Le monde entier, mais chacun chez soi hélas, est en état de guerre. Cette guerre n'oppose pas les Etats les uns contre les autres, mais plutôt tous les Etats contre le même ennemi qu'aucune armée, aussi puissante qu'elle soit, n'a pu mettre hors d'état de nuire. Alertée par ce qui se passe depuis l'apparition de ce nouveau virus de la famille CORONA en Chine et qui aurait fait plus de ravages si les Autorités chinoises avaient lésiné sur les moyens humains et matériels mobilisés, la communauté internationale, consciente du danger qui la guette, se mobilise en ne ménageant nul effort pour gagner la guerre contre cette nouvelle génération de coronavirus. Evidemment chaque pays selon ses capacités et proportionnellement aux moyens dont il dispose. Bien que les responsables politiques en matière de santé publique, partout dans le monde, se soient mobilisés pour faire face à la propagation du coronavirus, il s'avère toutefois qu'il encore difficile de venir définitivement à bout de cette crise sanitaire internationale. Les victimes se comptent par milliers. Certaines, n'ayant pas pu malheureusement être sauvées. Jusqu'au jour d'aujourd'hui, le nombre total de décès, tous pays confondus, a atteint 40 000 dont les trois quarts en Europe. D'autres dont le nombre est plus considérable souffrent encore dans les établissements hospitaliers publics qui ne sont malheureusement pas suffisamment équipés pour accueillir, dans de bonnes conditions, la totalité des patients souffrant du coronavirus. Malgré les multiples efforts et sacrifices déployés vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept par le personnel soignant dont le nombre s'avère partout très réduit, le coronavirus COVID 19 continue, trois mois après son apparition, à faire de plus en plus de victimes, toutes catégories d'âge comprises. Heureuses sont les personnes atteintes par le coronavirus qui parviennent à être mises sous surveillance médicale en attendant que ce tsunami cesse de provoquer des ravages au sein des populations, vulnérables ou pas soient-elles. Encore est-il regrettable voire déplorable d'imaginer qu'au cas où le nombre de personnes contaminées à travers le monde augmenterait davantage, les établissements hospitaliers classiques ne seraient pas en mesure de garantir les lits et les staffs médicaux nécessaires. Face à cette dangereuse pandémie qui a défié même les pays développés tels que l'Italie, la France et les Etats-Unis d'Amérique, il est à noter que, malgré les mesures d'anticipation, et particulièrement le recours au confinement des populations saines, prises à temps par certains pays comme le Maroc, les Etats à faible croissance économique ne parviendront pas, tous seuls et sans l'assistance des grandes puissances économiques du monde, à éviter le pire. Maintenant que tout le monde sait que les moyens sanitaires dont disposent les pays du Sud pour lutter efficacement contre le coronavirus sont en-deçà de ce qui est exigé, car très modestes et étant donné l'absence jusqu'à présent de tout vaccin ou médicament adéquats contre ce virus virulent, faut-il se contenter du peu de solidarité entre les peuples dont ont déjà fait preuve quelques Etats tout en se félicitant de la prise de conscience par les pays où sévit le coronavirus. Aussi faut-il puisque le coronavirus, COVID 19, n'est pas encore prêt à cesser de faire tomber des morts par milliers pour le moment et probablement par millions bientôt, toutes les Organisations Internationales, Régionales et Nationales agissant en matière santé ainsi que tous les Etats, qu'ils soient du Nord ou du Sud, sont appelés à prendre leur entière responsabilité pour conjuguer les efforts en vue de soutenir les Etats les plus touchés par cette affreuse pandémie et manifester leur solidarité inconditionnelle dans le combat qui devrait être mené collectivement, main dans la main, contre le COVID 19 jusqu'à son éradication totale.