Le groupe Attijariwafa bank entend imprimer une nouvelle dynamique à son engagement aux côtés de la communauté africaine des affaires en Afrique, et à conforter le contrat de confiance qui le lie à ses clients et partenaires de par le monde. Défis, responsabilités et pragmatisme seront les mots-clés de la 4ème édition du Forum international Afrique développement, co-organisée par le groupe Attijariwafa bank et Maroc export les 25 et 26 février 2016, à Casablanca. Ce forum s'inscrit dans une démarche de promotion des investissements et de la coopération Sud-Sud. Il vise à offrir plus de visibilité et à répertorier les projets d'investissements sur le continent. En effet, l'Afrique est le continent du futur mais également celui où les défis sociaux et économiques sont immenses. Avec ses 54 pays, son milliard d'habitants et sa population appelée à croître durant les prochaines années, le continent dispose malgré tout d'une croissance mieux appréciée au-delà de ses frontières. Toutefois, pour dynamiser une croissance inclusive et durable, il est nécessaire et primordial de résoudre deux problématiques fondamentales, qui freinent le développement africain. Il s'agit notamment de l'électrification et de l'agriculture. En chiffres, «plus de 60% de la population africaine n'ont pas accès à l'électricité, et plus de 50% souffrent de la malnutrition, tandis que le continent dispose de 800 millions d'hectares de terres arables non exploités», fait savoir Mohamed El Kettani, PDG du groupe Attijariwafa bank. Et de poursuivre : «A ces deux défis, s'ajoute celui des infrastructures dont le besoin en Afrique s'élève à 80 milliards de dollars par an. Fort de constater que le continent africain est encore vierge en matière d'infrastructures». Doté d'une stratégie intra-africaine d'envergure et sous l'impulsion de son actionnaire de référence la SNI, le groupe Attijariwafa bank, en collaboration avec Maroc Export, veut dupliquer les expériences réussies du Maroc en matière de développement agricole et d'électrification dans les autres pays d'Afrique. Plus précisément, les énergies renouvelables constituent une préoccupation particulière pour le groupe bancaire panafricain. «A mon sens, l'électrification est l'essence du développement économique», indique le PDG du groupe Attijariwafa bank, en précisant que sa banque a été choisie comme le chef de fils des financements dans les énergies renouvelables au Maroc. Il a également avancé : «La réussite du Maroc en la matière n'est plus à démontrer, notamment avec l'inauguration réussie du centre solaire d'Ouarzazate Noor 1». Par ailleurs, M. El kettani a évoqué la problématique de la formation. En effet, il a expliqué : «Nous ne pouvons pas participer à la croissance du continent sans des femmes et des hommes compétents. C'est ainsi que nous prévoyons des séminaires et des ateliers de formation des dirigeants d'entreprises de toutes les catégories. Nous voulons vulgariser et perfectionner le savoir-faire des entrepreneurs et des investisseurs». Enfin, les responsables du groupe Attijariwafa Bank et de Maroc export sont convaincus de ce que l'avenir du continent réside dans le panafricanisme. « La nécessité d'instituer des canaux de dialogue, d'organiser des espaces d'échange entre opérateurs, de créer des conditions d'exploitation des opportunités d'investissements et de développer le savoir-faire a tout naturellement imposé l'idée de créer un réel club africain pour les Africains », avance M. El Kettani. Notons, à ce titre, qu'au bout de la troisième édition du Forum international Afrique développement, un maillage de plus en plus dense de coopérations s'est tissé entre les acteurs économiques africains. «Aujourd'hui, les flux d'import et d'export interrégionaux se chiffrent à une centaine de millions d'euros par an. Ce n'est pas négligeable, mais cela reste loin du potentiel du continent», conclut le M. El kettani. Ce rendez-vous offre une opportunité de rencontre et d'échange à plus de 1200 opérateurs économiques et institutionnels de plus de 20 pays. Cet évènement prévoit l'organisation, durant deux jours, de rencontres d'affaires entre décideurs et investisseurs économiques, ainsi que des panels animés par des experts et des opérateurs de renom pour traiter des problématiques concrètes du développement de l'Afrique. Il s'agit notamment des défis de la transformation du secteur agricole, l'entreprenariat et l'électrification. Aussi, le « marché de l'investissement », mis en place dans le cadre du forum, prévoit-il de donner la visibilité aux plans nationaux de développement et aux banques de projets structurants mettant à l'honneur sept pays, notamment le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Togo, le Sénégal, la Tunisie, le Kenya. Seront décernés, au cours de cette manifestation, les traditionnels «Trophées de la Coopération Sud-Sud» primant les meilleures entreprises engagées dans le développement des échanges et des investissements intra-africains. «Les Trophées du Jeune Entrepreneur» récompensent, quant à eux, les meilleurs jeunes entrepreneurs africains dans les catégories «Innovation» et «Entrepreneuriat Social». En marge de ce forum, la fondation Attijariwafa Bank organise en partenariat avec le Musée Tiskiwin de Marrakech, à l'espace d'Art Actua, une exposition intitulée « Arts transsahariens. Un art de vivre » traitant des arts traditionnels de l'habitat nomade et sédentaire dans les espaces transsahariens du sud du Maroc aux rives du Niger. Cette exposition voudrait souligner l'appartenance à une même communauté culturelle, fécondée par une histoire millénaire de migrations humaines et de relations commerciales et culturelles.