5e étape des Journées Economiques Maroc-France Propos recueillis par Romuald Djabioh La thématique de cette 5ème étape des journées économiques Maroc-France mise en exergue par la Chambre Française de Commerce et d'Industrie du Maroc (CFCIM), en partenariat avec l'Ambassade du Royaume du Maroc en France, l'AMDIE (Morocco Now), la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et Bpifrance, dans le cadre de la 5e étape des Journées Economiques Maroc-France est dédiée exclusivement au secteur des énergies nouvelles. A cet effet, une conférence de presse a été organisée le 2 février 2023 à la CFCIM avec la participation de plusieurs panélistes en vue de décliner le programme. A ce propos, nous avons pris les déclarations de Claudia Gaudiau-Francisco, présidente de la CFCIM et de Jean-Charles Damblin, directeur général de la CFCIM. « C'est la cinquième étape des cinq journées économiques que nous organisons entre la France et le Maroc. Il y a également plusieurs étapes sur des sujets comme la digitalisation, biotech et la santé dans la région de Lyon, l'aéronautique dans la région de Toulouse qui sont d'actualité. Nous avons eu la chance d'être reçus par les autorités compétentes dans la région d'Essaouira courant 2021…Nous allons finir cette étape à Marseille sous la thématique « des énergies renouvelles » qui est un sujet d'actualité pour nous tous. D'abord d'une part, parce que de nos jours, on se rend compte que le climat change. Ça devient finalement le sujet de tous. Ce qui n'était pas forcement le cas avant, dans la mesure où seuls les professionnels de ce domaine étaient capables d'en parler », a-expliqué en substance de son allocution, Claudia Gaudiau-Francisco. Dans la même visée, elle a souligné l'importance de cette thématique au regard de l'apport des différents opérateurs économiques et panélistes qui y participent. D'après des propos , « C'est une thématique importante au travers de laquelle on a des partenaires qui s'investissent vraiment sur des sujets, qui nous accompagnent avec des tables rondes afin de pouvoir échanger sur des opportunités d'affairesnon seulement au Maroc, mais aussi en France... » Concernant l'évaluation du niveau d'intérêt des opérateurs français dans le secteur énergétique au Maroc ; elle a étéon ne peut plus explicite. « Il y a un réel intérêt actuellement dans la mesure où la journée économique de Marseille est un moment au travers duquel on enregistre une forte participation. D'abord, le Maroc a fait des annonces positives concernant ce sujet, que la France a d'ailleurs entendu à juste titre. Ensuite, les entrepreneurs ont senti qu'il y a un réel intérêt, des vrais projets d'avenir, des initiatives sur lesquelles des expertises peuvent être partagées…», a-t-elle conclu. Même son de cloche de la part de Jean-Charles Damblin. Pour ce dernier, Il était nécessaire d'organier une telle initiative. « Il était important pour nous de pouvoir amener les entreprises marocaines dans cette région, étant donné que le Maroc a une volonté de déployer les gros sujets hydrogènes sur son territoire et dans les régions du Sud... », a-t-il souligné en prélude de son intervention avant de renchérir davantage ses propos. « Il y a déjà des projets majeurs qui sont en pointe au niveau africain en rapport avec l'énergie solaire et les centrales à Ouarzazate. Donc pour nous, il était primordial d'accompagner les entreprises marocaines à la recherche de leurs partenaires. Je fais principalement allusion aux PME à la recherche des partenaires français, dans l'optique de construire certains projets, qu'ils soient marocains ou français, aussi bien en France qu'au Maroc... », a-t-il ajouté. Dans la même perspective, il a été encore plus explicite. « Aujourd'hui nous avons 60 participants, 50 entreprises inscrites. Nous avons déjà les rendez-vous BtoB qui ont pu être fixés entre les entreprises marocaines et françaises. Nous sommes en fait au cœur de l'action de la Chambre, nous avons des partenaires de taille qui viendront avec nous : un co-organisateur qui est l'Ambassade du Royaume du Maroc en France, qui nous accompagne tout au long de ces journées économiques. Il nous paraissait normal de traiter cette question. Après des sujets qui sont stratégiques pour le Maroc et la France, on a pu voir ceux relatifs à l'aéronautique, la digitalisation, la santé et biotech. » « Nous avions déjà eu la 2e étape à Essaouira autour des industries culturelles et créatives et des produits du terroir. Notre volonté après cette étape de Marseille est justement de pouvoir amener des entreprises françaises aux journées économiques qui se dérouleront au Maroc, et encore une fois, dans l'attente d'une coopération économique entre les entreprises françaises et marocaines », a-t-dit. « Aujourd'hui, nous traitons des sujets économiques. Comme j'ai pu le souligner tout à l'heure; les échanges continuent. De nos jours, nous battons un record concernant la participation d'entreprises marocaines. Donc, c'est une relation ancestrale entre la France et le Maroc. Il y a une continuité dans l'aspect économique », a-t-il expliqué. Et d'ajouter « La semaine dernière, les entreprises françaises venaient pour investir au Maroc. Récemment les chiffres sont sortis sur les investissements: il en ressort que ceux du Maroc sont en premier dirigés vers la France. Ainsi, il y a économiquement des relations de par les familles non seulement, mais aussi les étudiants. Sur le volet économique, les chiffres et le commerce entre nos deux pays en témoignent », a-t-il conclu. Il est à noter que l'édition se poursuit du 7 au 9 février à Marseille, en présence d'un panel important. Entre autres, Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et Président délégué de Régions de France et de Mbarka Bouaida, Présidente du Conseil Régional de Guelmim-Oued Noun, Présidente de l'Association des Régions du Maroc et ancienne ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération. Elle est organisée par la Chambre Française de Commerce et d'Industrie du Maroc (CFCIM) en partenariat avec l'Ambassade du Royaume du Maroc en France, la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'association ANIMA Investment Network, l'Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), TotalEnergies, Bpifrance, Africalink, la CCI Aix Marseille Provence, le MEDEF International et Rising Sud.