K.Kh La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 120 M€ en faveur du Maroc pour mettre en œuvre le Programme d'appui à l'inclusion financière, à l'entrepreneuriat et aux Très petites et moyennes entreprises (TPME). L'appui de la Banque aidera les entreprises en difficulté à relancer leur activité et à préserver les emplois dans le but de réussir la sortie de crise liée à la pandémie de Covid-19. Le programme appuiera les réformes en matière d'inclusion financière afin de faciliter l'accès au financement pour les ménages et les très petites et moyennes entreprises (TPME), de même qu'il contribuera, selon la même source, à diversifier les sources de financement qui leur sont offertes en renforçant le caractère inclusif du marché des capitaux. Le programme permettra de renforcer le dispositif de soutien aux entrepreneurs, aux start-up et aux TPME, et soutiendra également l'écosystème d'appui à l'entrepreneuriat et contribuera à améliorer le climat des affaires à travers la simplification des procédures administratives. Le projet est en adéquation avec deux des cinq grandes priorités, à savoir les «High 5», de la Banque africaine de développement : «améliorer la qualité de vie des populations en Afrique» et «industrialiser l'Afrique». Le dit projet s'inscrit aussi dans le cadre de la Stratégie décennale 2013-2022 de la Banque, dont l'objectif est d'asseoir les conditions d'une croissance durable et inclusive sur le continent. «Relancer et inclure. C'est la poursuite de cette double priorité qui permettra de redynamiser l'activité, de protéger les emplois et de retrouver la croissance», a affirmé Achraf Hassan Tarsim, responsable-pays de la BAD pour le Maroc, ajoutant «nous le faisons aux côtés des jeunes et des femmes entrepreneurs et des TPME qui jouent un rôle incontournable dans la dynamique de relance avec plus de 70% des emplois créés». Pour sa part, Stefan Nalletamby, directeur du Département du développement du secteur financier à la Banque africaine de développement a souligné : «Nous poursuivons, ici, deux grandes priorités : diversifier l'offre de financement à destination des TPME et approfondir les marchés financiers grâce à des instruments comme la titrisation et le crowdfunding».