En se rendant dans les provinces du sud marocain, L'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU au Sahara s'est certainement posé moult questions face aux attitudes aussi troublantes les unes que les autres de certains milieux séparatistes. Il est tout à fait légitime en effet que Christopher Ross se demande d'abord, que du moment où il lui est loisible de recevoir et écouter librement qui il veut et là où il veut, sans intervention aucune des autorités marocaines, pourquoi certains éléments séparatistes ont ouvertement choisi le langage de la violence et de la provocation. Face à cette attitude anti-dialoguiste et contraire aux valeurs de paix que l'ONU est censé défendre, l'émissaire onusien se serait sûrement, et secrètement, félicité du faible niveau de mobilisation autour de ces actes qui ne visent rien d'autre qu'à l'induire en erreur. A voir le nombre de manifestants qui n'a pas dépassé quelque 400 personnes à Laâyoune et une vingtaine à Smara, on se dit que finalement l'unanimité autour de l'intégrité territoriale a été incontestablement démontrée aux yeux de l'Envoyé spécial de Ban ki-moon. Ce que confirmeront les propos du ministre de l'Intérieur, Mohamed Hassad, qui a affirmé, mardi dernier devant la Chambre des représentants, que la visite de Christopher Ross dans les provinces du sud marocain «s'est déroulée dans de bonnes conditions», malgré certains actes «n'impliquant pas plus de 400 personnes» à Laâyoune et 20 autres à Smara. A cette occasion, le ministre de l'Intérieur a réitéré et salué la détermination des forces de l'ordre à imposer le respect de la loi tout en veillant à la protection de la dignité des citoyens et à la garantie des droits de l'Homme dans toutes les régions du Royaume, dont les provinces du sud. Hassad s'est aussi montré satisfait de l'esprit patriotique des populations des provinces du sud face à ces actes de vandalisme. Un satisfecit renforcé par l'unanimisme des chioukhs et élus locaux sahraouis qui ont exprimé à Christopher Ross leur attachement à la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud et au plan d'autonomie proposé par le Maroc, car il constitue l'unique solution au problème artificiel du Sahara.