Liverpool a fait un grand pas vers le dernier carré de la Ligue des champions en s'imposant mardi à Lisbonne sur le terrain de Benfica (3-1), un résultat fidèle à la supériorité affichée par les Anglais lors de ce quart de finale aller. Les Reds, vainqueurs de la C1 en 2019 mais éliminés par le Real Madrid à ce stade de la compétition la saison dernière, ont ouvert le score sur corner par Konaté (17e), avant que Mané (34e) ne fasse le break avant la fin de la première période. Profitant d'une bourde du même Konaté, Darwin Nunez a réduit l'écart en début de deuxième période (49e), mais Luis Diaz a fixé le score final en toute fin de rencontre, laissant peu de suspense pour le rendez-vous de la semaine prochaine à Anfield Road. Au coup d'envoi, Jürgen Klopp avait choisi de ne pas aligner son capitaine Jordan Henderson, peut-être pour le ménager avant le quart retour de C1 mais aussi le double duel contre Manchester City, dimanche pour un choc au sommet de la Premier League et six jours plus tard en demi-finale de Coupe d'Angleterre. Trois jours plus tard, c'est un déplacement en championnat chez le rival historique Manchester United qui attendra Liverpool. Le voyage à Lisbonne ne leur aura pas trop compliqué les choses, Liverpool confirmant son statut de favori sur le terrain Par ailleurs, Manchester City a trouvé une petite faille dans le mur rouge et blanc de l'Atlético Madrid (1-0), mardi en quart de finale aller de la Ligue des Champions, mais le retour n'en sera pas moins périlleux. Il a fallu l'entrée en jeu, en seconde période, de Phil Foden, le perce-muraille par excellence, pour que les hommes de Pep Guardiola trouvent l'ouverture. Moins de 90 secondes après avoir remplacé Riyad Mahrez, Foden a reçu le ballon à 25 mètres du but adverse et réalisé un joli contrôle orienté pour se mettre face au but. Il s'est alors un peu avancé, attirant quatre adversaires sur lui, et a parfaitement dosé sa passe pour Kevin de Bruyne, parti dans le dos de la défense, qui a battu Jan Oblak d'un superbe tir croisé (1-0, 70e). Une libération pour les Mancuniens qui n'avaient pratiquement pas réussi à se défaire de la nasse tissée par Diego Simeone. D'autant que Guardiola avait décidé de se passer, au coup d'envoi, de joueurs pourtant très à l'aise dans les petits périmètres comme Foden ou Jack Grealish, lui aussi entré en jeu à vingt minutes de la fin.