Présentation du roman «Ombres sur l'amandier» d'Amina El Alami Aloui La fondation ONA accueille, le mercredi 11 décembre 2013 à 19h00 à la villa des arts de Casablanca, la présentation du roman «Ombres sur l'amandier» de l'écrivaine marocaine Amina El Alami Aloui. Placée dans le cadre du cercle de rencontres sous le thème : "Histoire du Maroc", la présentation de ce livre historique nous fait vivre des moments marquants dans l'histoire contemporaine du Maroc, notamment la période de 1911 à 1926, en passant par l'instauration du Protectorat, la guerre du rif et la naissance de Casablanca et ce à travers la vie quotidienne d'une famille bourgeoise issue de la ville de Fès. Indique t- on un communiqué de la fondation. Par ailleurs, l'auteur a focalisé sa vision sur des faits et des situations qui ont marqué notre pays à un moment donné de son histoire. Pour ce faire, c'est à travers une description très fine que l'auteure essaye nous faire comprendre la vie des personnages principaux, ainsi que leur psychologie. Publié aux éditions Casa Express-Magellan & Cie, ce livre décliné en 400 pages , à vrai dire, est une incarnation du citoyen marocain à l'époque, en visant via l'écriture romanesque de mieux démontrer au lecteur l'évolution de la société marocaine, tout en analysant les influences sociales et historiques sur la vie d'une sur la vie d'une famille comme fil conducteur de chaque évènement de cette période cruciale du Maroc. Par ailleurs, l'histoire du roman entame par la liaison de deux événements historiques fondamentaux : la naissance de Dounya, fille de Moulay Ismaël et le début du protectorat, qui vient de rejoindre un monde au moment où des millions de marocains meurent brutalement dans des guerres sans merci. Pour mieux illustré, ajoute le même communiqué, cette période et l'a mettre dans son contexte historique correcte, l'écrivaine à contrôler les faits historiques à travers les yeux de la fille du grand militant Abdelkrim el Khattabi. Il est à noter que cette présentation sera modérée par le président de l'école supérieure du journalisme de Paris, Guillaume Jobin. Diplômée en littérature française, Amina El Alami Alaoui est née et vit à Casablanca. Elle publie son premier roman après deux nouvelles parues dans le magazine littéraire du Maroc. *** 4e édition du festival «Migrant' scène» La question migratoire vue par l'œil de l'art L'institut français de Rabat abrite du lundi 9 décembre au samedi 14 décembre courant, la quatrième édition du festival Migrant'scène initiée par le GADEM (Groupe antiraciste d'accompagnement et de défense des étrangers et migrants). L'événement, comme l'indiquent les organisateurs dans un communiqué, a pour but la valorisation du dialogue et de la rencontre entre les populations marocaines et étrangères dans le cadre d'un va et vient culturel et d'échange artistique. Le festival se veut également, indique la même source, une occasion propice pour débattre autour des différentes questions relatives notamment au sujet de migrations, à l'interculturalisté et mais aussi et surtout la situation du Maroc comme pays d'accueil et de transit et de destination. En effet, l'ouverture de cette édition sera marquée par la projection du «The land between» (2013, 70 minutes), un film qui jette la lumière sur l'histoire des centaines de migrants d'Afrique subsaharienne vivant dans les forêts de Gourougou au Nord du Maroc, de son réalisateur David Fedele qui sera suivi par un débat. Par ailleurs, un menu riche et diversifié meublera les activités culturelles et artistiques de cette édition, tel un concert musical, le mardi 10 décembre, qui verra la participation de groupe du rap camerounais Konivence, Simon Egbe Ibukun (Nigéria) et Guests. Ce groupe musical a été influencé par le rap hardcore et underground, Konivence dénonçant dans ces chansons les maux qui minent la société, notamment la vie des subsahariens installés au Maroc. Ainsi, une projection du film documentaire «Les messagers» réalisé par Hélène Crouzillat et Laetitia Tura aura lieu le jeudi 12 décembre, ce documentaire point le doigt sur la trajectoire des migrants, du plus loin - le Sahara - au plus près de la frontière avec l'Europe – les enclaves de Ceuta et Melilla. La question des minorités opprimées et la problématique de l'immigration clandestine des jeunes africains seront les principaux sujets des chansons du groupe Minority Globe qui livreront un concert à cette occasion. Fondé en 2009, The Minority Globe est un groupe musical formé de musiciens de divers horizons, qui joue des styles variés et complémentaires comme le Reggae, l'Afro-Beat, de la World Music, Pop, R&B, Slam.