La Renaissance de Berkane a réalisé une victoire dans la douleur (1-0) dans son fief face au Zamalek d'Egypte, en finale-aller de la Coupe de la Confédération africaine de football. La RSB a attendu la 4e minute du temps mort de la rencontre pour se libérer grâce à un but de son buteur-maison, Laba Kodjo, suite à une contre-attaque rapide. En attendant la manche retour entre les deux équipes qui aura lieu le 26 mai prochain en Egypte et qui sera décisive pour le sacre finale, l'équipe de Berkane a fait l'essentiel. La RSB a peiné avant de réaliser cette première victoire, courte soit-elle, mais combien précieuse dans cette finale «aller» de la Coupe de la CAF. La RSB, qui a pris le match en main d'entrée de jeu, allait créer plusieurs occasions de buts mais sans arriver à déverrouiller les lignes zamalkaouies soudées ni le gardien qui était obligé de sortir le grand jeu pour sauver sa cage à maintes reprises. De l'autre côté, le Zamalek a fait preuve de grand club, le plus titré et le plus expérimenté à l'échelon africain. Il a géré le match d'une manière plus intelligente en étant même à un doigt d'inscrire au moins un but sans les précipitations si on ne veut pas dire la malchance de ses attaquants qui ont paniqué face au gardien berkani, qui était lui aussi, excellent. A signaler aussi que la RSB n'avait pas également de chance surtout dans les 20 dernières minutes de la rencontre avec ce penalty jugé valable (main dans la surface de réparation égyptienne) mais pas accordé par la VAR (Assistance Vidéo à l'Arbitrage) dont le recours à cette technologie a été faite pour la première fois dans l'histoire de cette compétition. Par la suite, le jeu est resté ouvert jusqu'au but de salut qui est venu suite à une contre-attaque rapide et construite à partir de la défense berkanie en subtilisant la balle aux Zamalkaouis qui voulaient surprendre les Orangers. C'est donc le contraire qui s'est réalisé pour la RSB, auteur d'une victoire difficile mais méritée. Dans l'ensemble, une victoire vaut mieux que rien. La RSB doit s'estimer heureuse d'avoir un but encaissé à domicile. Ce qui était d'ailleurs à la portée d'une formation zamalkaouie capable de marquer à n'importe quel moment, notamment dans son fief. En plus, il ne faut pas oublier que le Zamalek avait éliminé deux clubs marocains, l'IR Tanger dans le match barrage des rescapés de la Ligue des Champions et puis, le Hassania Agadir au quart de finale avant de prendre le meilleur en demi-finale sur un autre club maghrébin, l'Etoile Sahel de Tunisie. Si les clubs marocains n'avaient pu s'imposer à domicile, la RSB a frôlé le même sort sans ce but «tombé du ciel» de Laba Kodjo. Alors, souhaitons que l'équation de «jamais deux sans trois» ne soit pas justifié par le Zamalek face à la RSB qui cherche le premier titre de son histoire…