Karim Ben Amar L'Office des changes vient d'adopter des nouvelles mesures de libéralisation et d'assouplissement de la réglementation des changes. De ce fait, les montants de la dotation touristique et de la dotation e-commerce ont été revus à la hausse. Limitée jusque-là à 45.000 dirhams, la dotation touristique est désormais fixée à 100.000 dirhams. Elle sera majorée d'une dotation supplémentaire de 30% de l'impôt sur le revenu (IR), le tout plafonné à 300.000 dirhams par année civile et par personne, indique l'Office des changes. Les Marocains se réjouissent de l'heureuse nouvelle. La dotation touristique et celle de l'e-commerce ont été revues à la hausse. Alors qu'elle n'était que de 45 000 DH, l'Office des changes a annoncé la mise en place d'une dotation globale pour les voyages personnels de l'ordre de 100 000 DH, majorée d'une dotation supplémentaire de 30% de l'IR, le tout plafonné à 300 000 DH par année civile et par personne. Cette dotation est destinée à couvrir les dépenses personnelles au titre des voyages touristiques à l'étranger y compris les titres de transport, les frais de séjour et d'hébergement, selon la version 2022 de l'Instruction générale des opérations de change (IGOC), publiée lundi 3 janvier par l'Office des changes. S'agissant des dotations de la Omra et du Hajj, elles ont été fixées à 15.000 dirhams, chacune, par personne et par année civile, avec un supplément de 20.000 dirhams pour le personnel de l'agence de voyages accompagnant les pèlerins, par accompagnateur et par voyage, toujours selon la même source. Quant au e-commerce, une dotation plafonnée à 200 000 DH (déterminée sur la base 100% de l'impôt payé), a été mise en place en faveur des personnes morales marocaines ne disposant pas de compte en devises ou en dirhams convertibles. Cette dotation permet de régler les importations de services par carte de paiement internationale. Soulignons que la version 2022 de l'Instruction générale des opérations de change apporte plusieurs mesures de libéralisation et d'assouplissement, tant en matière d'opérations courantes qu'en matière d'opérations en capital.