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Infrastructures : Casablanca asphyxiée, le Tramway en cause
Publié dans Albayane le 16 - 03 - 2011

Casablanca, la plus grande ville du Maroc, souffre toujours de la faiblesse flagrante des infrastructures routières. Les problèmes de la circulation que vivent les Casablancais en témoignent.
Les premiers signaux de ce phénomène qui ne cesse de s'amplifier d'une année à l'autre, ont été constatés lors des récentes décennies, avant que les choses ne s'aggravent.
Etouffée, aujourd'hui plus que jamais, Casablanca n'arrive pas à suivre la cadence démographique de la ville en nette augmentation. On parle environ d'une dizaine de millions d'âmes qui vivent dans une ville où l'atmosphère est des plus asphyxiantes et des plus polluées.
La saleté, un grand mal qui menace la ville, nécessite de grands réflexes pour trouver les issues à un environnement sain.
La saleté si elle vient de la pollution sortant des différentes grandes usines et du manque d'espaces verts…, est aussi et surtout causée par les grands chantiers que connaissent plusieurs régions de la ville casablancaise, qui ne finissent pas et qui sont derrière beaucoup de désagréments causés aux habitants de la ville. On creuse partout et à n'importe quel moment, tant pour les canalisations que pour les travaux du chantier concernant la nouvelle infrastructure du Tramway. Cet attelage est censé anéantir les problèmes du transport urbain à Casablanca comme c'est d'ailleurs le cas dans les plus grandes villes du monde. Seulement, cette louable initiative venue malheureusement tardive, se déroule au détriment de la fermeture ou le raccourcissement de pas mal de grandes artères de la ville, causant une anarchie totale dans la circulation. Et cela pourra durer aussi longtemps, au vu de la lenteur des travaux que connaît cette opération du Tramway. Des travaux entamés voici maintenant une année environ mais sans continuité pour venir à bout des trous béants, énormes et de l'état de gravas et sables éparpillés partout dans la ville. On donne comme exemples la situation déplorable des grands boulevards Hassan II, Mohammed V au centre de la ville, Abdelmoumen… ou Ba Hmad à Belvédère, tout proche du pont de Carnaud menant à un des grands et anciens quartiers populaires de la ville, Hay Mohammadi, à travers les anciens abattoirs et autres axes de circulation tout aussi importants qui permettaient d'assurer la fluidité de la circulation, des bus, des camions, des taxis grands et petits. Cela sans parler des issus n'ayant plus la capacité de supporter des camions semi-remorques venant du port et dont le flux est ininterrompu.
De grands boulevards sur plusieurs kilomètres sont donc interdits à la circulation pour cause essentiellement de l'absence de stratégie de mise des rails afin de finir l'opération des travaux du Tramway dans un temps ne dépassant pas les limites.
Tous ces éléments font que la vie quotidienne à Casablanca est devenue synonyme d'une atmosphère polluée, sale… et stressante.
Pour aller à son boulot, le citoyen casablancais est obligé de faire une heure par voiture pour parcourir un trajet de seulement 10 Kms. Cela à un moment où le transport national au Maroc compte se renforcer par le TGV, un train rapide qui fera 20 minutes entre Casablanca et Rabat et 140 minutes pour arriver à Tanger. Voilà une contradiction à constater dans un pays qui se veut en voie de développement mais qui a n'a pas les hommes qu'il faut à la place qu'il faut pour une bonne gouvernance au sein de ses grandes villes.
Aujourd'hui, on ne peut que déplorer les grands embouteillages sans arrêt, de 7 H 00 du matin jusqu'au soir, voire minuit à l'occasion de certains événements comme les fêtes. Des embouteillages avec leur lot de klaxons qui agressent par leur sonorité la vie des Casablancais qui ne connaissent plus l'aspect de la belle Cité Blanche « Dar Al Beida ».
Les Casablancais ne peuvent que formuler les vœux de voir ces travaux prendre une allure à même de pouvoir accélérer un tant soit peu la concrétisation prochaine du projet du Tramway.
Il ne fait aucun doute que le Tramway permettra de soulager grandement le transport urbain au niveau de la wilaya du Grand Casablanca. Comme il palliera aux nombreux problèmes et dysfonctionnements que représentent aujourd'hui les bus, les grands et les petits taxis, sans parler bien entendu de tout ce qui est informel.
