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Ouarzazate auditée : Des commissions d'enquête en boucle
Publié dans Albayane le 12 - 12 - 2010

A Ouarzazate, une commission ne part que pour laisser sa place à une autre. La ville est auditée !!! Et pour principale cause, l'absence de certains projets pourtant présentés au Souverain depuis 2005 dans la réalité. Les enquêteurs ont écouté des gouverneurs, et des présidents de la commune urbaine et certains fonctionnaires responsables.
Parmi les projets qui ont fait l'objet d'enquête, il y a lieu de citer cette zone touristique de Tarmigt présentée au Souverain. Les questions des enquêteurs de cette première commission, relevant du département de l'intérieur, portaient également sur les causes entravant le bon déroulement de projets dont la réalisation relevait de la responsabilité du holding Al Omran.
D'ailleurs, le ministre de l'habitat et de l'urbanisme Taoufik Hjira avait prolongé son séjour de près d'une semaine à Ouarzazate après la visite royale pour résoudre personnellement ce délicat problème. Deux lotissements accusent, en effet, un retard qui remonte à 2006. Sur le terrain, pas la moindre brique. Les responsables avaient déclaré, en effet, que les maisons allaient être remises aux bénéficiaires en juin 2010, puis en septembre 2010, en vain. Les enquêtes ont aussi porté sur les procédures de lancement des marchés et les déviations non conformes au cahier des charges initial avaient été commises volontairement et délibérément, notamment pour ce qui est du marché de la voirie exécuté en 2008.
Il semble que le secteur d'urbanisme a constitué le wagon resté à la traine dans le développement de la capitale africaine de cinéma. Les agissements des élus, notamment de l'ancien président du conseil municipal ont été négativement signalés par le rapport de la Cour des comptes régionale d'Agadir. Trois commissions se sont ainsi succédé pour le même dossier. La première relève du ministère, la deuxième des finances et une troisième a trait à l'audit interne d'Al Omran. Des séances sans relâche d'écoute des fonctionnaires d'Al Omran se sont poursuivies des journées durant. L'objectif reste d'élucider les causes des dysfonctionnements dans les actions et projets de ce holding. En fait, pas moins de trois lotissements ont été remis à leurs propriétaires, sans que cet établissement ne leur délivre de titres de propriété. Selon des sources locales, l'opération d'achat du terrain des lotissements Al Massira entre la municipalité et le holding a eu lieu sans actes ni titres, ce qui a causé même la possibilité que tous les lotissements d'Al Omran soient également objet de l'hypothèque par la famille Bagach dans son bras de fer avec la municipalité. En plus de cela, deux projets de lotissements, en l'occurrence Atlas et Zaouia accusent un retard de plus de quatre ans. En 2006, les bénéficiaires qui ne sont autres que les ayants droits des terrains collectifs de la région, ont commencé à verser leurs contributions sans voir leurs projets réalisés dans les faits. D'ailleurs, deux fausses promesses ont été faites par les responsables durant l'année 2010, les bénéficiaires ne croient plus en rien. Ils sont passés à l'action. Désormais, ils ne parlent que le langage des sit-in.
Anas Azizi
Entretien avec Mohamed Ali El Hilali :
Promouvoir Zagora
Président du seul Conseil provincial de tourisme qui dispose d'un siège, Mohamed Ali El Hilali, est convaincu que le tourisme serait à même de s'ériger en un levier de développement.
Quelle valeur ajoutée pour la ligne aérienne régionale nouvellement créée entre Agadir/Ouarzazate et Zagora
Un véritable soutien pour les efforts que nous déployons en matière touristique et une promotion pour notre zone. Il doit y avoir certainement une politique de complémentarité entre les zones touristiques d'une même région, afin que la durée de séjour se prolonge davantage. Le touriste trouvera ainsi un produit diversifié : mer, montagne, désert, dunes, palmeraies… ce n'est pas simplement ce touriste traditionnel, mais aussi ce producteur cinématographique qui commence à choisir
Quel bilan pour votre conseil provincial 2010 ?
Nous travaillons d'abord sur un axe de promotion, consistant en la représentation de la région dans les différentes festivités et manifestations nationales et internationales. Cela donne à longue une certaine visibilité pour la destination, et un positionnement du produit sur le plan de la qualité. Nous estimons également que l'axe de formation est intéressant d'où les stages dédiés au personnel de nos établissements, afin de subvenir aux demandes d'un touriste de plus en plus exigeant.
Quel potentiel naturel et culturel de la zone de Zagora ?
