Le mois d'avril 2018 s'avère trop chargé en activité partisane. Et pour cause, le Parti du Progrès et du Socialisme réunit sa plus haute instance nationale, du 11 au 13 mai 2018. Les structures du Parti ont déjà commencé à réunir leurs instances dans les différentes régions et provinces du pays. Du nord au sud, de l'ouest à l'est, les sections et provinces sont sillonnées par les membres du Bureau politique du PPS pour superviser ces réunions statutaires indispensables à la tenue du Congrès national qui se tiendra à Bouznika. Partout, c'est la mobilisation générale des militantes et militants qui n'épargnent ni temps ni efforts pour faire réussir le grand rendez-vous national du Parti. Partout, c'est le même ordre du jour, avec deux principaux points : la discussion et l'amendement du projet de thèses du congrès, d'une part, et l'élection de nouveaux responsables provinciaux et locaux, en plus des délégués qui vont représenter les sections au Xe Congrès national ainsi que ceux qui siègeront au nouveau Comité central – la plus haute instance de décision du Parti entre deux congrès nationaux – qui sera élu lors des assises de Bouznika. Selon les échos que nous avons, d'ici et là, les militantes et militants du Parti se bousculent au portillon pour assurer une place au Congrès national et au Comité central. Des critères sont élaborés pour procéder à des choix judicieux et choisir les meilleurs parmi les meilleurs. Cette rude « concurrence » est dictée par la nouvelle procédure adoptée par le dernier Comité central du PPS qui a décidé de limiter le nombre de congressistes à un peu plus d'un millier de congressistes, parmi lesquels il faudra autour de 350 membres qui feront partie de la nouvelle instance (Comité central) qui émanera du dixième Congrès national. Mais d'ores et déjà, l'esprit militant et d'entraide entre les camarades est manifeste et la contribution à la discussion et à l'enrichissement des documents qui seront présentés pour discussion et validation au Congrès est estimée, par quelques coordinateurs régionaux, comme «importante et inattendue », surtout que, souvent, des militants non délégués aux congrès provinciaux sont associés aux débats mais sans le droit de vote. Outre les sections provinciales qui ont déjà réuni leurs instances en prévisions, le week-end passé a connu plusieurs congrès dans les régions, dont notamment à Sidi Kacem, Kénitra, Casablanca-Moulay Rchid, Casablanca Bernoussi, Casablanca Aîn Sebaâ Hay Mohammadi, Chtouka Aït Baha, Meknès, Sefrou, Oujda, Guercif, Khénifra. Nous publions ci-après, un tableau récapitulatif des congrès provinciaux qui se réuniront cette semaine, sachant qu'une vingtaine d'autres se préparent au même exercice la semaine prochaine, avant de donner la main à d'autres structures du Parti, lors de la première semaine du mois de mai... et donc le compte à rebours qui commence pour aller vers le grand événement politique que connaîtra le pays.