La grande faucheuse a encore frappé. Le chanteur et artiste marocain Mahmoud El Idrissi a été emporté par la Covid-19. Une autre perte immense pour le milieu artistique national déjà endeuillé par le départ de grands noms de la scène, tels que Aziz Saadallah, Mohamed Melehi, Hammadi Al Tunsi, Chama Zaz, Anouar El Joundi, Abdellah Zahraoui... Une année triste! En effet, le grand virtuose et figure de proue de la chanson marocaine a rendu l'âme jeudi dernier à Casablanca. Souffrant déjà d'une maladie chronique, le chanteur de «Mohal yansak Albal» a passé l'arme à gauche dans une clinique privée, après une lutte contre le Coronavirus. Il avait 72 ans. Auteur, compositeur et voix inclassable, le défunt n'a pas seulement enrichi le répertoire musical national, mais il a incontestablement marqué également des générations d'artistes, de mélomanes, de passionnés et d'amoureux de la chanson marocaine. Très connu par ses titres nombreux dont «Saa Saida», «Aichi Ya Bladi», «Assbar ya qalbi», «Mazal Al Hal», «Rahila», «Ya Tara Yaoud», «Ya Laylo Toul», pour ne citer que ceux là, l'artiste a laissé derrière lu, une œuvre considérable. La diva et star de la chanson arabe, Samira Saïd a rendu un vibrant hommage au regretté en écrivant ceci sur sa page instagram: «Mohmoud El Idrissi est l'une des belles voix marocaines. Il a enrichi avec travaux le répertoire de la chanson marocaine. Il était parmi les artistes humbles et respectés». Une autre étoile s'est éteinte à cause de l'ennemi invisible! Mahmoud a laissé en effet, son empreinte en composant plusieurs titres à certaines voix marocaines reconnues sur la scène artistique nationale et arabe, entre autres Naima Samih, Bachir Abdou, Mohamed El Ghaoui, Latifa Raâfat... Né à Rabat en 1948, Mahmoud El Idrissi, icône et l'un des pionniers de la chanson marocaine, a entamé sa carrière musicale et artistique au milieu des années soixante du siècle dernier. Quelques années plus tard, et grâce à son talent et son charisme, le défunt a confirmé sur la scène musicale nationale, le timbre de sa voix, notamment dans les années 70 et 80. Mahmoud El Idrissi: «Mohal yansak Albal».