On diagnostique deux fois plus de cancer du sein qu'il y'a vingt ans. Le cancer du testicule, autrefois rarissime, est en progression et atteint des hommes jeunes, les cancers des enfants ont augmenté de 1% par an en Europe en 10 ans et pas seulement autour de Tchernobyl !(*) Une seule cause ne peut expliquer l'augmentation de tous les cancers et les médecins s'accordent à penser que plusieurs phénomènes entrent en ligne de compte. On vit plus longtemps et le risque de cancer augmente avec l'âge, les moyens diagnostiqués, plus fiables, décèlent des cancers qui passaient autrefois inaperçus. Mais avant tout notre mode de vie a changé et il nous faut nous interroger sur ce que nous respirons, ce que nous mangeons et comment nous exposons notre peau au soleil…Les cancers professionnels en témoignent : amiante, polyéther de glycol, poussière de bois… des dizaines de substances sont reconnues comme cancérigènes. Si cela est vrai surtout chez des personnes soumises à de fortes doses, qu'en est-il de la population exposé à des doses plus faibles mais répétées et cumulant divers produits ? Qu'en est-il de l'impact de ces substances sur le fœtus et les très jeunes enfants particulièrement vulnérable? Les premières études inquiètent. Il est évident que si nous soignons de mieux en mieux les cancers, il semble que nous en « fabriquions » aussi de plus en plus. (*) Un des mythes de l'accident survenu à la centrale nucléaire de Tchernobyl. D'après un rapport de l'Organisation mondiale de la Santé datant de 2006, « Un accroissement considérable des cas de cancer de la glande thyroïde a été observé parmi ceux qui étaient des enfants ou des adolescents au moment de l'accident et qui vivaient dans les régions les plus contaminées de la Biélorussie, de la Fédération de Russie et de l'Ukraine ». A travers cette adresse mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. C'est une page qui est faite pour vous et avec vous !