Sans surprise, Abdellah Bekkali, président sortant a été reconduit pour un second mandat à la tête du syndicat national de la presse marocaine (SNPM), samedi 22 juin à Marrakech, lors du 8e Congrès national, placé sous le thème «La liberté de la presse et l'éthique, fondement du professionnalisme» et qui a connu la participation de plus de 400 congessistes. Elu à l'unanimité, Abdellah Bekkali considère, dans une déclaration à Al Bayane, que le renouvellement de son mandat par la majorité des congressistes constitue, de fait, une approbation de son bilan positif. Le SNPM, insiste-t-il à cet égard, n'a pas lésiné sur les moyens pour défendre les journalistes victimes des agressions tout en leur apportant le soutien nécessaire lorsqu'il s'agit d'un procès devant les tribunaux. L'action du syndicat a également porté sur l'encadrement et la formation des journalistes lors des conflits de travail a-t-il poursuivi. Encore plus, le numéro un du SNPM a indiqué que durant les 4 années précédentes, son instance a veillé à tisser des liens de communication avec l'ensemble des instances et sections et ce en toute transparence. En termes plus clairs, «cette réélection est le couronnement de tout un travail mené par tous les acteurs du SNPM, sans exception», a-t-il souligné. Certes les défis sont énormes pour la prochaine étape, d'où la nécessité de relever, encore davantage, la cadence du travail pour obtenir de nouveaux acquis, a-t-il affirmé. En termes plus clairs, le prochain mandat sera consacré à la défense de la situation matérielle et professionnelle des journalistes dans un contexte marqué par la détérioration financières des entreprises de presse à cause du recul des recettes publicitaires et la baisse de lecture, a-t-il expliqué. «Les journalistes marocains sont sous-payés par rapport à d'autres professions. Une situation qu'on ne peut point tolérer», a-t-il martelé. Autre moins important soulevé par lui, celui de la liberté de la presse, Bekkali estime que le Maroc a parcouru un long chemin dans ce sens, mais quelques dérapages persistent encore et auxquels le corps des journalistes doit se mobiliser pour faire face. Notons par ailleurs que Abdelkbir Akhchichene a été élu président du Conseil national fédéral et notre collègue Mohamed Hajjoui du quotidien «Bayane Al Yaoum» a été mandaté au poste du trésorier du syndicat.