Sans Kaka ni Cristiano Ronaldo, le Real Madrid s'est imposé avec la manière à Santander (3-1), en proposant un jeu collectif séduisant, notamment grâce à la belle entente du trio offensif Ö–zil, Adebayor et Benzema, auteur d'un doublé. Après 27 journées, le Real reste à sept points du FC Barcelone mais il a fait meilleure impression dans le jeu ce week-end alors que le leader avait battu le Real Saragosse d'un petit but samedi (1-0). Le Real, contraint de gagner quasiment tous ses matches jusqu'à la fin de la saison en espérant plusieurs dérapages du Barça, a parfaitement géré son déplacement chez le 12e de la Liga, invaincu depuis six journées. L'équipe de José Mourinho s'est créée une multitude d'occasions en première période: Xabi Alonso a trouvé la barre (12e), Marcelo a tiré à côté d'un but vide (14e) et Benzema a envoyé un missile sur la barre (23e). Sur l'action suivante, une merveille de combinaison entre Benzema, Ö –zil et Adebayor s'est terminée sur l'ouverture du score du Togolais, aligné d'entrée avec l'international français (23e). Benzema, lancé par Ö –zil, beaucoup plus en vue en l'absence de Cristiano Ronaldo, a trompé Tono pour le 2-0 (27e). Complètement dépassé en première période par un Real nettement supérieur, le Racing a réagi après la pause. Jonathan Dos Santos a provoqué un penalty mais Pinillos l'a tiré trop mollement et Casillas a bloqué facilement (53e). Le Racing a réussi à réduire la marque à la 70e minute, par Kennedy. Sans paniquer, le Real, qui avait quelque peu laissé le jeu à son adversaire, a accéléré et Di Maria a trouvé Benzema pour le troisième but madrilène (75e). Le Français en est désormais à sept buts en Liga. L'Athletic Bilbao a battu Séville sans forcer à domicile (2-0) et a repris la 5e place à l'Espanyol Barcelone, décevant à Levante, vainqueur 1-0. L'Athletic, qui restait sur quatre défaites consécutives en Liga, s'est montré plus ambitieux dans le jeu mais a ouvert le score grâce à un but contre-son-camp du défenseur argentin Fazio (66e). Le club basque s'est mis à l'abri en fin de match sur un penalty transformé par Iraola (88e) après une faute de Julien Escudé sur Marcos.