La ville de Rabat s'est engagée, pour l'année 2010, dans un processus d'élaboration d'un plan communal de développement (PCD) qui répond aux nouvelles dispositions institutionnelles prévues dans le cadre de la charte communale. Une première mouture de ce plan communal de développement a été présentée lors d'une réunion du conseil de la ville de Rabat, vendredi 3 Décembre, par la commission en charge du PCD. Véritable feuille de route dont est censée se doter la capitale, à l'instar des autres villes du Maroc, il s'agit là d'un exercice pionner en matière de planification stratégique territoriale destiné à donner à la ville, à ses élus et à l'ensemble des acteurs locaux, une vision partagée du développement et un cadre cohérent en matière de programmation et d'intervention à l'échelle et de son territoire. Intervenant à cette occasion, Fathallah Oualalou a d'ailleurs affirmé que le processus de décentralisation dans lequel s'est engagé le Maroc, notamment au travers du dernier texte relatif à la Charte Communale, a conduit ses structures administratives à promouvoir de nouvelles formes d'accompagnement au niveau local, pour des réponses appropriées aux attentes et aux besoins des populations. Ces pratiques se basent notamment sur la gouvernance locale, comme mode de gestion consensuel et participatif ainsi que sur le renforcement des capacités des acteurs locaux, pour une prise de décision efficiente, en phase avec les enjeux et les défis de la ville. C'est dans ce contexte qu'il faut situer le Plan communal de développement (PCD), qui marque un retour à la planification et le renforcement du développement territorial, la municipalité étant au centre de ce nouveau dispositif. Le Plan communal de développement de la ville de Rabat s'articule autour de cinq grands objectifs : Doter la municipalité d'un document territorial participatif sur les choix stratégiques et opérationnels de la ville en matière de développement et de gestion locale, sur la base des problématiques prioritaires et des besoins des populations. Plus spécifiquement, il s'agit d'articuler les choix stratégiques et opérationnels à la gestion locale au service de la population, d'inscrire le PCD dans une perspective de développement durable et d'intégration urbaine, d'accompagner les mutations urbaines de Rabat en équilibre avec son environnement régional, de renforcer les instruments de coordination entre les différents intervenants pour une meilleure gouvernance locale et de promouvoir la participation de l'initiative privée et le partenariat public-privé. Le plan communal de développement : un atout pour la capitale Le plan communal de développement représente une opportunité pour la ville de Rabat, de par sa fonction de siège des décisions institutionnelles et politiques du pays. Instrument d'orientation sur les choix stratégiques et de programmation de la ville, c'est une feuille de route devant accompagner le mandat municipale et s'inscrire dans la durée. En définitif, il s'agit d'un outil de communication interne au sein de l'équipe municipale pour une mise en cohérence de la programmation locale et en second lieu d'un instrument de communication externe pour partager, en toute transparence, les réalisations de l'équipe municipale avec l'ensemble des partenaires. Le PCD a une fonction de visibilité de la ville à l'échelle nationale, mais également internationale dans le cadre des conventions et partenariats tels que l'initiative des 100 villes ONU-Habitat 2010. Meryem Salmi Point de mire Pédophilie à Kénitra Quand est ce qu'on arrêtera d'avoir peur pour nos enfants à chaque fois qu'ils tardent à rentrer d'école, ne serait-ce que d'une minute ? Quand est ce que ce pincement au cœur, qui manque de nous étouffer, nous prend à chaque fois, que notre enfant vient nous demander la permission de jouer dehors, disparaîtra ? Depuis quelques temps déjà, la pédophilie prend des ampleurs inquiétantes au Maroc. Le pédophile est le pire ennemi des enfants ! Des parents aussi ! Un bras cassé se reconstruit au bout de quelques mois, mais une âme brisée traînera des séquelles toute sa vie. C'est le cas de ces sept enfants de Kénitra, dont les âges varient de 2 à 14 ans, qui ont été victimes d'agressions sexuelles. L'accusé ? Un septuagénaire