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Festival international du film de Marrakech : Hommage à James Caan
Publié dans Albayane le 12 - 12 - 2010

Après l'hommage rendu au cinéma français, c'est au tour de James Caan de recevoir l'Etoile d'Or du Festival international du film de Marrakech (FIFM) pour l'ensemble de son parcours cinématographique, sous les applaudissements nourris de l'assistance. Le trophée lui a été remis des mains du monstre sacré du cinéma mondial, Francis Ford Coppola, qui lui a fait jouer son premier grand rôle, quand James Caan a campé le personnage de Sonny Corleone dans la première partie de la célébrissime trilogie “Le Parrain”.
L'on voyait bien la complicité entre les deux hommes qui se sont croisés tant dans la vie que dans le cinéma pendant plus de 45 ans. “Quand j'ai entendu qu'un hommage allait m'être rendu pour l'ensemble de ma carrière, j'ai eu peur. Je préfère plutôt qu'on parle d'une récompense, parce que je compte poursuivre ma carrière d'acteur”, a lancé James Caan du haut de ses 70 ans.
“Je souhaite sincèrement pour tout jeune acteur d'avoir la chance que j'ai eue de travailler avec les meilleurs cinéastes.
Cela dit, il y'en a encore ceux avec qui je n'ai pas encore collaboré, tel Martin Scorcèse qui, visiblement, ne m'aime pas puisqu'il ne m'a jamais sollicité”, disait l'acteur, dans une brimade amicale envers l'une des figures emblématiques du festival de Marrakech.
Un acteur
de premier plan
James Caan débute sur scène en 1961 dans “La Ronde” puis joue à Broadway “Mandingo” et “Blood, sweat and Stanley Poole”. Après plusieurs apparitions dans des séries télé (Naked city, Les incorruptibles et The wide country), il apparaît pour la première fois au cinéma dans Irma la douce (1963) de Billy Wilder et après un passage remarqué dans deux longs métrages de Howard Hawks (Ligne rouge 7000 (1965) et El Dorado (1967) aux côtés de John Wayne), il se retrouve en tête d'affiche des Gens de la pluie (1969) de Francis Ford Coppola.
Après sa brillante prestation de footballeur trépané, il tourne à nouveau sous la direction de Coppola dans Le Parrain, où dans le rôle du brutal Sonny Corleone où il forme un étonnant contraste avec l'autre fils, Michael, l'intellectuel et le sage du clan, interprété par Al Pacino. Cette fresque familiale l'impose à Hollywood et lui permet d'être nommé en 1972 à l'Oscar du second rôle masculin.
Désormais acteur de tout premier plan, il incarne un professeur d'université en proie au démon du jeu dans Le Flambeur (1974) et donne la réplique à Barbra Streisand dans la comédie musicale Funny Lady (1975) de Herbert Ross. Après une absence de cinq ans à l'écran, il retrouve le réalisateur qui l'a révélé internationalement, Francis Ford Coppola, pour les besoins de Jardins de pierre (1987), un drame militaire ayant pour cadre la guerre du Vietnam.
Il enchaîna avec le tournage de Futur immédiat Los Angeles 1991 (1988), où il incarne un officier de police collaborant avec un extraterrestre, puis interprète le gangster Spaldoni face à Warren Beatty dans la comédie policière Dick Tracy (1990).
Dans les années 90 du siècle dernier, James Caan se montra plus prolifique. L'acteur aux larges épaules fait également preuve d'un charisme remarquable lorsqu'il s'agit d'interpréter un employeur peu recommandable dans The Yards (2000) ou un homme de main chargé des basses besognes dans Way of the gun.


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