Le Conseil de la ville qui assume une grande responsabilité, quant aux problèmes et faits saillants des différents moyens du transport dans sa région, peut encore jouer un très grand rôle en mettant en place les mécanismes, les stratégies et les moyens qui pourront, le cas échéant, permettre à tous ces travaux de se réaliser conformément au cahier des charges mais en développant le rythme afin d'atteindre une vitesse de croisière raisonnable sans rien enlever à la qualité des travaux du Tramway.
La question que tous les Casablancais se posent aujourd'hui, c'est de savoir pourquoi ces travaux ne sont pas continus dans le temps, c'est-à-dire 24 heures sur 24, en mettant en place des équipes pouvant se relayer comme cela se fait partout dans le monde.
Que les responsables concernés donnent à Casablanca, l'image réelle qu'elle mérite, celle de grande ville qui a tous les atouts pour être classée parmi les grandes villes développées du monde.
Rachid Lebchir
Point de mire
La nouvelle Région
La Région de Casablanca-Settat sera composée dans la nouvelle configuration de la régionalisation avancée de deux préfectures et sept provinces. Il s'agit des préfectures du Grand Casablanca et de Mohammedia et des provinces de Settat, Benslimane, Berchid, Médiouna, Nouaceur, El Jadida et Sidi Bennour. La nouvelle région compte 153 communes, urbaines et rurales. En termes de population, elle arrive en tête avec 6.085.000 habitants. 31.09 % de cette population résident dans les zones rurales et pas moins de 68.91% se trouvent dans les périmètres urbains. En matière de politique, la région semble être dominée par le Rassemblement national des indépendants (RNI), le parti authenticité et modernité (PAM), le parti de l'Istiqlal (PI), l'Union socialiste des forces populaires (USFP) et l'Union constitutionnelle (UC). Mais avec le nouveau découpage électoral et la nouvelle charte communale qui sera mise en place après la réforme de la Constitution, d'aucuns soulignent que la configuration politique de la Région pourrait changer. Désormais, les alliances devraient se faire sur la base de programme et de vision globale pour la gestion des affaires de la Région. Et le cumul de postes est banni par la nouvelle loi. Une personne ne peut être en même temps membre de trois conseils, régional, provincial ou préfectoral et communal, comme fut le cas actuellement. Cette formule barrera la route devant certains élus qui ont l'habitude de siéger dans tous les conseils en même temps. De même, le mandat de président du conseil régional ne peut être cumulé avec celui de parlementaire. Tout président de conseil régional qui se porte candidat aux élections de l'une des chambres du Parlement doit démissionner pour que puisse être assurée la continuité et l'efficience de ses fonctions. La nouvelle réglementation permettra au conseil régional d'élire à la deuxième Chambre du Parlement un nombre de conseillers égal au tiers prévu pour l'ensemble des collectivités locales de la Région. Le conseil élira ces conseillers par lui-même, en tant que nouveau collège électoral distinct. Ces conseillers conserveront leur voix délibérante au sein du conseil régional.
Enfin, il est à souligner que le président du conseil régional disposera du pouvoir d'exécuter les délibérations du conseil. Ainsi, il sera l'ordonnateur des recettes et des dépenses de fonctionnement, il exécutera directement les décisions du conseil à caractère administratif, individuel ou collectif ou à caractère normatif et disposera d'une agence pour l'exécution des projets d'investissement du conseil régional.
B. Amenzou
Pignon sur rue
Sit-in des journalistes devant le siège de la wilaya de police
La Section régionale du Grand Casablanca du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) organisera ce mercredi 16 mars à partir de 17 heures un mouvement de protestation devant le siège de la wilaya de police sur le boulevard Zerktouni à Casablanca. Un communiqué de la section régionale du Grand Casablanca du SNPM indique que cette manifestation de colère est organisée pour protester contre le recours par les éléments de la police à la violence contre les journalistes et les reporters-photographes lors de la couverture des sit-in ayant eu lieu notamment dimanche dernier à Casablanca. Rappelons que lors des manifestations de dimanche dernier à Casablanca, des journalistes et des reporters-photographes ont été tabassés et malmenés par des éléments de la police de Casablanca.
Salon du transport routier à l'OFEC
La première édition du salon du transport routier des pays de la Méditerranée «SOLUTRANS Méditerranée» se tiendra, du 15 au 18 juin prochain, à la foire internationale de Casablanca. Ce salon, ambitionne d'être la plaque tournante de toutes les solutions du transport, construction et réparation, pour l'ensemble des pays du pourtour de la Méditerranée. S'exprimant lors d'une conférence de presse tenue la semaine dernière à Casablanca, M. Adil Zaidi, président du +Groupement du Poids-Lourd et de la Carrosserie+ (GPLS), a souligné que cet événement constitue une occasion pour les professionnels du secteur du transport au Maroc de bénéficier de l'expérience d'autres pays en général et de l'expérience française, qui a accumulée plus de 20 ans, en particulier.