espagnol résidant dans la ville depuis cinq ans. L'affaire a éclaté il y'a tout juste une semaine. L'homme, très apprécié dans le quartier, abusait, depuis 2006, de la confiance et de la naïveté des petits chérubins en, endormissant leur conscience avec des «bonbons », pour les entraîner par la suite, tranquillement chez lui, où il leur faisait subir toutes sortes d'atrocités. Se croyant hors de portée de la justice, le pédophile espagnol se permettait même de filmer ses actes odieux avec ses victimes et en stockait les enregistrements sur son ordinateur. Face à tout cela, la question qui revient le plus souvent est : Comment agir face à ce fléau ?? Au Maroc, 52% des cas de agressions sexuelles à l'égard des enfants sont commises par des personnes censées garantir leur protection : Famille, voisin, professeur, directeur d'école,…. Un enfant victime de pédophilie est un futur adulte renfermé, qui vit dans son monde et ayant une crainte féroce de son entourage et du monde extérieur. Un enfant traumatisé par un viol aura du mal à différencier les adultes bons des méchants ! Comment se protéger et protéger ses enfants ? En multipliant la protection et les preuves de confiance ! Il est, toutefois, inutile d'angoisser les enfants en leur passant les messages en boucle. Même si c'est intolérable à admettre et à entendre, une prévention garantissant une sécurité à 100 %, n'existe pas ! M. S Pignon sur rue Le colloque de l'heure joyeuse reporté Le comité d'organisation du colloque «mutations nécessaires de l'associatif social», initialement prévu le 2 décembre à Rabat, a décidé de reporter la manifestation, suite aux difficultés de liaisons routières et ferroviaires causées par les fortes pluies. Ce colloque, organisé à l'occasion du cinquantenaire de l'association «l'heure joyeuse» se tiendra à une date ultérieure. Report de l'examen de l'affaire de la mutuelle générale La chambre criminelle chargée des crimes financiers près la cour d'appel de Salé a reporté, mardi dernier, au 4 janvier prochain le procès de 23 personnes poursuivies pour «détournement de deniers publics» dans l'affaire de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques. Le report du procès a été décidé pour permettre la convocation des autres mis en cause. Journée d'études sur les réformes politiques Le week-end dernier, le bureau politique de l'USFP a organisé au siège central du parti à Rabat, une journée d'études sur « les réformes politiques, les lois électorales et la loi sur les partis». Ont pris part à cette journée, les membres du Bureau politique et de l'équipe gouvernementale, les parlementaires USFP ; les secrétaires régionaux ainsi que les membres des commissions des institutions élues et des affaires politiques, économiques et sociales. Cérémonie à l'occasion de la fête nationale des Emirats Arabes Unis La fête nationale des Emirats Arabes Unis a été l'occasion de faire la fête vendredi soir, à Rabat au domicile de l'ambassadeur Said Hamid Al-Jari Al-Kotbi. Tenue en présence de personnalités civiles et militaires et de membres du corps diplomatique accrédité au Maroc, la cérémonie a été marquée par l'organisation d'une exposition des grandes entreprises émiraties opérant sur le marché marocain, témoignant de la qualité des excellentes relations économiques liant les deux pays. Sit-in des militantes de l'USFP devant l'ambassade de Madrid Les militantes USFP sont en colère. Elles dénoncent les agissements et les manœuvres de toutes les composantes de la société civile espagnole (ONG, partis, …) contre l'intégrité territoriale et les causes sacrées du pays. Les Usfpéistes observeront vendredi 10 décembre à 16 heures, un sit-in devant l'ambassade de Madrid à Rabat. Une occasion pour transmettre aux politiques et ONG espagnoles le message de la Nation, à savoir celui des femmes usfpéistes : «Le Sahara est marocain, ainsi que tous les enclaves occupés». Un lieu, une mémoire Al-jamaâ al-Aâdam (Grande Mosquée de Salé) Première mosquée à être construite dans Salé intra-muros à son emplacement actuel, par la famille des Beni Achara au début du XIe siècle, au milieu d'une zone surélevée, appelée plus tard, Hay Attalâa. Autrefois, la grande mosquée était entourée de maisons et jouxtait le palais que cette famille avait édifié à