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Infections sexuellement transmissibles : A prendre très au sérieux
Publié dans Albayane le 04 - 11 - 2010

Les infections sexuellement transmissibles (IST) s'acquièrent par le contact intime ou sexuel avec une personne infectée. On peut aussi contracter la maladie par d'autres voies, exemple lors du partage d'une seringue contaminée (d'injection de drogue) ou blessure par aiguille dans un contexte médical.
Les IST peuvent être causées par des virus ou des bactéries. Les infections virales sont notamment l'hépatite b, l'herpès génital, les verrues génitales ou le papillomavirus humain (PVH). Les infections bactériennes sont par exemple la gonorrhée, la syphilis… d'après les estimations de l'oms, elles sont responsables de 300 millions nouvelles infections chaque année dans le monde au Maroc, depuis l'instauration de la déclaration des IST, le nombre de cas notifiés accuse une augmentation d'année en année : il est passé de 103 343 en 1992 à presque 378 200 en 2004. Compte tenu de l'importance de la sous-notification, de la fréquence du recours aux soins dans le secteur privé et de l'automédication, le ministère de la santé estime l'incidence des IST dans le pays à 600 000 nouveaux cas par an. Les femmes représentent la majorité des cas déclarés (70 %). la tranche d'âge la plus touchée est celle des jeunes adultes entre 20 et 40 ans, qui sont concernés dans 65 % des cas. Vu l'importance du problème, nous présenterons ces affections a nos lecteurs afin qu'ils soient mieux informés pour pouvoir se prémunir et comme dit l'adage mieux vaut prévenir que guérir. Aujourd'hui nous vous parlerons de l'herpès génital.
Qu'est-ce que l'herpes génital ?
C'est une infection sexuellement transmissible qui apparait sous forme d'un bouquet de petites vésicules groupées sur les muqueuses génitales avec parfois plusieurs érosions et une inflammation locale, qui causent d'intenses sensations de brulures et de démangeaisons. L'herpes génital se manifeste de manière cyclique quant le virus est actif. L'herpès se localise généralement sur les lèvres, le gland, le prépuce, l'anus, parfois sur les testicules ou les cuisses
Une affection très redoutable
On a tous eu un jour où l'autre ci qui est communément appelé bouton de fièvre, cette espèce de gros bouton en fait un bouquet de vesicules qui pousse brusquement sur la lèvre. C'est l'herpes labial ou ce que nous désignons par skhana mais on connaît moins l'herpes génitale, une infection sexuellement transmissible (IST) très frequente. Méconnue, elle est en augmentation chez les jeunes. Du reste, c'est l'IST qui progresse le plus rapidement. Il faut s'en protéger car, une fois que le virus est dans l'organisme, c'est pour la vie.
Un seul rapport sexuel suffit
L'herpes génital est du au même virus que l'herpès labial : herpes simplex. Celui de type 1 affecte plus particulièrement le visage (lèvres, yeux, nez) tandis que celui de type 2 attaque les organes génitaux, les fesses et les cuisses. Il suffit d'un rapport sexuel avec une personne contaminée pour contracter le virus. Celui-ci pénètre par la peau et les muqueuses. Les signes de la maladie apparaissent, dans 10 % des cas seulement, deux a douze jours après la contamination. Dans la majorité des cas, le virus se réveille des années plus tard. Après la première poussée, l'herpès revient toujours dans la même zone, selon une périodicité plus ou moins variable. Il est réactif par la fatigue, le stress, la fièvre, les règles, le grand froid, le soleil, l'alcool et, pour l'herpès génital, les relations sexuelles.
Des picotements, des démangeaisons et des brûlures
Au début, l'herpe génitale se traduit par des démangeaisons ou des picotements, des brulures quand on urine. Ensuite se forment de petites cloques groupées. Quand elles s'ouvrent, elles se transforment en petites plaies à vif, très douloureuses. Elles cicatrisent en formant des croutes qui tombent sans laisser de traces. Les premières fois, les symptômes sont plus ou moins importants, c'est pourquoi ils sont souvent minimises ou pris pour une mycose, voire une infection urinaire. Résultat : deux tiers des herpes ne sont pas diagnostiques, et le virus continue à se propager. Il peut avoir de graves conséquences si un bébé le contracte lors de l'accouchement ; il facilite aussi, par les lésions qu'il crée, la transmission du virus du sida. N'hésitez pas à consulter un médecin.
La prévention est le maitre mot
L'herpès génital se transmet lors d'un rapport sexuel, par contact avec les lésions ou les secrétions contaminées : la salive en cas d'herpes labial, les larmes en cas d'herpes oculaire ou les secrétions sexuelles en cas d'herpes génital. Ainsi, environ 30 % des herpès génitaux sont transmis par un bouton de fièvre lors d'un rapport bucco-génital. Le risque de transmission est lie a la quantité de virus présente. Sa production est maximale au début des poussées et décroit ensuite, mais vous restez contagieux y compris en dehors des poussées. En période de crise, l'abstinence est la meilleure protection. A défaut, il convient d'utiliser un préservatif pendant et entre les crises. Malheureusement, c'est loin d'être la règle.
L'importance d'un test de dépistage
Afin de parer au mieux a toute situation et d'agir au plus vite, si vous avez le moindre doute sur une contamination possible, le mieux est d'en parler a votre médecin. Il vous examinera pour savoir s'il s'agit bien d'une herpe génitale. Un prélèvement des lésions confirmera son diagnostic. Il s'effectue dans un laboratoire d'analyses et est rembourse par la sécurité sociale. Comptez un a quatre jours pour avoir le résultat. Il est important de le dépister car, aujourd'hui encore, un jeune sur deux ne sait pas que l'herpès peut se localiser sur le sexe.
A traiter le plus tôt possible
La particularité de l'herpe génitale, c'est qu'une fois contamine, on ne se débarrasse jamais du virus. On ne guérit pas un herpès. En revanche, il existe un traitement antiviral qui, en bloquant la multiplication du virus, interrompt sa progression. Il soulage les douleurs, diminue la charge virale et donc le temps de guérison. Plus les médicaments sont pris tôt, plus ils sont efficaces. le mieux est de toujours de consulter votre médecin traitant pour pouvoir démarrer le traitement des les premiers symptômes. Si les crises sont très fréquentes. La meilleure manière de prévenir les IST est de s'informer et d'agir de manière responsable. La limitation du nombre des partenaires sexuels contribue a minimiser le risque de contracter une IST. Si vous souffrez effectivement d'une IST, vous devez en informer vos partenaires afin qu'ils puissent également recevoir un traitement.


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