). La hausse enregistrée pour le mois de février 2011 au niveau de la ville d'Ouarzazate (+29%) s'explique principalement par l'augmentation des nuitées réalisées par les résidents (+7%) et les non résidents (+32%), en particulier les français (+51%), premier marché émetteur et les allemands (+28%), dont le nombre est prévu à la hausse au fil des mois, notamment après de récents contacts qui ont abouti à l'organisation ultérieurement d'une opération d'ampleur. Quant à la hausse des nuitées durant les mois de janvier et février 2011, elle concerne aussi bien les non résidents (+19%) que les résidents (+39 %). La progression des nuitées du tourisme récepteur est attribué principalement aux marchés : français (+29%), allemand (+25%) et italien (+26%). Il faut dire que le marché interne s'avère prometteur, en dépit de l'absence d'une véritable offre de la part du marché, ce qui fait penser les observateurs à des avancées extravagantes en cas d'opérations préférentielles. Comme il s'agit d'une source sûre et certaine, les professionnels comme les responsables doivent lui accorder un intérêt à même de l'exploiter rationnellement. Anas Azizi Errachidia Deuxième édition du forum carrière scientifique et culturelle de l'étudiant Les étudiants de la FST-E ont décidé cette année de présenter leur profil et leur savoir-faire devant les représentants du secteur professionnel. Par là, ils veulent ainsi s'offrir un espace de rencontre et de discussion entre étudiants et représentants des différentes entreprises, mais aussi à instaurer une tradition de coopération, d'échange et partage de compétences. Il s'agit du deuxième forum Carrière scientifique et culturelle de l'étudiant qui sera organisé du 26 au 28 avril courant. Cette manifestation, à laquelle prendront part plusieurs établissements publics et privés, s'inscrit dans le cadre des orientations générales visant à réaliser une adéquation optimale entre la formation et le marché de l'emploi. Il ambitionne d'orienter les étudiants scientifiques et techniques aux besoins du marché de l'emploi qui évolue au rythme des secteurs industriels et de l'économie. Le forum reste une activité centrale et une occasion singulière qui permet aux étudiants d'établir le contact avec le monde entrepreneurial dans sa plus grande diversité, d'appréhender sa complexité et de mettre à niveau leurs acquis afin de répondre aux besoins du marché de l'emploi. Initiée sous le signe «La formation de qualité à l'écoute de l'entreprise», cette 2-ème édition offre un espace de rencontre entre futurs et anciens lauréats de l'établissement et chefs d'entreprises, le forum permet donc un échange d'expériences et de visions à travers ses diverses perspectives. Parmi les objectifs assignés à cette rencontre, il y a lieu de citer la valorisation de l'image de marque de l'établissement. Il s'agit, en fait, de faire connaître sa structure, sa fiche technique et son architecture pédagogique. Les étudiants entendent aussi contribuer en collaboration avec les professeurs de l'établissement et tous les partenaires socio-éducatifs à une formation de qualité et titres de compétence spécifique à l'écoute de l'entreprise. La rencontre vise également à amener le milieu socioéconomique à participer au montage de projets de formation et d'enseignement et amener les étudiants à exprimer leur savoir faire et d'exposer leurs travaux scientifiques et techniques. Plusieurs activités sont prévues lors de cette 2-ème édition, en l'occurrence des conférences plénières, communications orales et débat et tables rondes, séminaires, colloques, autour du « Parcours professionnels des anciens lauréats de la FST-E ». Le programme prévoit aussi une quarantaine de stands : Exposition des activités et produits des entreprises et établissement participants. Le carrefour mérite le détour de tous les étudiants pour avoir une idée des carrières futures. A-A Je pars Je sais que je suis sans demeure J'emprunte aux nuages un manteau Pour réchauffer mon hiver Au soleil un pan d'ombre Pour rafraîchir la mémoire Je pars Musette en bandoulière Mais, sans viatique dedans Le mirage me plonge dans le rêve Je m'abreuve à satiété M'y lave Reprends la marche. Trop longue est encore la route Je pars Vers où l'étoile s'éteint Vers d'où jaillit la lumière Quand pointe, à l'horizon, le jour Imilchil Les élèves du collège Paul Gauguin d'Agadir en visite à Imilchil Une vingtaine d'élèves de troisième dont dix filles, scolarisés dans le collège Paul Gauguin relevant de l'Agence de l'Enseignement Français à l'Etranger (AEFE) d'Agadir effectuent du 12 au 15 avril 2011 une visite dans la région d'Imilchil, en vue de s'enquérir des réalisations de l'Association ADRAR et de découvrir la belle région d'Imilchil qui fait partie du Maroc profond. L'idée de cette visite pédagogique remonte au mois de janvier dernier lors de l'animation par le directeur des projets de l'Association ADRAR d'une conférence sur le développement local participatif au lycée Descartes de Rabat à laquelle ont participé des enseignants des différentes écoles française du Royaume. Le programme de ce voyage d'étude prévoit la visite des deux jardins d'enfants de l'Association ADRAR, situés dans les villages d'Imilchil et d'Agoudal. Les élèves du collège y déposeront des fournitures scolaires et des vêtements, au profit des enfants des deux crèches. Une visite est également prévue au collège et à l'internat d'Imilchil où les élèves venant d'Agadir auront l'occasion de discuter avec leurs homologues qui y poursuivent leurs études secondaires. Un projet de jumelage avec le collège d'Imilchil sera discuté avec le Délégué Provincial du Ministère de l'enseignement de Midelt. Les élèves effectueront également