L'aube. Une aube estivale. Il fait chaud. La ville dort encore. Les petites maisons dorment aussi. Elles sont toutes basses, blanchies à la chaux. Les chiens du quartier populaire aboient à la lune pour prouver leur présence à l'univers dont les étoiles commencent à s'éteindre laissant la place à la lumière du jour pourvu qu'elle fasse du bien à cette vieille terre qui continue bêtement à tourner autour d'un soleil qui a très chaud en ce début de septembre et qui voudrait bien tout laisser tomber et aller se désaltérer ailleurs.