Message de SM le Roi au SG de l'ONU Dans ses efforts inlassables visant à mettre fin au différend factice et qui n'a que trop duré au Sahara marocain, l'Organisation des Nations Unies ne cesse d'exprimer sa confiance vis-à-vis de la coopération active et de bonne foi du Maroc dans ce domaine. Preuve en a été donnée une nouvelle fois par le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies lui-même, qui a reçu mardi après-midi au siège des Nations unies à New York, Taïb Fassi Fihri, Conseiller de SM le Roi Mohammed VI. A cette occasion, le conseiller royal a remis à Ban Ki-Moon un message de SM le Roi, portant notamment sur «l'évolution de la question du Sahara marocain». Dans un communiqué publié à l'issue de cette rencontre, «le secrétaire général a exprimé sa reconnaissance vis-à-vis du soutien apporté par SM le Roi Mohammed VI et le gouvernement du Maroc aux efforts des Nations unies visant à trouver une solution au différend» autour du dossier du Sahara marocain. De même, ajoute le communiqué, le Secrétaire général de l'ONU a appelé le Maroc à «continuer de travailler avec son envoyé personnel, Christopher Ross, ainsi qu'avec la MINURSO», tout en souhaitant que «les relations bilatérales entre le Maroc et l'Algérie continuent de s'améliorer». Ce satisfecit onusien tranche nettement avec l'échec sur toute la ligne que vient d'effectuer, au début de ce mois de juin, le chef des séparatistes à l'ONU. Durant cette rencontre, Ban Ki-Moon lui a ouvertement exprimé «son inquiétude devant la frustration et la vulnérabilité croissantes que l'absence de règlement et l'instabilité au Sahel ont provoqué chez les jeunes dans les camps de réfugiés». De même, il a indirectement signifié à son hôte indésirable que les droits de l'Homme dans les camps de Tindouf constituent l'une des principales préoccupations pour l'ONU. Une façon de rappeler à Abdelaziz El Marrakchi que le 25 avril dernier, le Conseil de sécurité a salué l'importante «amélioration de la situation des droits de l'homme» au Sahara marocain, ce qui explique le refus de ce dernier d'adopter une résolution que les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc avaient tenté de faire passer en la matière pour dénaturer la Mission de l'ONU au Sahara. De même, et alors que le chef du polisario avait suggéré une visite du Conseil de sécurité au Sahara marocain, la réponse lui est venue de l'ambassadeur britannique, dont le pays préside en juin le Conseil de sécurité. Celui-ci, en lui répondant qu'«aucun pays membre du Conseil n'a pour l'instant suggéré une telle visite», a voulu tout simplement l'informer que toute visite au Sahara ne peut se faire sans l'aval du pays de souveraineté, à savoir le Maroc.