La styliste Aicha Ayach, principale commanditaire présumée des comptes «Hamza mon bb» sur Instagram et Snapchat, a fait des révélations décisives lors de son interrogatoire au siège de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) à Casablanca. Activement recherchée par les services de sécurité émiratis, la styliste Aicha Ayach, a été arrêtée le 18 février aux Emirats arabes unis (EAU), puis extradée au Maroc, le mardi 25 février. Motif : sa présumée implication dans la gestion et l'administration des comptes anonymes «Hamza mon bb». Aicha Ayach lors des interrogatoires au siège de la BNPJ, a nié en bloc être en lien avec les comptes «Hamza mon bb». Elle a chargé les sœurs Dounia et Ibtissam Batma pour leur implication dans cette affaire. Au cours de son audition, elle a fait une révélation fracassante, affirmant que le «journaliste people», Simo Belbachir, actuellement installé aux Etats Unis d'Amérique, est impliqué directement et totalement dans cette sulfureuse affaire. Suite à ce nouveau rebondissement, un média électronique marocain pour lequel il présente une «émission people» à stopper court leur collaboration jusqu'à ce que cette affaire soit tirée au clair. En plus des éléments de la police judiciaire, Aicha Ayach a été confronté dès son jour d'arrivée à Siham Badda, alias Sultana. La styliste et propriétaire d'un magasin de prêt-à-porter à Marrakech est la première victime de «Hamza mon bb» a avoir porté plainte contre X. Le lendemain, mercredi 26 février, la confrontation entre Aicha Ayach et Dounia Batma s'est déroulé dans les locaux de la BNPJ. Plusieurs victimes du compte se sont aussi présentées pour confondre la styliste.Dounia Batma, sous les feux des projecteurs dans cette délicate affaire, a catégoriquement refusé de répondre aux questions des journalistes. Pour rappel, les soeurs Batma sont poursuivies dans cette affaire pour «participation à l'accès frauduleux au système de traitement informatique des données et diffusion d'images et de déclarations d'autrui sans son consentement, dans le but de nuire ou de diffamer». Présents sur les réseaux sociaux Snapchat, Instagram et Facebook depuis 2018, ces comptes s'étaient spécialisés dans la publication de scoops et de photos compromettantes visant des personnalités et des célébrités marocaines. Depuis l'éclatement de cette affaire, plusieurs têtes sont tombées. Parmi les personnes déjà condamnées, figure le hacker Oussama El Ajmi, Soukaina Jannah alias «Glamour», journaliste correspondant Mohamed Dahir et le propriétaire d'une agence de location de voiture, Adnane Saken, alias «Moul l'Ferrari» Ils ont écopé d'une peine de deux ans de prison ferme accompagné d'une amende. Karim Ben Amar