Une richesse naturelle certes, mais aussi un potentiel culturel et anthropologique indéniable. Il y a ainsi lieu d'évoquer ces palmeraies à perte de vue, ces dunes immenses, ce désert à couper le souffle. Mais aussi cette architecture, ces ksours, ces Casbahs, ces gravures rupestres, ces fossiles…Nous offrons dans ce cadre le produit approprié qu'est le bivouac avec toute la sécurité dont jouit le Maroc, élément qui manque grandement aux concurrents du Niger, de la Mauritanie et du Mali.
Et les nationaux dans le flux que vous recevez ?
Ils sont nombreux, mais ils viennent surtout en période d'été, notamment en juillet pour bénéficier des bains de sables ou ce qu'on appelle la sablo-thérapie, bénéficiant du soleil et du sable pour remédier à certaines maladies.
Propos recueillis par A-A
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Ouarzazate : Rencontres de la ville
«Le tourisme à Ouarzazate» a été le thème du premier épisode de la série des Rencontres de la ville, programme soutenu par le Centre républicain international et en partenariat avec le conseil municipal, organisé récemment à Ouarzazate.
Ce rendez-vous qui entend accompagner le conseil local dans ses projets, à travers la proposition et la réflexion, est organisé par un collectif associatif, structuré en Commission locale pour la dynamisation de la démocratie locale.
Boudnib : 100 heures pour la réussite
Il s étaient près de 140 candidats à avoir relevé le défi du programme 100 heures pour la réussite à Boudnib, dans la province d'Errachidia, dans sa troisième tranche. Cette cérémonie a été marquée par la remise de motivations financières par MEDA aux lauréats de concours de centres et instituts supérieurs.
Tinghir : Victimes de violationsLe Bureau administratif régional du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) à Ouarzazate a organisé, récemment à Tinghir, une rencontre de communication sur la couverture médicale au profit des victimes des violations passées des droits de l'Homme et à leurs ayants-droits aux différentes communes urbaines et rurales relevant de la province de Tinghir.
Errachidia
En attendant le Complexe Oasis des Sports
Le «Complexe Oasis des Sports» tant attendu par les populations d'Errachidia ne semble pas encore sortir de ses croquets. Bien qu'il figure parmi les projets présentés en décembre 2009 déjà au Souverain lors de sa visite au Tafilalet, les travaux n'ont pas encore commencé dans ce chantier, le plus grand de son genre dans la région.
Et pour cause, les 40 millions de DH nécessaires pour traduire un tel projet dans les faits, ne sont pas encore disponibles. Les réalisations devraient prendre fin normalement en fin 2011. Ce qui est pratiquement impossible, avec le retard accusé au niveau de la mise en œuvre.
Pour l'instant, seul un mécène qui avait promis un don de 5 millions de DH, s'est acquitté de sa contribution. Les autres partenaires, à savoir, le ministère de la jeunesse et des sports avec 10,5 millions DH, la direction générale des collectivités locales avec 10 million de DH, le conseil régional Meknès Tafilalet avec 10 millions de DH et la municipalité avec 5 millions de DH, en plus du terrain d'une superficie de 6,5 ha n'ont rien versé, et du coup l'on attendra toujours qu'ils passent à la caisse. Si la municipalité et la région attendent toujours la fin des procédures quelque peu lentes, le département de tutelle et principal porteur du projet semble tarder sans raisons valables.
Il s'agit ainsi de mettre en place un complexe football aux dimensions internationales et conforme aux standards de la fédération internationale, et deux terrains polyvalents (basketball, handball, volleyball et min foot…). Ce complexe comptera aussi une piscine semi olympique pour accueillir des compétitions sportives telles le water polo, un cours de 13 km, un complexe socioculturel intégré de proximité qui bénéficiera notamment à la jeunesse de la ville. Il ne reste qu'une année pour que ce projet voie le jour dans les délais qui lui sont impartis. D'ailleurs, et outre les terrains de haute gamme et aux standards internationaux, il aussi et l'implantation de près de 2000 palmiers dattiers, près de 1500 oliviers, et la mise en place d'une unité hôtelière de 25 chambres et une bibliothèque qui permettra à la jeunesse de la ville de bénéficier d'une culture sportive à même de compléter leurs informations et connaissances en la matière.
Par ailleurs, ce complexe sera doté d'un système d'énergie renouvelable. Dans ce cadre, la commission chargée de l'habitat, de l'environnement et des établissements publics du conseil de la ville d'Errachidia a approuvé la Convention spéciale sur le développement des ressources hydriques et des énergies renouvelables concernant le projet de l'oasis des sports de la capitale du Tafilalet.
L'on avait ainsi étudié la possibilité d'alimenter l'Oasis des Sports d'Errachidia en énergie renouvelables et l'adduction en eau pour irrigation, grâce au système du goutte-à-goutte, des espaces verts, des palmiers et oliviers, et des pelouses de terrains de sports par la conservation des eaux de pluies et la réutilisation des eaux usées de la ville d'Errachidia.
