Tout le monde en parle maintenant avec beaucoup de désarroi et de timouride, non seulement dans les quartiers « populaires », mais également en plein centre ville. Les agressions, délits et autres sont tellement en récidivité chronique que les citoyens se sentent de moins en moins sécurisés. Les vagabonds et les malfaiteurs rôdent constamment en quête d'aubaines précieuses sans être sérieusement inquiétés ni contrecarrés. Une situation exaspérante qui devient de plus en plus monnaie courante dans les endroits les plus prisés de la cité. Si l'on énumère ces méfaits qui se passent au grand jour dans la quasi impunité dans les quartiers classés parmi les plus « protégés », qu'en est il dans les recoins les plus reculés de la ville où la densité et la promiscuité incitent à des immondices les plus perverses? Il y a lieu donc de tirer l'alarme du péril guettant les citoyens devant cette ascension fulgurante de l'agression dans une ville censée jouir de la quiétude et de la sécurité de par son aspect touristique et sa dimension universelle. Du pain sur la planche donc pour les agents de la sûreté qui se devront de redoubler d'efforts afin de mettre un terme à cet état désolant en continuelle propagation. Des rondes et des descentes permanentes, « les yeux ouverts » seraient les bienvenus partout en ville, aussi bien dans les quartiers dits « luxueux » que dans les plus « démunis ». Une large campagne de ratissage et de nettoyage dans les refuges où nichent les agresseurs et les voleurs serait pareillement d'une nécessité capitale, loin de toute complicité louche. Il est bien évident que les jeunes errants dont les tentations sont fatales ne cessent pas de créer des gènes au niveau de leur recasement dans les centres de la protection des enfants. Toutefois, il s'avère indispensable de faire face à ce phénomène de délinquance qui empire cruellement. Toutes les parties concernées se doivent alors de conjuguer et multiplier les mesures d'assainissement pour assurer à la ville les conditions d'une sécurité effective et pérenne, d'autant plus que la ville d'Agadir, première station balnéaire et second pôle économique du royaume, ne peut évoluer que dans un climat sécurisant qui permet la profusion des investissements en matière de tourisme, plus particulièrement. Les populations ont aussi leur droit le plus absolu à une vie sécurisante.