Après le match d'ouverture programmé vendredi en nocturne entre le Chabab Rif Al Hceima et le KAC Kénitra, le championnat national de football en première division se poursuivra ce week-end avec cinq matches en attendant les duels de lundi opposant l'Olympique Khouribga au Mouloudia Oujda et la Renaissance Berkane au FUS Rabat. Ces deux rencontres ont été décalées à lundi en raison de l'engagement du FUS et de l'OCK en finale de la Coupe du Trône disputée, mercredi dernier et remportée par le club khouribgui qui a pris sa revanche sur son rival fussiste, 20 ans après. Maintenant que Dame Coupe a pris fin, place à la Botola qui est à sa 8e journée. Les trois matches sont programmés pour samedi sont marqués par la sortie du Wydad de Casablanca qui évoluera dans son fief en nocturne face à l'Ittihad de Tanger. C'est un match à haut risque pour les deux formations qui veulent en profiter pour aller de l'avant. Le WAC en leader avec 16 points mais avec un match en moins contre le HUSA. Le coachToshak qui a offert au club des Rouges le titre de champion du Maroc après une absence de 5 saisons et qui a été fêté au milieu de la semaine écoulée à l'occasion de l'Assemblée générale du WAC, pense bien à une nouvelle victoire consolidant son équipe dans son fauteuil de leader. Mais son homologue de l'IR Tanger, l'Algérien Abdelhak Benchikha, ne semble pas prêt à y laisser des plûmes. Son équipe qui vient de retrouver sa place en division des grands est en train de réussir de très bons résultats. Le WAC est averti, car l'IRT qui occupe une bonne deuxième place au classement général avec 14 points veut bien lui chiper la vedette. Deux autres matches sont à suivre, samedi au début de l'après-midi. L'Olympique de Safi recevra le Hassania d'Agadir et le Difaa d'El Jadida accueillera le Kawkab de Marrakech. Ces duels régionaux promettent beaucoup et sont d'une grande importance pour les 4 protagonistes surtout pour le DHJ, seul club n'ayant pas encore goûté à la saveur de la victoire après 7 matches. Le KACM de Hicham Dmii est donc averti par un DHJ et son coach, Jamal Sellami, qui comptent beaucoup pour ce match afin de réaliser la relance qui n'a que trop duré. Même chose pour les deux matches programmés, dimanche, entre des clubs qui ont trop souffert depuis le début de cette saison. Le match du Stade Saniet Rmel opposera deux équipes ayant attendu la 7e journée pour réaliser leur première victoire de la saison. Le Moghreb Fès vainqueur du Chabab Rifa Al Hoceima (1-0) aura à confirmer dans le fief du Moghreb Tétouan qui s'est révolté au détriment du Raja de Casablanca (3-2). Cette victoire a peut-être sauvé le coach espagnol de la Colombe Blanche, Sergio Lobera, qui continuera face au MAS et son nouvel entraîneur sollicité, le Français Denis Lavagne. Ce dernier a succédé à Rachid Taoussi qui n'a pas pu réussir dans la boite des Canaris et qui a été remercié au terme de 3 à 4 journées, après la récente saison catastrophique au sein de l'AS FAR qui a frôlé la relégation en division inférieure. Aujourd'hui, Taoussi est tombé dans sa nouvelle mission avec le Raja. Dans sa première rencontre chez les Verts, il a tout simplement brillé par sa première défaite, ce qui a offert, sur un plateau d'or, la première victoire du MAT qui patauge toujours dans le bas classement en compagnie du DHJ avec 5 points. Le Raja qui en compte le double, caracole toujours au milieu du tableau après 3 défaites, autant de victoires et un nul sous la houlette de l'entraineur limogé, le Néerlandais Ruud Kroll. Le match de ce dimanche devant l'AS FAR, pourrait-être encore une fois catastrophique pour le Raja qui a affrontera une équipe militaire dirigée par l'ancien coach des Verts, le Portugais José Romao qui a été remercié en fin de la saison écoulée. Du pain encore sur la planche pour Taoussi qui parle trop et son nouvelle équipe rajaouie qui reste victime de sa mauvaise gouvernance et ses dirigeants qui changent d'entraineurs comme ils changent de chemises. Pour le moment, la Botola est encore longue, attendons pour savoir le destin, non seulement de Taoussi et le Raja, mais aussi les autres entraineurs qui sont toujours sur des chaises éjectables d'un championnat dit professionnel...