Quel avenir pour le PAT-DO?
Les professionnels du secteur touristique du Sud-est du pays ne peuvent s'empêcher de s'interroger sur le sort du programme du Pays d'Accueil Touristique «Désert & oasis» (PATDO), initié depuis 2008 par le département du tourisme. Si le tourisme oasien devrait attirer plus d'un million de touristes vers 2010, comme l'avait stipulé la stratégie gouvernementale, les statistiques en matière de flux démontrent que cet objectif est loin d'être atteint. Les professionnels des provinces concernées, notamment Ouarzazate, Zagora et Errachidia reprochent surtout le manque de dynamisme au sein des délégations du tourisme, qui « manquent manifestement d'initiatives et de visibilité ».
Il y a ainsi lieu de constater une lenteur patente au niveau de la mise en œuvre des plans d'action prévus dans ce cadre. Sur le terrain, la démarche antérieure faisant que chaque acteur agit unilatéralement prévaut toujours. L'approche d'actions intégrées n'est pas encore de mise. «Alors qu'il devait mettre en synergie les différentes initiatives touristiques dans ces régions, le PATDO est resté otage d'une certaine bureaucratie et de tergiversations maladroites », indique un professionnel d'Ouarzazate. Pour certains observateurs, cet atermoiement en matière d'exécution des projets mis en œuvre est tributaire de l'absence d'une partie qui chapeaute le projet. En plus, les comités de suivi et de pilotage mis en place pour notamment pouvoir s'enquérir en permanence de l'état d'avancement des travaux sur le terrain, sont rarement opérationnels, tellement l'enjeu dynamique et matériel est quasi-inexistant. Pourtant, les trois provinces disposent d'un potentiel inestimable. Le produit touristique est un mariage d'un potentiel culturel, naturel, architectural, ethnique et communautaire diversifié, qui n'est pas encore mis en valeur. Les professionnels se plaignent également d'un manque flagrant des programmes d'animation touristiques sont à même de prolonger le séjour des touristes et dépasser la moyenne de 2 jours et en faire une destination de séjour. Un espoir qui attend encore sa traduction dans les faits. Les récentes assises touristiques de Marrakech ont souligné le fait que la question touristique reste une affaire de tous, les départements et de tous les acteurs locaux et centraux devant ainsi conjuguer leurs efforts vers un programme commun et une politique commune.
A. A
Le film amazigh en festival à Ouarzazate
Les cinéphiles d'Ouarzazate fêteront cette semaine l'anniversaire du film amazigh. Cette cinquième édition sera célébrée du 13 au 18 décembre courant, sous le thème « Promouvoir le cinéma amazigh à travers les médias ». Lentement mais sûrement, le film amazigh a ainsi creusé son bonhomme de chemin pour une bonne place au soleil dans les paysages visuel et culturel marocains.
Le pari ne consiste plus seulement à assurer une présence symbolique, mais plutôt devenir compétitif en matière de qualité d'organisation, de projections et de débats. L'initiative de l'Association Marocaine pour la Recherche et l'Echange Culturel (AMREC) a réussi à ériger cet événement consacré au film amazigh en une tradition annuelle connue et reconnue. Et comme à l'accoutumée, le festival sera marquée par une compétition portant sur deux créneaux : les longs et courts métrages. Des films amazighs entreront ainsi en lice pour remporter les six prix du festival. Les férus du 7ème art dans la région bénéficieront aussi de la projection de films hors compétition en plein air dans les places de la ville et dans les localités voisines, celles-ci même qui accueillent souvent les tournages de films internationaux. « Nous voulons rapprocher le cinéma en tant que spectacle aux gens qui ne connaissent de cet art que cette industrie internationale qui investit les lieux publics et les plateaux naturels de la région », a indiqué Mustapha Afakkir, directeur de cette manifestation culturelle.
Outre une table ronde autour du film amazigh et ses perspectives, question de débattre sur les entraves et handicaps de ce produit culturel particulier, les étudiants et jeunes cinéphiles auront également rendez-vous lors de cette manifestation avec des ateliers où ils seront initiés aux techniques d'écriture cinématographique et à l'analyse filmique. La présence sur place d'un Institut spécialisé dans les métiers de cinéma et de la faculté poly disciplinaire contribue à ce que ce genre d'activités soit bénéfique et ait son public cible.
Les organisateurs ont aussi prévu un concours portant sur le scénario du court-métrage amazigh, une manière d'encourager les jeunes cinéphiles et passionnés de cet art à déployer davantage d'effort et à assurer une relève assez avertie de cette partie importante du cinéma marocain.
Anas A


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