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Six ans après le lancement du Plan Maroc Vert
Le Maroc importe plus de 60%
Publié dans Albayane le 22 - 01 - 2013


de ses besoins en sucre
La production nationale sucrière diminue d'une manière inquiétante. Les causes : diminution des superficies de betterave et de canne, refus des agriculteurs de planter ces cultures, augmentation du coût de production, faible rentabilité, etc.
La production des cultures sucrières se situe actuellement en moyenne à 3 millions de tonnes de betterave et à environ 1 million de tonnes de canne, ce qui permet la production de 400 à 500 mille tonnes de sucre, soit le tiers des besoins nationaux.
Trois nouvelles mesures ont été récemment prises par le gouvernement : une subvention de 6000 DH pour chaque hectare de canne à sucre planté en 2013 et fixation des prix à la production à 490 DH/tonne de racines de betterave à 16,5% de polarisation et à 365 DH/tonne de tiges de canne à 10,5% de sucre récupérable.
Le Maroc, grand consommateur de sucre
L'objectif est d'encourager les agriculteurs à augmenter les superficies des cultures sucrières, améliorer les productions et réduire les importations en sucre. Car, chacun de nous consomme 35 kg de sucre par an, mais les productions nationales couvrent à peine le tiers des besoins du pays. Ce qui place le Maroc parmi les grands pays consommateurs de sucre. Les importations de sucre devraient grimper pour combler les besoins nationaux au moment même où l'économie marocaine accuse un déficit considéré le plus haut depuis les années 1980.
Le Maroc consomme annuellement environ 1,2 million de tonnes de sucre, et les besoins du Maroc en sucre devraient augmenter de 25 à 30 mille tonnes (+2%) par an. En 2011, le Maroc a importé 854 mille tonnes de sucre pour une valeur de 4,8 milliards de dirhams, soit 5.450 DH la tonne en moyenne. Ce sucre importé a bénéficié d'une subvention de 2,4 milliards de DH. Le sucre local a également été soutenu à peu près à hauteur de la même enveloppe par la Caisse de compensation.
Plan sucrier de 1963 ou le bon vieux temps
A rappeler que le plan sucrier qui a été initié en 1963 a permis d'atteindre, et dès le milieu des années quatre-vingt, un taux d'autosuffisance alimentaire en sucre de près de 50%, en passant par des pics de plus de 60% certaines années. Actuellement, les cultures sucrières occupent une superficie globale de près de 78 mille ha, dont 62 mille ha pour la betterave sucrière et 16 mille ha de canne à sucre. Le nombre global des exploitations agricoles concernées est estimé à 80 mille, soit une superficie moyenne de moins d'un hectare par exploitation agricole.
Et malgré le plan Maroc vert qui a promis de produire 55% de sucre en 2013, on produit à peine le tiers de nos besoins. Les rendements moyens actuels sont faibles (50 à 60 tonnes/ha pour la betterave et 60 à 70 tonnes/ha pour la canne) et n'arrivent pas à couvrir le coût de production et dégager des revenus acceptables. Cette situation a poussé de nombreux producteurs à ne plus cultiver les cultures sucrières. Pourtant, ces cultures sont rentables quand les rendements dépassent 60 tonnes/ha pour la betterave et la canne. Certains producteurs sont d'ailleurs arrivés à produire plus de 100 tonnes par ha.
Les contraintes de la filière sucrière
Les principales contraintes au développement des cultures sucrières concernent:
*la cherté des intrants : semences, engrais, pesticides, eau d'irrigation, ce qui augmente le coût de production et grève la rentabilité des cultures,
*les problèmes liés à la main-d'œuvre : rareté, cherté, syndicalisation, absence de sérieux et de professionnalisme, couverture sociale,
*l'irrégularité des dotations en eau et la vétusté des infrastructures d'irrigation,
*la défaillance du réseau routier et des pistes desservant les périmètres irrigués,
*l'insuffisance de l'organisation professionnelle (associations de producteurs, coopératives),
*la faiblesse des recherches, de la vulgarisation et du transfert des technologies,
*l'ignorance ou faible niveau de scolarisation des producteurs,
*la pauvreté des producteurs et leur faible capacité financière,
*le non achèvement de la libéralisation de la filière, ce qui ne permet pas à l'opérateur unique et monopolisateur d'agir de manière concurrentielle et d'avoir de la visibilité pour l'avenir,
*la cherté du sucre au niveau international,
*la subvention des prix de sucre à travers la Caisse de compensation qui lui réserve actuellement plus que 5 milliards de DH par an.


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