Rabat abrite à partir de demain un séminaire de deux jours, sur le plan « Maroc numeric ». Initié par Microsoft, ce premier sommet e-gov, qui rassemblera près de 500 personnes de différentes nationalités, tentera de faire un état des lieux des services e-gouvernement au Maroc. Au programme, des tables-rondes et ateliers, animés par des experts nationaux et internationaux, autour des questions clés du e-gov. De nombreuses expériences seront mises en avant, en l'occurrence celle du Bahreïn. . Indéniablement, depuis le lancement du plan « Maroc numeric », il y a cinq ans déjà, les services e-gov, avancent, mais très lentement. Pourtant, au départ, il était question de faire du « Maroc numeric » une locomotive de modernisation du royaume. Pourquoi cette lenteur ? Quels sont les défis ? Quel est l'état d'avancement des projets ? Quels sont les projets réalisés et quelle est leur efficacité ? Quel est l'apport des opérateurs technologiques ? Que reste-t-il à faire ? C'est dans cet esprit de réflexion active que Microsoft Maroc organise les 20 et 21 mars courant, à Rabat, le premier E-Gov Summit au Maroc. Un événement dont l'inauguration des travaux, demain, se déroulera sous la présidence de Abdelkader Amara, ministre du Commerce, de l'Industrie et des Nouvelles Technologies. Cette rencontre verra la participation d'éminents intervenants nationaux et internationaux (France, USA, Egypte, Portugal, Bahrein, Liban…en plus du Maroc). Vers un e-gouvernement de confiance D'après les organisateurs, le programme du sommet prévoit des discussions orientées décideurs et des ateliers plus pointus destinés aux professionnels IT. La première journée verra se dérouler des tables rondes qui aborderont des thématiques essentielles: le «capital humain» pour le 1er panel, «les services e-gov centrés sur le citoyen et l'entreprise» pour le panel 2 et enfin pour le panel 3 «la technologie au service de la régionalisation». La seconde journée, destinée aux professionnels de l'IT, abordera le volet technologique, tel que le cloud, en mettant en exergue les produits et solutions disponibles aujourd'hui afin de mener à bien la transition vers un e-gouvernement de confiance. Trois panels seront délivrés le 2ème jour : un 1er panel autour du «Cloud Computing Public ou Privé pour le gouvernement» (Communication Unifiée et Collaboration, Sécurité de l'information, Mobilité); un 2ème panel sur « les e-Gov services » (E-Gov Gateway, E-Gov services centré citoyen, E-Gov services centré entreprise) et enfin le 3ème panel abordera les « Business Solutions pour le gouvernement » (Gov ERP ; Gov CRM ; Mangement de la performance et Business Intelligence). Enjeu de développement « J'ai eu la chance de pouvoir accompagner les efforts de pays dans la région du Moyen Orient en matière de e-gouvernement. » a déclaré Samir Benmakhlouf, Directeur Général de Microsoft Maroc. « Aujourd'hui j'espère pouvoir mettre cette expérience à la disposition de mon pays, le Maroc, et partager toute l'expertise de Microsoft et ses partenaires. » a-t-il ajouté. Véritable enjeu de développement, l'e-gouvernement est un outil central au développement des services aux citoyens et aux entreprises dans le monde entier. A travers cette initiative, Microsoft Maroc conforte une fois de plus sa position de partenaire auprès du gouvernement, mettant en place les mesures nécessaires afin d'accompagner le pays dans ses priorités stratégiques. A noter que «le Microsoft e-Gov Summit» compte comme partenaires des acteurs importants du secteur des nouvelles technologies, tels que HP, Dell, Bull, Jabra et Dimension Data. Le Maroc au 126ème rang mondial Un indice de maturité des pays en termes de e-gouvernement a été établi par l'ONU en 2010, donnant un classement comparatif des différents pays membres de l'organisation. Sur 192 pays, le Maroc a été classé 126ème. En 2012, le Royaume est passé à la 56ème place, un saut de qualité significatif qui témoigne des efforts consentis par l'ensemble des parties prenantes.