Il n'y aura pas de suspense et pas non plus de surprise. La position américaine relative à la question du Sahara marocain demeure inchangée. En effet, le sujet était, mercredi, au cœur d'un entretien téléphonique entre SM le Roi Mohammed VI et le Secrétaire d'Etat américain, John Kerry. Selon un communiqué du cabinet royal, rendu public mercredi, John Kerry a assuré au souverain que «la position américaine demeure inchangée et s'inscrit dans le cadre arrêté conjointement par SM le Roi Mohammed VI et le président Barack Obama en novembre 2013 à Washington». C'est dire que Washington continuera d'appuyer l'initiative marocaine d'autonomie sous souveraineté marocaine. La réaction des Etats unis d'Amérique intervient ainsi après celles de la fédération de Russie et de la république française. Trois membres permanents au conseil de sécurité affichent ainsi leur position claire par rapport à ce conflit artificiel autour du Sahara marocain et confortent le royaume qui a balisé la voie devant l'initiative d'autonomie sous souveraineté marocaine, en mettant en application la régionalisation avancée avec le lancement d'un modèle de développement intégré pour les provinces du sud. Ce qui porte à croire que la prochaine réunion du conseil de sécurité, prévue en avril, et consacrée à la présentation du rapport de l'envoyé spécial du secrétaire général des nations unies dans la région, ne débouchera pas sur une décision sortant du cadre réservé par l'ONU pour trouver une solution politique au conflit. Dans ce sillage, la position de la Chine, également membre permanent de l'ONU, respecte la souveraineté et l'intégrité territoriale du Maroc et de surcroit Pékin ne reconnait pas la prétendue «rasd». L'autre membre permanent du conseil de sécurité, à savoir la Grande Bretagne ne pourrait pas aller contre la légalité internationale avec laquelle cadre parfaitement l'initiative marocaine. Ainsi, force est de constater que les derniers dérapages du secrétaire général de l'ONU et sa partialité ont servi à quelque chose. Les grandes puissances et toutes les forces éprises de libertés et de droits de par le monde ont réaffirmé leur soutien au Maroc et son approche, sérieuse et crédible, pour mettre un terme à ce conflit artificiel qui n'a que trop duré.