La note du ministre des finances et de la reforme de l'administration Le gouvernement en ces moments de confinement et de la propagation sans répit du coronavirus et avec l'apparition d'autres points noirs, surtout dans les usines et manufactures, en plus de l'atteinte d'autres milieux jusqu'à ces jours ne comptant aucune contamination en covid-19. Le gouvernement est déboussolé et chacun des ministres prend ses décisions unilatéralement et parfois sans bien choisir le temps opportun. Lesquelles parfois sont, une répétition de notes déjà diffusées, ou d'une loi déjà promulguée et proclamée. Le ministre des finances et de la reforme de l'administration a surpris les administrations publiques et territoriales par une note datée du 22/05/2020 relative aux dispositions à prendre dans les administrations publiques après le confinement. Il a joint à cette note un guide d'action qui n'est qu'une explication élargie du contenu de la note sus indiquée. A en croire la situation réelle de la pandémie à travers les régions du Maroc, celle-ci ne fait qu'empirer. Des contaminations ont surgi dans des régions jusqu'ici non atteintes. Cas de Dakhla qui a enregistré vendredi 22 mai 2020, trois cas de covid-19. Sans oublier bien évidemment que d'autres régions ne semblent guère à l'abri d'une propagation, à Dieu ne plaise, hallucinante. En revanche, le confinement, durant ces deux mois passés, n'a pas été strictement respecté, surtout dans les grandes villes, et dans les régions périphériques de ces villes, à cause du débordement que connaissent les marchés et les souks. Sans faire bien sûr abstraction, des comportements irresponsables de quelques jeunes qui ne peuvent se maintenir en confinement chez eux, nonobstant les dispositions pénales des décrets et lois proclamés au début de la pandémie. Toutefois, depuis des décennies nos gouvernements parlent d'une reforme administrative. Cependant, force est de constater qu'elle n'a jamais été objective sans doute à cause de la complexité et du sens archaïque de ses établissements dont la plupart sont gérés par les caprices des responsables. La situation actuelle de notre administration, nécessite encore des décennies de mise à niveau, de formation, de droiture, de dévouement, de transparence et surtout de patriotisme pour mener ces départements en délabrement très avancé, à se mettre sur pied. Comment reformer une administration où la formation continue est un privilège qui peut bénéficier à des fonctionnaires non intéressés par cette formation? Comment reformer une administration quand la majorité absolue de ses fonctionnaires ne manipulent guère l'outil informatique ou ne veulent pas le faire ? Comment dans un Etat très exceptionnel, et sans formation aucune, vouloir atteindre une administration sans papier, avec des ressources humaines non bien préparées à ce changement subite peut-il se faire valoir? J'invite Monsieur le ministre des finances et de la reforme administrative de donner un seul exemple d'administration, publique ou territoriale qui a réussi à se passer du papier et se suffire d'une administration électronique sans papier, abstraction faite des banques et des entreprises privées, et ce pour, La simple raison que l'outil informatique fait défaut dans la plupart des administrations. Les ressources humaines ou du moins, la plupart d'entre elles, ne maitrisent pas cet outil. Les ordinateurs ne sont pas des outils de création et de traitement, mais simplement des machines à écrire, spécifiques à la saisie des lettres, des bordereaux et des rapports. L'accès à l'internet est parfois l'handicap qui entrave la bonne marche de l'administration, le manque de réseautage interservices et divisions est un facteur d'aggravation de la situation de notre administration. Pendant les situations de crise exceptionnelles, comme celle que nous vivons de nos jours, il est absolument difficile de maîtriser non seulement la population mais aussi les usagers de l'Administration. Sans oublier également les fonctionnaires concomitamment et sans fautes. Le respect des droits de l'homme doit être mis en avant dans toutes les actions pendant les temps de crises. Une connaissance quasiment parfaite des droits de l'homme est devenue une nécessité, pour les citoyens, et également pour les gardiens de la sécurité et de la sûreté dans toutes les régions ainsi qu'à tous ceux qui sont au devant et qui jouent la proximité dans toutes les zones noires soient elles, ou qui nécessitent simplement un contrôle ou une observation de prêt pour éviter tout dérapage. Parler d'après confinement, est intelligemment choisi et met tout le monde en garde que le déconfinement n'est par pour demain, ou pour la date indiquée lors du prolongement du confinement au 10 du mois prochain. La situation n'est pas stable, les contaminations ne sont pas en baisse. D'autres précautions sont à prendre avec rigueur afin de bien sortir de cette pandémie avec le minimum de dégâts humains.