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Santé bucco-dentaire des Marocains : Un sujet préoccupant
Publié dans Albayane le 20 - 10 - 2010

La santé bucco-dentaire de la population marocaine est un sujet préoccupant. Et la situation devient de plus en plus catastrophique. La dernière enquête épidémiologique réalisée en 1999 avait révélé que: 72% des enfants âgés de 12 ans et 97,7% des adultes étaient affectés par des caries dentaires.
La parodontopathie touche 88.8% des adultes et 62. 5% des enfants âgés de 12 ans.
Plus de 50% de la population vivant dans sa majorité dans le milieu rural n'a pas accès aux infrastructures de soins bucco-dentaires et la situation se détériore particulièrement chez les enfants.
Soulever aujourd'hui le problème des affections bucco-dentaires, peut paraître à certains comme dépassé, un sujet qui n'intéresse guère beaucoup de monde. Mais dans la réalité, dans le vécu de chacun de nous au quotidien, il en va autrement.
La preuve, il vous suffit de faire un examen de votre propre dentition, de celle de votre famille.
Le problème des affections bucco-dentaire est tellement courant, que ces affections touchent toutes les couches de notre population. Il n'y a qu'à voir l'afflux des patients chez le dentiste juste à côté et l'activité journalière qui règne au niveau des différents cabinets de chirurgie dentaire pour avoir une idée sur l'ampleur du problème. Au-delà de cet aspect, il faut avoir présent à l'esprit que les affections bucco-dentaires restent une cause de morbidité importante, et elles peuvent entraîner de graves conséquences sur la santé globale du patient.
Du fait de difficultés liées à l'accès aux soins et aux problèmes socio-économiques, de fortes inégalités demeurent malgré les multiples améliorations que l'on constate depuis quelques années et qui sont liées en grande partie à une prise de conscience de notre population et a la formation de contingents de chirurgiens dentistes au niveau des différentes facultés de médecine du royaume et au renforcement des centres de soins dentaires publics…
Mieux vaut prévenir...
Parce qu'elles représentent une réelle menace sur l'état des patients, et parce qu'elles ont des impacts sur la qualité de vie des patients (douleurs, nutrition, rapport à autrui, mauvaise haleine...) il est aujourd'hui nécessaire d'impliquer chaque marocain, et plus largement les acteurs de santé (médecins-infirmiers...)
Pour que s'instaure une prise de conscience collective sur les dangers des affections bucco-dentaires.
Grâce à l'implication de tous, au niveau du foyer, de l'école, du lycée, du collège, de l'usine, grâce au concours précieux des médias (presse écrite et audio-visuelle), d'importantes marges de progrès sont possibles en matière de prévention, pour détecter les facteurs de risque et empêcher la survenue des pathologies tout en dépistant les lésions dès leur apparition afin qu'elles soient traitées rapidement.
En toute bonne logique, c'est ce qu'il faut faire dès l'apparition des premiers signes qui attestent d'une affection bucco-dentaire, mais la majorité de nos concitoyens ne peuvent hélas pas se permettre des soins chez le spécialiste.
D'ailleurs cette spécialité est onéreuse. Il est évident que les structures de soins dentaires au niveau du privé nécessitent des investissements lourds, demandent plusieurs séances, sans parler des plombages et autres prothèses... S'agissant des soins au niveau des structures de santé publique, le ministère de la santé avec toute sa bonne volonté ne peut pas implanter et équiper des unités dentaires sur l'ensemble du territoire national. De ce fait, celles et ceux qui faute de mieux eu égard aux manque de moyens, à l'absence de couverture médicale type AMO, vont s'adresser aux charlatans que ce soit au niveau des souks, ou aux mécaniciens avec tout ce que cela peut comporter comme risques. C'est pourquoi il faut privilégier une approche préventive de grande envergure, étalée dans le temps et l'espace.
La prévention doit cibler l'ensemble de notre population, avec un objectif simple: préserver la santé bucco-dentaire de chacun, et au-delà, prévenir l'apparition des conséquences sur la santé globale des patients.
Et comme dit l'adage : «mieux vaut prévenir que guérir».


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