Membre du nouveau comité et 4eme vice-président, M. Rachid Bensaid était choisi pour présider la catégorie des jeunes dont les résultats étaient pour répondre aux attentes du club. Hélas, la pépinière du KAC n'a pu être servie par cet homme. Ce n'est d'ailleurs pas la 1ére fois au KAC qu'un vice-président s'en aille. Question : Qui est Rachid Bensaid ? «Un sympathisant inconditionnel du KAC, supporter potentiel aux côtés des autres mécènes dont plusieurs, malheureusement, se sont éloignés pour des raisons multiples. Auparavant, je n'ai jamais pensé devenir membre du comité du club. Mais suite à des communications téléphoniques avec le président Hakim Doumou, qui reste pour moi un grand ami, j'ai fini par accepter. Quelle fut grande ma surprise de découvrir que rien ne se fait dans les normes. Et que tout se fait selon le seul vouloir du président». Q : Vous êtes aussi président des jeunes ? R : «Vous voulez dire j'étais président des jeunes. A la formation du bureau, j'étais désigné pour m'occuper de la catégorie des jeunes. Dès les premiers jours, j'ai contacté le technicien A. Bouabid pour l'élaboration d'un dossier richement documenté par tout ce qui entre dans la formation des jeunes, pour un meilleur épanouissement. Nous avons établi un programme pour une durée de trois ans dont l'exécution possible et fort réalisable permettra de tirer profit dans l'avenir et même de s'assurer une relève à cent pour cent kénitrienne». Q : le club a déjà une pépinière ? R : «C'est vrai, mais quand on sait dans quelles conditions et avec quelles méthodes se prépare l'avenir du club, on ne peut que pousser un ouf de désolation et non de soulagement». Q: Qu'avez-vous projeté pour y remédier ? R : «D'abord, confier cette responsabilité à un encadrement qui répond le mieux aux critères de choix. Et si nous avions opté pour les professeurs d'éducation physique c'est pour plaire à nos exigences. Mais parait-il ce que nous avions projeté et exigé, et surtout mon naturel face à ce qui est contraire à l'esprit collectif, a fini par brusquer beaucoup de choses. Et j'ai claqué la porte pour me retirer de mon propre gré». Q : Vous avez dit que rien ne se fait dans les normes, soyez un peu clair ? R : «La réponse est simple. Actuellement au KAC on ne sait qui décide quoi. A côté de l'effacement de presque tous les membres du comité, désignés seulement pour approuver tout avec une rare naïveté, certains spécimens, même s'ils ne font pas partie du comité se permettent tout. Sans avoir froid aux yeux, ils vont au-delà des limites». Q : En dehors de tout cela, qu'elle est la situation du club ? R : «Durant les dernières saisons, la situation a chancelé entre le maintien dans les douleurs et une grande menace de relégation. Ce qui a éreinté le public qui n'a pas caché ses mécontentements. Sans objectifs honorables en récompense aux sacrifices des supporters du club, les responsables de celui-ci semaient le doute par leurs décisions incongrues. Cette saison serait plus dure et mouvementée, du fait de l'intransigeance d'une bonne partie du public qui, au fond, ne demande pas l'impossible, un public dont les manifestations et les réactions risqueraient un jour de dépasser le seuil tolérable. Vu l'élargissement de la base des opposants à la gestion du président Doumou et vue la sympathie que leur accorde le milieu, il est toujours souhaité et surtout demandé à y continuer par les autorités locales et les présidents des conseils : municipal, provincial et régional afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre un terme à ce que tout le monde appelle ici : la mascarade. Là-dessus, je n'ai rien à ajouter à ce qui a été déclaré par certains responsables de la ville. Aux sujets des subventions et du soutien au club, ce qui est dit ouvertement se passe de tout commentaire. Les pourvoyeurs de fonds ne cachent pas leurs méfiances face à une gestion critiquée et rejetée à tous les niveaux». Q : Une gestion c'est tout un comité ? R : «Absolument pas. Au KAC, le comité est symbolisé par un seul homme en la personne de son président. Ceci pour vous dire que personne n'a le droit de suggérer ou de s'opposer à quoique se soit». Q : Est-ce pour cela que vous étiez écarté du comité ? R : «Pas du tout. Mon retrait était de mon propre gré. Au KAC, du moins pour le moment, personne n'est habilité à prendre une décision. En l'absence du quitus, le comité est considéré comme étant illégal. En plus je ne suis ni le 1ér, ni le dernier vice-président à claquer la porte à un tel comité. Et de me remettre en mémoire certains noms tels : Choumani, Boussairi, Laaribia, El Haloui, Filali, Moulay Driss, Hadj Berroug… et tous les autres, je me suis dit : n'avais-je pas commis l'erreur d'accepter de faire partie du comité». Q : Vous avez dit ami du président ? R : «Je le suis toujours, sauf qu'entre Hakim le citoyen, et Hakim le président du KAC, il y a toute une différence. On dirait que l'image du second reflète mal celle du premier. A l'heure actuelle, le fils Doumou est en train de détruire tout ce qui a été réalisé par son père, au profit du club. C'est vraiment dommage. Le plus mauvais pour n'importe quel président est de se livrer à la surenchère. Autre chose, la saison passée j'étais pour une réconciliation avec l'ultra « Halal Boy's » à un moment où l'équipe était menacée. Mais l'entente était de courte durée suite à certaines décisions. Du coup, le climat est devenu ce qu'il est devenu. Et sans la présence et le professionnalisme des services de l'ordre, les choses auraient pu tourner au drame. A Kenitra, il est à noter que tout se déroule sans incidents, ni accidents graves. Mais cette situation va-t-elle durer ? Et nous nous demandons où sommes-nous des orientations pour un bon développement de notre foot en particulier? Pour être clair, l'avenir du KAC est menacé. Il appartient donc à tous les responsables d'agir pour aider ce club à se libérer de tout ce qui retarde son vrai essor.