des visites aux ateliers de la coopérative tislite d'artisanat domestique et de la coopérative Assif Melloul de production de jus de pomme. En découvrant la vallée de l'Assif Melloul, des arrêts sont également prévus pour voir des vergers de pommier et des parcelles de safran mis en culture par l'ORMVA/TF dans le cadre du Plan Maroc Vert dont le pilier II soutient l'agriculture solidaire en zone de montagne. Une journée entière est programmée pour une randonnée pédestre dans les hauts plateaux de l'Assif Melloul. Selon MM. Fréderic Ledaine et Khalid Mouttaqui, enseignants au collège Paul Gauguin, les élèves qui sont équipés en chaussures de marche sont prêts à parcourir les vingt kilomètres (aller-retour) reliant les deux lac Isli et Tislite («le fiancé» et «la fiancée»). Le guide accompagnateur leur racontera sur place la belle légende d'Isli et de Tislite, version berbère du célèbre drame entre Roméo et Juliette. Cette randonnée permettra aux élèves de visiter des tentes nomades et de rencontrer des éleveurs transhumants au niveau du plateau d'Izlane où ils auront l'occasion de s'enquérir de la gestion coutumière des terrains de pâturages. Il est à signaler que, lors de la réception de ces élèves et de leurs professeurs, un exposé sur la région et sur les réalisations d ADRAR leur a été présenté par le Directeur des projets de l'Association qui les a informés que le Ministère de l'Agriculture en collaboration avec l'organisation des Nations unis pour l'Alimentation et l'Agriculture prépare actuellement un dossier en vue de classer les sites d'Imilchil et Amellagou comme patrimoine mondial agricole (SIPAM). Hrou Abou Charif Errachidia Une province sans cellule de communication ! Seuls au monde peut-être. Les responsables de la province d'Errachidia ne se rendent pas encore compte de l'importance d'une cellule de communication. L'opinion publique locale, notamment les correspondants et collaborateurs des différents organes de presse nationaux, régionaux et électroniques se demandent, d'un air perplexe, sur ce désintérêt total envers un secteur qui revêt une importance capitale ailleurs. Ils en pâtissent grandement. Un black out sans précédent en raison de cette absence. L'importance d'un tel service permettra certes de faciliter la communication avec les organes de presse en activités dans cette province et l'aide à la diffusion et la couverture médiatique des différentes activités. Ainsi, les représentants des organes de sont au courant ni de la date, ni du lieu des activités officielles, notamment les conseils provinciaux. Par conséquent, si quelques-unes des représentations médiatiques dans cette région sont connues par leur dynamisme dans la couverture des différentes activités, la population déplore, par contre, l'absence du pôle médiatique national, en l'occurrence l'équipe de la SNRT, chose malgré que celle-ci possède un bureau. Aziz Lâafou Arts populaires La danse Wasti qui s'apparente aux autres expressions artistiques Cette appellation est inhérente aux caractéristiques de cet art populaire qui constitue un point d'intersection des autres arts du moment qu'il en tire partie. Ce puzzle, malgré cette diversité, lui donne une autonomie et une signification à part entière. Ce ci dit, Wasti empreinte à Rokba le rythme et la rime. Alors qu'Ahidous lui procure son unique hémistiche. Au moment que Lharma lui cède l'exécution du poème à chanter par l'ensemble des participants et l'absence de quatre Lazima (le ressassement du phonème [La] par les chanteurs). Wasti est un poème à un seul hémistiche. Il ne dépasse pas quatre vers dans les meilleures conditions. Il est similaire à Rokba. Il se pratique après Alaasr (la prière de l'après midi) ou à la nuit tombante. Il prend pour scène un espace quelconque. On le pratique soit debout soit assis. La mise en scène de Wasti exige deux rangées qui se composent chacune de trois individus ou plus. Le plus souvent le rang se constitue de six éléments. Les deux rangées se tiennent debout face à face, les hommes d'un côté et les femmes de l'autre. La première rangée dit et redit le vers que la seconde reprend en se frappant les mains d'une manière cadencée. Cette action est accompagnée d'un ondoiement des corps des participants tantôt à gauche et tantôt à droite dans un rythme musical à signification particulière. Quand on arrive au terme du poème on le reprend de nouveau à l'aide des mouvements corporels. Autrefois, cette danse est exécutée par deux rangées. Une rangée constituée des hommes et l'autre composée des femmes tout en prenant en considération l'appartenance tribale des participants. Aujourd'hui, on note l'absence totale du sexe féminin dans ce jeu. En plus, Wasti ne se pratique pas debout comme auparavant, mais parfois assis ce qui lui a fait perdre son goût habituel. Vu le respect parfait du rythme et de la rime, la cadence de Wasti est complètement très difficile. Cette harmonie se tisse et se crée conformément à un système particulier des rythmes et des rimes. Encore est- il à ajouter que chaque déséquilibre au niveau de la rime engendre une perturbation de la danse parce que Wasti s'appuie sur le système de la production par hémistiche. C'est ainsi que la régularité du respect de la rime fait que cadence qui conclue chaque hémistiche donne au texte à chanter sa valeur artistique ce ci étant chaque modulation affectant la rime provoque une dissociation et une fissuration musicales chez l'auteur, le spectateur ainsi que l'écouteur. Il est à noter que Wasti se compose de plusieurs types au niveau de l'harmonie. On peut citer: “lamtalat” (desitation de thalo-tha c'est-à-dire trois” lamsarrah” (qui vient du mot saraha” qui veut dire tendre ou allonger), “mrichik”.