La situation des échecs au Maroc est au plus bas de son histoire. Le samedi 31 mars, l'ensemble des clubs du Maroc sera amené à élire le prochain président de la Fédération royale marocaine des échecs (FRME). Parmi les candidats à ce poste, Mustapha Amazzal qui était président de la FRME de 2002 à 2007. Mais ce fonctionnaire du ministère de la Jeunesse et des Sports a été suspendu trois ans à partir de 2007 par la Fédération Internationale des échecs (FIDE) pour avoir falsifié des normes d'arbitrage, dénoncent ses opposants. Ce scandale a gravement porté atteinte à la FRME qui, à son tour, a écopé de deux ans de suspension, privant jusqu'en 2009 le Maroc de participation et d'organisation de toute compétition internationale. «Cette condamnation, qui a porté un coup sévère aux échecs marocains, marque l'aboutissement d'une série de dérives qui ont entaché la FRME tout au long du mandat de Mustapha Amazzal : diaspora des joueurs marocains à l'étranger, absence d'activités sportives officielles, utilisation illégale des fonds de la Fédération, falsifications, perte de crédibilité du pays, fuite des sponsors et des partenaires internationaux, etc…», ont-ils dit lors d'une conférence de presse qui s'est récemment tenue à l'hôtel Hyatt Regency à Casablanca. On se demande quels sont les clubs qui seront accrédités pour participer à ladite AG, ceux qui seront pour ou contre le président accusé de tous les maux… Nous y reviendrons.