Casablanca abrite les 1ères assises de la RSE
La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) organise le 23 mars à Casablanca les 1ères Assises de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).
Tenue sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette rencontre-débat, comme le souligne un communiqué des organisateurs, s'inscrit dans la continuité des actions menées par la Confédération pour la promotion de
la Responsabilité sociale auprès des entreprises marocaines, notamment à travers l'adoption de la charte de responsabilité sociale et la mise en place du Label RSE.
Les assises de la responsabilité sociale des entreprises visent notamment à faire connaître le concept de la RSE, présenter les outils et les tendances internationales en matière de RSE, sensibiliser et initier les entreprises sur l'adoption d'une démarche RSE au bénéfice de leurs salariés, de leurs clients et de l'environnement.
Architecture de la Métropole
Les années 50 : La modernité fait son entréeDe style ultra-moderne, les villas des années 50 sont avant tout marquées par la personnalité de leurs architectes.
Oeuvres personnelles, elles étonnent par la hardiesse des leurs lignes, et par l'innovation architecturale dont elles font preuve. Mais cette liberté de ton ne fait pas l'unanimité, et les différences de style vont accompagner les différences de classe : si le style ultra-moderne séduit les classes très aisées, la petite bourgeoisie se fait construire, dans les quartiers du CIL, des villas au style métissé reprenant les grandes lignes de l'architecture méridionale.
Mais les années 50 vont avant tout être profondément marquées par l'invention de «l'habitat pour le plus grand nombre» mis en place par Ecochard et son équipe en 1950. Le développement des programmes publics de logement donne ainsi naissance à de grands ensembles d'habitations bon marché destinés aux musulmans, aux israélites, et aux européens. Ainsi, par exemple, la cité d'habitation des carrières centrales devait permettre de résorber les bidonvilles tout en offrant aux musulmans des habitations respectant les habitudes traditionnelles ; la cité d'el Hank, prévue pour reloger les 18 000 israélites de l'ancienne médina, ou encore la cité de Bournazel (1954) destinée à une clientèle européenne très modeste.
Parallèlement, la multiplication des loisirs de masse entraîne le développement des clubs privés sur la corniche, la construction de nouvelles salles de cinéma, comme le Lutetia en 1950 ou encore le développement des stations services et garages, dont le garage Volvo en 1950 constitue un exemple architectural étonnant.
La culture architecturale des années 50 se poursuivra après l'Indépendance jusque dans les années 80, où on verra l'irruption des thèmes post-modernes.
Villa Sami Suissa : Première construction du genre, la villa construite par Jean François Zevaco en 1947, a inauguré le style ultra moderne caractéristique des années d'après guerre. Jugée révolutionnaire, la villa, maintes fois citée dans les revues internationales d'architecture, est aujourd'hui devenue l'un des emblèmes de la ville.
Aérographe de Tit Mellil : Nul mieux que ce monument illustre la liberté de création dont on fait preuve les architectes d'après guerre. Construit en 1953 par Jean François Zevaco, l'aérogare, avec sa structure en béton brut associé à ses murs blancs, rompt avec la tradition architecturale des édifices publics construits jusqu'alors.
Immeuble Liberté : Avec ses 17 étages, l'immeuble Liberté, construit en 1949 par Léonard Morandi, était considéré comme «la première expérience africaine à grande hauteur pour immeuble à appartements». Situé sur le boulevard Zerktouni, il est aujourd'hui l'un des symboles de la Métropole en matière d'architecture.
A chaque jour suffit sa peine...
Les habitants du quartier Anassi et des zones limitrophes ne savent plus à quel saint se vouer. Chaque jour, ils doivent effectuer un parcours de combattant pour pouvoir rejoindre leurs lieux de travail, notamment au centre ville de Casablanca. La ligne N° 33 du transport urbain en commun reliant cette zone au centre ville n'est pas suffisamment couverte en bus. Du coup, les rares «engins verts» affectés à cette ligne effectuent le parcours complètement surchargés. Ce qui provoque des ennuis et des retards pour les habitants de cette zone. Ce qui les pousse à manifester sur les lieux, dénonçant cet état de choses. Lundi, il a fallu l'intervention de la police pour remettre de l'ordre sur les lieux…


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