proximité. La mosquée primitive, de petite dimension, avait subi les aléas du temps et son toit s'était effondré, ce qui amena le sultan almohade Yaâcoub El-Mansour à la rénover et à l'agrandir en l'an 1196. Sa date exacte de construction est imprécise, mais il semble que son premier noyau daterait du Xe siècle et qu'elle fut agrandie au XII e siècle par les Almohades. Yaâcoub El-Mansour la dota d'un minaret majestueux, ce qui en fit, selon les termes de l'historien Slaoui, ben Ali Doukkali, « l'une des plus grandioses mosquées par la beauté de son agencement, l'immensité de son espace et la splendeur de son bâti ». Al-jamaâ al-Aâdam, est un véritable monument architectural, marqué d'une porte monumentale décorée d'arcs lobés en pierre de Salé et doté de six portes dont une, un peu plus en arrière, qui est réservée aux femmes et une autre réservée pour les enterrements. Al-jamaâ al-Aâdam est un témoignage précieux de cette architecture fastueuse du style de l'époque. Le bus patine Retour à la case de départ Ceux qui avaient espéré que le transport urbain se sorte d'affaire par une gestion concédée à des firmes de renom international, déchantent. Quelques mois après le grand jour, et passée une brève embellie, les bus sont de nouveau dans la tourmente. Il n'en faut pas plus pour que les usagers pensent que la passation de pouvoir qui a dessaisi l'ancienne régie du dossier de «la mobilité des citadins» n'est pas ce qui se fait de mieux. Mais que reprochent les R'batis et les Slaouis à leur moyen de locomotion obligé ? Tout ou presque. Et d'abord que des bus, il n'y en a pas manifestement assez et, qu'aux heures de pointe, il arrive qu'il n'y en ait pas du tout , des heures durant. Mais la société concessionnaire réfute de tels griefs. A quelque temps de nous, lors de la mise en circulation de ses premiers engins, elle avait parlé de centaines de bus et, non seulement cela, mais de réception d'autres en non stop. Autrement dit : il y aura autant de bus qu'il en faut pour satisfaire les besoins des usagers. Ce peut être vrai que le problème des bus absents au moment où on a besoin est réel. Alors, il faut chercher l'explication ailleurs. Des explications, les usagers en ont à foison. Ainsi Mohamed M , Slaoui travaillant à Rabat avance celle-ci : « ce qui importe ce n'est pas le nombre de bus acquis, mais le nombre de ceux qui sont mis en service. A quoi me sert un bus remisé au garage ?» Voilà pour l'acquis, reste la question du parc qui roule effectivement. Là, les avis sont partagés mais assez proches pour que s'en dégage cette tendance : l'offre de bus n'est pas au top aux heures que la demande est maximale. Farid S commerçant à Lebouiba qui habite Takaddoum en a rencontrés et il le dit clairement : « A dix heures, quand je veux descendre en ville, des bus il en passe un presque tous les quarts d'heure, mais à partir de midi il n'y en a plus qu'un toutes les heures. C'est à ne rien y comprendre. A dix heures, ils passent presque à vide et à midi il n'y en a plus». Insuffisance du parc roulant d'un côté, rareté des bus aux heures de pointe de l'autre…et si le problème n'était qu'affaire de gestion et de planning ? Beaucoup le pensent qui disent qu'il faut simplement réguler l'offre en fonction de la demande ; simplement mettre plus de bus aux heures de pointe et en présenter moins aux heures creuses. Un corolaire d'importance à cette remarque cependant : le temps de travail des employés de la société concessionnaire doit être aménagé en conséquence. Et çà, ce n'est pas une affaire qui roule d'elle-même. Ahmed Laaroussi Cours francophone de cancérologie digestive Appel à combler le vide réglementaire en matière de recherche clinique Cancer gastro-pancréatique et cancer colorectal. Quelle prise en charge demain? C'est le thème de la 3ème édition du cours supérieur francophone de cancérologie digestive, tenue samedi 4 décembre à Rabat. Placée sous l'égide de la Société marocaine des sciences médicales et organisée par le centre d'oncologie Al Azhar en collaboration avec la société marocaine de chirurgie et la société marocaine de cancérologie digestive, cette journée a été une occasion pour procéder au partage d'expérience entre les différents participants. Oncologues; gastro-entérologues nationaux et