Aussi addictif que les stupéfiants, le sucre rend accro comme le montre une étude et occasionne les mêmes symptômes que ceux de manque chez les drogués… Drogués au sucre ? Le terme n'est donc pas galvaudé d'après une enquête scientifique qui démontre comment les dépendances de sucre génèrent les mêmes changements comportementaux et neurochimiques dans le cerveau que le manque de stupéfiants. Pour un spécialiste étranger «boire des quantités excessives d'eau sucrée quand on a faim peut occasionner les mêmes changements comportementaux et neurochimiques dans le cerveau qui ressemblent aux changements causés chez les personnes et les animaux par l'usage des stupéfiants.» L'effet qui a été mesuré sur des rats a montré les mêmes symptômes de manque et même des effets durables qui pourraient ressembler au besoin de drogue. Incroyable mais vrai donc, le sucre rendrait complètement dépendant. Et lorsque cette consommation sucrée s'alterne avec une phase de privation, ceci déclenche chaque fois chez les rats une montée de la dopamine neurotransmettrice dans la partie du cerveau engagée dans la récompense, le nucléus accumbens. L'abus des stupéfiants entraîne le même effet. Au bout de trois semaines, les rats ont montré les symptômes de manque similaires à ceux chez les personnes qui ont arrêté de fumer, de boire de l'alcool ou d'utiliser de la morphine. Même les périodes les plus longues d'abstinence n'ont pas guéri les rats, et les chercheurs ont noté certains effets plus durables : ils ont consommé plus de sucre qu'avant, comme s'ils en avaient besoin, et une fois privés du sucre, ils buvaient plus d'alcool. La consommation excessive de sucre est donc dangereuse et pas anodine du tout. Les chercheurs supposent que ces changements du cerveau pourraient arriver aussi chez les personnes atteintes de désordres alimentaires, comme la boulimie et l'anorexie. «Depuis longtemps, personne ne sait s'il s'agit d'un phénomène de comportement ou d'un phénomène métabolique chimique. Mais cette découverte soutient l'idée que quelque chose se passe sur un niveau chimique», ajoute un spécialiste à New York. Plus sérieux encore, une dépendance au sucre pourrait même déboucher sur un abus plus tard de stupéfiants, comme l'alcool, explique-t-on aussi. D'après l'Association américaine de psychiatrie, les étapes de la dépendance incluent la consommation excessive, l'état de manque et le besoin. Et pour être sûrs de cette découverte, plus de recherches doivent être entreprises par les chercheurs pour vérifier les effets chez les êtres humains. Le sucre : ami ou ennemi ? Qui n'a jamais craqué devant un paquet de bonbons ou une barre chocolatée ? Pourtant, les méfaits des aliments sucrés sont connus : surpoids, caries… Cette mauvaise réputation est d'ailleurs un peu exagérée. Car les sucres sont aussi les carburants de notre organisme. Les produits sucrés ont, au sein de notre alimentation, un rôle important sur le plan hédoniste et gustatif. Ils apportent un plaisir et une satisfaction immédiate. Malgré cela, on veillera à ne pas en abuser puisqu'ils peuvent être source d'embonpoint avec prise de poids plus ou moins importante si leur consommation devient trop conséquente. Ces aliments prennent tout leur intérêt dans le cadre d'un effort (randonnée, ski, vélo…) ou en période de récupération puisqu'ils permettent d'apporter une grande quantité d'énergie, très rapidement, et sous un faible volume, ce qui leur donne l'indéniable avantage de pouvoir les emporter partout. Une préférence pour le goût sucré est innée et pourrait bien être un phénomène probablement lié à l'évolution. Dans l'ancien temps, les hommes ont probablement commencé à détester les aliments amers, qui pourraient avoir été empoisonnés (à leurs yeux), et à aimer les aliments sucrés, qui pourraient leur sembler plus sécurisants. Par ailleurs, des études sur des nourrissons ont montré que les bébés vont sourire ou roucouler après avoir mangé quelque chose de sucré (leurs premiers aliments, souvent le lait maternel, sont sucrés), et grimacent ou pleurent après avoir goûté quelque chose d'amer. Toutefois, nous n'avons pas besoin de sucre dans un sens nutritionnel. Le sucre reste une forme d'énergie (de calories), et rien d'autre. Bien entendu, beaucoup d'aliments bons pour