– «Le Championnat du Maroc dispose d'énormes potentialités» – «Notre ambition consiste à contribuer au succès du sport dans le monde arabe» – «La FRMF effectue un travail remarquable sous les commandes de Fouzi Lekjaa» «Notre mission consiste à défendre les valeurs du sport et contribuer à rapprocher davantage les peuples et lutter contre l'enfermement et tous les phénomènes de déviance», a souligné le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi, dans un entretien accordé à notre confrère Mohamed Rouhli et publié par Bayane Al Yaoume dans son numéro du 01 août 2017. D'ailleurs, «les principes de la Charte olympique, qui met en garde contre tout chevauchement entre sport et politique, sont clairs là-dessus», a-t-il insisté. Pour lui, «Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas», a-t-il laissé entendre. Par ailleurs, le patron du club parisien n'a pas dissimulé son admiration pour le Maroc en le considérant comme l'une des meilleures destinations dans le monde et occupant une place de choix dans la stratégie d'entrainement de son club. «En tant que direction du PSG, nous éprouvons un sentiment d'amour pour le royaume, qui est réputé par sa nature magnifique et sa population accueillante et conviviale. Bref, cela traduit une relation d'amour et d'estime partagé», a-t-il noté en substance. Sur un autre registre, le top mangement du PSG n'a pas également manqué l'occasion pour envisager un éventuel investissement dans le football marocain. Une ambition qui est d'ailleurs tributaire d'une structuration et de la mise en place de la plate-forme idoine et d'un plan de longue durée», a-t-il clarifié. Autrement dit, «L'organisation managériale et l'établissement des conditions favorables sont des variables indispensables pour les investisseurs», a-t-il expliqué. Cependant, il n'en demeure pas moins que «le championnat marocain de football figure parmi les compétitions les meilleures dans le monde arabe, si ce n'est la meilleure», a-t-il affirmé. Il faut dire, selon le top management de BeIN Sport, que la botola dispose de bons atouts et potentialités et a besoin juste d'un investissement efficace. Des potentialités qui sont d'ailleurs énormes, à commencer par les ressources humaines, passant par les prestigieux stades de football à l'échelle mondiale, sans omettre l'existence d'un public fabuleux et féru du sport le plus populaire dans le monde, a-t-il insisté. Et ce n'est pas tout. Le président de la Fédération de Tennis du Qatar n'a pas écarté sa disposition en vue d'une éventuelle coopération ultérieure avec la Fédération Royale Marocaine du Football (FRMF) qui, selon ses propos, mène un travail remarquable sous les commandes de Fouzi Lekjaa, tout en le qualifiant d'un président ambitieux et serviable. En réponse à une question quant à sa participation aux journées d'études organisées par la Confédération Africaine du Football (CAF), Nasser al-Khelaïfi a souligné que l'organisation de cet événement -qui fut d'ailleurs historique-, a constitué une occasion pour diagnostiquer les faiblesses et corriger les défaillances, et a permis de prendre des décisions importantes. Nasser al-Khelaïfi, tout en saluant les efforts déployés par la Haute Autorité de la Communication et de l'Audiovisuel (HACA) et l'esprit de collaboration dont elle fait preuve, a fait savoir que BeIN Sport œuvre pour atteindre le maximum possible de téléspectateurs dans les pays du Maghreb et en particulier au Maroc. Le numéro un de BeIN Sport a, en outre, souligné que les téléspectateurs doivent se méfier des idées reçues qui sont d'ailleurs complètement fausses. En d'autres termes, l'objectif de la chaîne du sport consiste à couvrir ses charges qui sont trop élevés. «Il est archi-faux que BeIN Sport réalise un bénéfice incommensurable, sachant que les frais d'abonnement à la chaine sont les plus bas dans le monde, tandis que les droits de diffusion sont de plus en plus élevés», a-t-il martelé. Cela dit, «le but escompté est celui d'offrir un produit médiatique de qualité et contribuer, par conséquent, au succès du sport dans le monde arabe», a-t-il déclaré avec insistance. Khalid Darfaf