Une belle pléiade de stars du football national et mondial ont été en conclave au Grand stade d'Agadir dans la soirée de samedi dernier. L'occasion fut le jubilé de Mustapha Hadji, ancienne grande star des Lions de l'Atlas dans les années de 1990. En ces temps d'absence injustifiée de la Botola, Mustapha Hadji qui est actuellement sélectionneur adjoint des Lions de l'Atlas à l'âge de 44 ans, nous a réservé une belle soirée de football à l'occasion de son jubilé. Ce rendez-vous a constitué de grandes retrouvailles entre plusieurs grandes vedettes avec à leur tête le Brésilien Ronaldinho qui se sont données rendez-vous, samedi soir au Grand stade d'Agadir, pour un match de gala qui a tenu ses promesses. Deux belles parties ont été au menu de ce jubilé avec le match d'ouverture ayant opposé les anciens joueurs du Hassania d'Agadir dirigés par l'entraineur Abdelhadi Skitioui à ceux d'une entente entre le Raja et le Wydad de Casablanca menés par le coach argentin Oscar Fullone. Ce match s'est terminé sur un score de parité. Lambarki et Fakhredine ont marqué pour les frères-ennemis casablancais, le gardien Benchtioui sur penalty et Fatihi ont rétabli l'équilibre pour le Hassania. Si ce match a été d'un bon niveau technique entre des joueurs ayant marqué le championnat national d'hier et dans son âge d'or, tels Hammou Mouhal... côté Hassania, Nejjari, Aboucharwane, Souheil, Tijani, Serraj, Abboub, Menkari, Khalef... en compagnie du gardien Toutia côté Raja-WAC, le second match l'était encore plus avec deux belles formations à l'oeuvre. Celle des anciens internationaux des Lions de l'Atlas de 1998 sous la houlette de l'entraîneur Henri Michel avec ses joueurs préférés, Bassir, Nayeb, Chiba, Lakhlej, Hadrioui..., a été composée d'autres joueurs tels Nader, Souleimani, Nekrouz... autour du gardien Fouhami puis son alter-égo, Lamyaghri. Ils ont eu à se mesurer face à une sélection des stars du football mondial mais aussi d'autre sport à l'image du champion marocain de kick-boxing Badr Hari. Ce dernier a eu l'honneur de prendre le brassard de capitaine d'équipe au sein d'une formation menée par Ronaldinho, El Haddaoui, Daoudi, Rossi, Sefri, Bahja, le tunisien Khalid Badra... et le célèbre gardien français Bernad Lama. Ce sont tous des amis à Mustapha Hadji qui a préféré se ranger de leur côté pour faire le plein dans son jubilé. Généralement, et comme on a eu souvent l'habitude dans de tels matches de gala, les joueurs fêtés ou jubilés, s'ils gardent les conditions physiques de fouler le gazon, quittent le champ de jeu juste après la première demi-heure de jeu ou en fin de première mi-temps dans les meilleurs cas. Mustapha Hadji, lui, a préféré joué pratiquement tous le match. Il n'a fait ses adieux que dans les 5 dernières minutes. Il a quitté la pelouse après une très belle prestation. On disait qu'il a encore sa place au sein de l'actuelle équipe nationale surtout après avoir eu le luxe d'ouvrir le score dans ce match remporté par ses coéquipiers sur le score de (4-2). Hadji a marqué un beau but, comme à son habitude, suite à une belle échappée du côté droit grâce à une belle ouverture de Ronaldinho. Ce dernier allait être encore décisif dans ses passes en étant derrière l'action offensive qui a donné le second but marqué par Badr Hari avant de s'occupe lui-même du 3 but et clôturer la partie sur une passe lumineuses et d'une grande technicité vers les pieds de Hdiouied qui a, lui aussi, ajouté son talent pour tromper le gardien Fouhami et mettre le cuire dans sa cage. L'équipe d'Henri Michel a réduit le score suite à deux penalties transformés par l'ancien international tunisien Imed Mhadbi et Khalid Fouhami pour que cette belle rencontre se termine sur le score de (4-2). Dans l'ensemble, ce jubilé de Hadji qui a refusé l'offre de porter les couleurs de l'équipe de France en optant pour les Lions de l'Atlas, a jouer son premier match contre la Zambie, match remporté par (1-0), ce qui lui a ouvert le chemin du Mondial 1994 aux Etats-Unis sous la houlette de feu Abdellah Blinda avant d'enchainer avec le second Mondial de 1998 en France sous la direction technique d'Henri Michel. Lors de cette année, Hadji qui a joué le second tour de la CAN au Burkina Faso en gardant dans les mémoires cette belle retournée acrobatique qui a donné le but victorieux du Maroc face à l'Egypte, allait remporter le Ballon d'Or d'Afrique. Un des fins techniciens qu'a connu le football africain, Hadji a notamment évolué dans les championnats de France, surtout à son équipe préférée Nancy avant de rejoindre plusieurs championnats européens au Portugal, l'Espagne, l'Angleterre et l'Allemagne. Hadji a donc honoré sa mission, hier comme aujourd'hui, en quittant la pelouse du Grand stade d'Agadir sous les chaleureuses ovations de ses anciens coéquipiers en équipe nationale ou dans les différents clubs dont il a porté le maillot, ainsi que des autres sportifs et personnalités participants à cet événement et du public venu lui rendre hommage. Les présents ont donc raison et les absents ont simplement tort à l'image de l'ancien gardien international, Baddou Zaki, qui a préféré s'éclipser sous prétexte d'aller superviser deux joueurs des Lions de l'Atlas évoluant au championnat espagnol, Noureddine Amrabet et Hachem Mastour du FC Malaga. Ce n'est guère une excuse pour le coach du Onze national auteur de plusieurs polémiques, car la réalité est loin d'être ainsi...