Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon serait-il vite rattrapé par la raison ? La réponse par l'affirmative semble l'emporter. En effet, son porte-parole, Stéphane Dujarric a laissé entendre, lundi, que le secrétaire général des nations unies avait regretté ses propos provocateurs et hostiles à l'intégrité territoriale du royaume. Il a ainsi affirmé qu'il n'épargnera aucun effort pour «apaiser le malentendu» avec le Maroc. Le responsable onusien a essayé de donner une explication au terme d'«occupation» prononcé par Ban Ki-moon, lors de son dernier voyage dans les camps de Tindouf, en affirmant que «l'utilisation de ce terme n'était pas préméditée ni délibérée, c'était une réaction spontanée, personnelle». Et d'ajouter : «Nous regrettons les malentendus et les conséquences que cette expression personnelle de sollicitude a provoqués». De même, le porte-parole du secrétaire général des nations unies a réaffirmé que «l'ONU demeurera sur la voie de la médiation sans prendre parti dans cette affaire». C'est dire que le Maroc est désormais réconforté dans sa position lorsqu'il avait dénoncé vigoureusement les propos du secrétaire général des nations unies. La réaction officielle de Rabat et le message de tout un peuple ont été ainsi fortement saisis à tous les niveaux de l'instance onusienne. Et d'ailleurs, toutes les grandes puissances, notamment la Fédération de Russie, les Etats unis d'Amérique, la France et la Chine, qui disposent d'un droit de veto au conseil de sécurité, avaient réitéré leur soutien à l'initiative marocaine jugée crédible et sérieuse pour trouver une issue à ce conflit qui n'a que trop duré. De même, ce nouveau rebondissement, réconfortant le Maroc, inflige un sérieux camouflet aux ennemis de l'intégrité territoriale du royaume et met à nu leurs manœuvres et leurs propagandes. La voix de la raison balise ainsi la voie devant le plan d'autonomie sous souveraineté marocaine, qualifié de crédible et de sérieux par la communauté internationale. Et désormais, c'est la seule solution de nature à mettre un terme à ce conflit artificiel.