internationaux ; professeurs et chercheurs représentant le Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST) et la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et de l'industrie pharmaceutique mais également l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer, ont tous répondus présents à l'invitation. Les participants ont pu traiter de plusieurs thématiques, dont les «cancers digestifs», les «cancers de l'estomac», les «cancers du pancréas», «la recherche clinique» et «les traitements médicaux des cancers colorectaux». Cancer gastro-pancréatique et cancer colorectal. Quelle prise en charge demain? Un thème qui a suscité un vif débat au sein des professionnels de la santé. Ils ont appelés à combler le vide réglementaire en matière de recherche clinique et à assurer la formation des compétences. Une chose est sûre. La réglementation et la promotion de la recherche clinique au Maroc demeurent incontournables. Intervenant à cette occasion, le Dr. Mounir Bachouchi, oncologue à Rabat, a d'ailleurs affirmé que « dans un domaine où chaque jour apporte son lot de nouveautés, la recherche clinique trouve toute sa place pour aider à l'élaboration de stratégies innovantes bénéfiques pour les patients mais aussi aux médecins qu'ils soient en formation ou installés». Une recherche qui, pour progresser, a besoin selon le professeur Bachouchi, d'une « volonté politique affichée, de budgets, de personnel qualifié et surtout d'une réglementation qui préviendrait tous les dépassements». Le Maroc dispose d'un important potentiel qui peut lui permettre de devenir un pôle d'excellence dans ce domaine. Un cadre qui est relevé par les importants moyens structurels et humains dont dispose le Maroc. Les intervenants ont, par ailleurs, débattu et mis l'accent sur les dernières nouveautés diagnostiques et thérapeutiques en matière de prise en charge des cancers gastro-pancréatique et colorectal et ce conformément aux dernières recommandations des instances scientifiques internationales. Cette rencontre a également été un espace de réflexion sur les moyens les plus adéquats pour l'amélioration et l'innovation en matière de prise en charge de ces lourdes pathologies. M. S La journée mondiale du volontariat Consolider l'inclusion sociale «Le volontariat peut promouvoir et consolider l'inclusion sociale, élargir l'accès à des services pour des populations et amener des personnes marginalisées au sein même des processus de décision qui les concernent» C'est l'idée qu'on a pu tirer de la rencontre sur le volontariat, organisée samedi dernier à Rabat, à l'occasion de la journée mondiale du volontariat. L'organisation de cette journée a été pilotée par le Programme des Nations unis pour le développement (PNUD), France volontaire, l'Agence belge de développement, l'association Thaqafat et le Collectif marocain du volontariat. Consacrer son temps libre en mettant au service des autres, son énergie et ses compétences. Une noble mission autour de laquelle se sont joint organisateurs, acteurs institutionnels marocains ou tout simplement personnes au grand cœur. Le temps d'une journée, les participants ont pu différencier les concepts de volontariat et de bénévolat et dégager leur complémentarité. L'occasion aussi de favoriser la compréhension du concept en sa diversité, favoriser l'identification des acteurs du volontariat au Maroc, susciter l'intérêt des acteurs institutionnels marocains sur le volontariat et rendre compréhensible les impacts du volontariat à travers des témoignages de volontaires et bénéficiaires. La Journée mondiale du volontariat permet de mettre en lumière les initiatives individuelles et collectives qui portent à travers le monde les valeurs de la solidarité et de coopération ainsi que de rendre hommage aux millions de volontaires qui assurent une assistance universelle aux populations dans le besoin. En marge de cette rencontre, les participants ont pu, lors de tables-rondes, débattre du concept et des objectifs du volontariat. La célébration de la journée internationale du volontariat marque le début d'un cycle d'activités qui sera mené durant l'année 2011 et qui se clôturera par un grand événement lors de la célébration du 10ème anniversaire de l'Année internationale du Volontariat (VAI). M. S