Car, faut-il le rappeler, le candidat de la continuité fut jusqu'à très récemment président d'un parti politique, le RNI; pour ne pas le citer. Et, règles du jeu politique obligent en ces temps du règne des réseaux sociaux, il en est sorti avec quelques casseroles. Sa candidature n'a pas été spontanée. Au contraire, elle a surpris plus d'un et a été qualifiée de candidature politique. D'aucuns présument qu'il aura pour rôle, ni plus ni moins, de pérenniser la main mise patriarcal du pouvoir sur la décision entrepreneuriale. Une emprise qui a commencé avec le mandat de Horani, s'est accentuée avec Hafid El Alamy et définitivement installée sous l'actuel mandat, avec Miriem Bensaleh. Mais Marrakchi aussi défend le bilan de Bensaleh et fut durant les deux mandats vice-président. Un bilan qui avait consacré la main mise du politique et dépouillé l'entreprise de son âme et la dépossédant de la liberté d'agir. D'ailleurs, Mezouar aussi promet d'agir pour libérer l'entreprise du joug des politiques et dit avoir l'expérience nécessaire pour y parvenir. En plus, a-t-on le droit de réduire le projet de Mezouar pour la CGEM à cet unique constat, simpliste et réducteur? Ou, serait-il plus judicieux de voir son programme d'abord, le lire attentivement et le mettre à l'épreuve de la réalité du terrain, comme on dit, avant d'en juger.