El Jadida...Malhouniyates... à Casablanca Les correspondants de la presse nationale, en particulier, et l'opinion publique jdidie, azemmourie et provinciale sont offusquées et abasourdies par la décision inappropriée et inadéquate des organisateurs du festival du malhoune « Malhouniyates » de tenir un point de presse à Casablanca sur une manifestation qui se tiendra à El Jadida, à Azemmour et qui est, de surcroît, financé par des deniers doukkalis. Six cent mille dirhams (600.000dh) est le budget alloué à cette manifestation culturelle. Quiconque de la province, prenant connaissance de cette nouvelle comme celle de la tenue du point de presse du festival Jawhara, également, à Casablanca, a estimé que c'est une inconsidération aux populations doukkalies et une insulte envers deux historiques villes ouvertes à une palette de cultures et toute à une histoire locale. La réaction des journalistes invités (pas tous d'ailleurs) a été, on ne peut plus, unanime et spontané : boycott de cet événement pour la raison avancée et pour la légereté avec laquelle ils ont été traités. Surtout après l'élimination de plusieurs directeurs des journaux locaux. Interrogé par nos soins, Abdelilah Jennane, directeur ou porte- parole de ce festival (?), a répondu que le lieu où se tiendrait le point de presse était un grand palace (comme si la province en manque) et que peut- être (réponse hésitante) les sponsors avaient voulu qu'il (le point de presse) se tienne à Casablanca. Or, le seul sponsor officiel est le groupe OCP, lequel n'a jamais refusé de soutenir des actions sociales, sportives et culturelles à El Jadida. Quelle mouche a piqué, donc, les organisateurs ou leurs commanditaires de déporter cette rencontre vers une ville totalement étrangère à cette manifestation ? Est- ce pour faire profiter à de tierces parties l'argent du contribuable doukkali ? Ne se serait- il pas plus concevable que ce soit un établissement hôtelier local qui en profiterait ? Sinon qu'en est- il de ce sens de développement économique local chantonné à chaque occasion ? La raison, le secret de cette décision, tout le monde l'ignore hormis celui ou ceux, derrière les coulisses, qui veillent sur les Malhouniyates ! Ceci dit, nous croyons savoir (preuves à l'appui) que la dite société anonyme de droit commun, prestataire de cet événement, s'est vu adjugée ce marché loin des lois réglementant les matchés publiques. Nouvellement créée, elle ne dispose pas de références de prestation dans ce domaine. Ensuite, aucun appel d'offres n'avait été lancé. Elle a été la seule à soumissionner et ce n(est qu'après qu'elle aurait déposé des devis contradictoires. Or, dans pareilles situations, ce marché obéit aux lois en vigueur des marchés publiques. Comment et pourquoi cette société a- t- elle bénéficié de « cette faveur »fortuite de la part des responsables ? Peut- être qu'Abdelilah Jennane ou/et le directeur associé, Nabil Jay sont habilités à y répondre. Et en pensant, ne serait- il pas cette cause qui a éloigné le point de presse des villes d'El Jadida et d'Azemmour qui abriteront cet art ancestral de plus de cinq siècles ? Les prochains jours ne manqueront pas d'élucider cette énigme.