notre santé contiennent beaucoup de sucre naturel. Le fruit est le meilleur exemple, une pomme ou une orange inonde votre corps de sucre, tout comme le fait une sucette. Mais le bonbon n'a rien d'autre comme éléments nutritifs sains, alors que les fruits sucrés apportent en plus des vitamines, des antioxydants et des fibres. Bien que votre organisme transforme le sucre naturel (apporté par une pomme par exemple) et le sucre raffiné (qui peut se trouver dans un beignet par exemple) en glucose, il va briser le sucre et traiter le sucre qui se trouve dans les fruits plus lentement, en gardant vos niveaux de glycémie (et d'énergie) stables plutôt que de vous stimuler par à coup. Alors comment quelque chose qui nous fait sentir bien peut être si mauvaise pour la santé ? Les principaux dommages se produisent lorsque vous mangez trop d'aliments avec sucre ajouté, qui ont tendance à être riches en calories (et donc à apporter davantage de calories dont vous en aviez besoin), or les calories en surplus sont emmagasinées par votre organisme sous forme de graisse. Cela pourrait conduire à un gain de poids, ce qui vous met en situation de risque pour diverses maladies, y compris le diabète. Toutefois, l'idée que le sucre lui-même provoque le diabète est erronée. Ce qui se passe, c'est que l'excès de poids peut interférer avec la capacité du corps à produire suffisamment d'insuline pour gérer l'apport en sucre. (Source : psychonet.fr et doctissimo.fr) Qu'est-ce qui complique le problème ? Le sucre se trouve dans une large gamme d'aliments conditionnés et transformés, que nous mangeons tous les jours, et cela a un effet profond sur la façon dont nous percevons le goût sucré. Un chercheur a fait une analyse des recettes au fil du temps et a constaté que certains plats classiques demandaient de mettre moins de sucre il y a 10 ou 20 ans. Cela peut s'expliquer partiellement par le fait que nos préférences pour la façon dont un aliment devrait être sucré ont changé. Cependant, vous pouvez manger du sucre raffiné et avoir une alimentation saine, mais seulement en petites quantités. Les experts de la nutrition recommandent de ne pas apporter plus de 32 grammes de sucre ajouté pour 2 000 calories consommées par jour. Or 32 grammes de sucre ajouté, ce n'est pas beaucoup : une tasse de céréales sucrées peut déjà en apporter jusqu'à 20 grammes. ***** Les corps gras Tout ce que vous voulez savoir à propos du beurre et des huiles margarines - Le beurre Le beurre est l'une des principales sources de vitamines A, dont on connaît les propriétés multiples. En outre, il est très digeste et ce grâce à ses acides gras. En revanche, ces derniers sont saturés : ils représentent donc un danger potentiel sur le plan cardio-vasculaire, d'autant plus que le beurre renferme aussi du cholestérol. A consommer avec modération. Quant à son utilisation en cuisine, il ne supporte pas la cuisson. Vous pouvez donc le manger fondu dans des légumes, mais il ne faut pas s'en servir pour faire griller ou «revenir» certains ingrédients. La cuisine au beurre est particulièrement nocive. - Les huiles margarines Elles sont extraites des végétaux et leur composition en acides gras est donc différente de celle du beurre. Il faut savoir distinguer une huile de cuisson d'une huile d'assaisonnement car certains acides gras poly-insaturés ne résistent pas à la cuisson. Quand ceux-ci entrent dans la composition d'une huile, elle sera réservée à l'assaisonnement. Ainsi, en est-il de l'huile de noix, de l'huile de colza et de celle de soja, qui ne doivent jamais être utilisées pour la friture. D'autres huiles présentent, en revanche, une certaine stabilité à la chaleur : l'huile d'olive et l'huile d'arachide. Enfin, l'huile de tournesol, très riche en acide gras poly-insaturés est excellente mai il est préférable de ne pas dépasser 180°C lors de sa cuisson. Cependant, depuis quelques années maintenant, des margarines sont venues garnir les étalages des crémeries et des supermarchés, témoignant de l'intérêt du public pour une alimentation plus saines. Si elles peuvent avantageusement remplacer le beurre, il ne faut pas s'attendre à ce que toutes les margarines végétales soient riches en acides gras poly-insaturés. Vous êtes donc tenus de lire la composition avant achat.